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Le Zoom info du mercredi 12 décembre
L’actualité locale :
Au sommaire de ce journal d’informations locales, les lycéens et les gilets jaunes restent mobilisés ; l’association des cinémas et circuits itinérants du Languedoc–Roussillon défend le futur cinéma de Frontignan, après le lancement d’un nouveau projet dans la ville de Sète ; un article de nos confrères de Médiapart dénonce des contrats de sécurité passés par la faculté Paul-Valéry de Montpellier ; et nous parlerons de la découverte récente d’une organisation scientifique dont le bateau est amarré dans le port de Sète.
Aujourd’hui, les gilets jaunes poursuivent quelques blocages et barrages filtrants sur l’autoroute A9, notamment à la bretelle d’Agde. Du côté des lycées, de nouveaux blocages ont eu lieu hier. A l’appel d’un syndicat étudiant, des établissements de Lodève, Clermont-l’Hérault et Pézenas, entre autres, ont été bloqués par les lycéens. A Lodève, une centaine d’entre eux ont mis le feu à des poubelles. Avant de rejoindre le carrefour de la sous-préfecture pour y monter une barricade. Les élèves se sont ensuite rendus devant la gendarmerie. Un jeu du chat et de la souris avec les forces de l’ordre s’est ensuivi pendant près de deux heures. Il s’est terminé par les interpellations de deux lycéens, hier. Une quinzaine de gilets jaunes était venue les soutenir. Des gilets jaunes peu convaincus par le discours du président de la République, Emmanuel Macron. Comme l’explique Franck, l’un d’eux, interrogé hier par Robert Martin.
Une centaine de lycéens ont partiellement repris le blocage du lycée lodévois, ce matin. Le lycée de Pézenas, lui, n’est plus bloqué.
Des contrats en or d’un ancien garde du corps d’Emmanuel Macron passés avec la faculté de lettres Paul-Valéry de Montpellier. C’est ce que dénoncent nos confrères de Médiapart, dans un article mis en ligne mardi 11 décembre 2018. La présidence de l’université a fait appel à l’entreprise de sécurité APS Sud pour gérer la mobilisation contre la réforme des universités, au printemps dernier. Le contrat s’élève à plus de 260 000 €. Il n’a fait l’objet d’aucun appel d’offres, alors qu’une autre entreprise était déjà sous contrat avec la faculté de lettres. Or, selon Mediapart, l’un des agents envoyés par APS Sud est un ancien garde du corps d’Emmanuel Macron. La présidence de l’université de Montpellier admet avoir pris une décision dans l’urgence mais dément toute collusion. Dans un communiqué, l’université dit regretter de se retrouver instrumentalisée pour des enjeux nationaux.