Vivre ici – Les rêveries de Timothée Demoury et Grand Ressac

Vivre ici – Les rêveries de Timothée Demoury et Grand Ressac

Diffusion : Mercredi 11 octobre à 08h30 et 12h30

Animateur : Samuel Heyndrickx

Invité : Timothée Demoury du groupe GRAND RESSAC, auteur compositeur / chant – guitare électrique – sampler

 

Dans le cul de sac du grand ressac, face aux vagues qui se précipitent contre la caillasse et se retournent sur ma face, coincé dans la boucle des éléments en colère, au pied du mur de la mer, récoltant contre moi le vent que je n’ai pas semé. La sensation que toutes mes émotions se briseront contre moi, quoi que je fasse et où que j’aille, dans le cul de sac du grand ressac. Une vague soudain éclate et se fige dans l’air, un visage apparaît dans son déchirement, une femme vague aux yeux bleus, visible le temps d’un vague fracassée… si la mort n’a pas les yeux bleus, j’ai espoir que ce visage soit le début d’une nouvelle quête, pour enfin pouvoir sortir mon cul du cul de sac du grand ressac.

Mais intéressons nous ici au visage imaginaire de Anca, la femme mystérieuse dont parle le chanteur du groupe Grand Ressac dans leur dernier Ep et qui apparaît être le point de départ de cette ballade marine musicale dont vous pourrez entendre les doux remous au Sonambule de Gignac le vendredi 28 octobre à 20H30, avec en première partie TOTUN.

Présentation officielle :

Derrière l’apparente douceur, une force tranquille. Grand Ressac propose un folk inventif qui s’aventure vers les explorations sonores de la pop électronique, vers la puissance du hip hop, vers la rudesse du blues.

Après une effervescente décennie berlinoise, Timothée Demoury (brome, bocage) a retrouvé sa quête d’épure sur les hauts plateaux de Margeride en Lozère. Son nouveau projet raconte les grands espaces, la connexion avec les éléments, la fragilité des existences, les rendez-vous manqués, la beauté du monde, peut-être aussi l’inquiétude de le voir sombrer. Les paroles, plus souvent parlées que chantées, sont en français.

On pense à Bertrand Belin ou à Rodolphe Burger, puis on oublie ces références tant l’univers de ces nouvelles chansons se révèle riche, robuste, singulier.

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