Vivre ici – Dominique Delpirou et Pedro Soler jouent la théorie du duende

Vivre ici – Dominique Delpirou et Pedro Soler jouent la théorie du duende

 

Diffusion : Vendredi 12 juillet 2024 à 08h30 et 12h30

Invité : Dominique Delpirou, écrivain et lecteur passionné

Animateur : Samuel Heyndrickx

Dans le cadre du festival off de Résurgence, Dominique Delpirou, récitant, et Pedro Soler, guitariste, nous livrent leur interprétation de “Jeu et théorie du duende” du poète et dramaturge espagnol, également peintre, pianiste et compositeur, Federico García Lorca, né en 1898 près de Grenade et assassiné par les franquistes en 1936.

Leur lecture musicale est a retrouver le vendredi 19 juillet à 20h à La Muse’Broc, lieu dont le nom résonnera à la lumière de ce texte frappant, mystique et absolu, .

Réservation possible par mail à dominiquedelpirou@hotmail.fr

La conférence “Jeu et théorie du duende” a été donnée pour la première fois à Buenos Aires en 1933. De nombreuses traductions et adaptions sont disponibles, notamment celle de Tristan Ranx, rééditée en 2014.

https://www.academia.edu/9119578/Le_jeu_et_la_Théorie_du_duende_de_Federico_Garcia_Lorca

“Nous ne donnerons donc pas ici de définition non poétique du duende, tout au plus des indices et
des lignes de fuite, car le duende s’efface devant toute classification, devant toute loi, devant toute morale, le duende est cet espace qui se trouve entre les barreaux des prisons, il est à la frontière du crime et de la liberté, il a la beauté d’une larme, la beauté d’une vague d’Hosukai et la chaleur d’un poignard que l’on retire d’un ventre. Lorsqu’on veut enfermer le duende dans une définition, on invente le Code pénal.”

“Pour Lorca, il existe trois forces à l’origine de la créativité :
celle de l’ange, qui nait de la lumière, mystique et extatique ;
celle de la muse qui nait de la forme, païenne et sensuelle ;
et celle du duende de qui nait de la mort, primordiale et orgiaque.
Le duende, est créateur et destructeur à la fois, il est la roue de Fortune, le svastika indien.”

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