Florensac. Ils s’invitent à la présentation du premier projet de bassine héraultais

Florensac. Ils s’invitent à la présentation du premier projet de bassine héraultais

20/06/23

Reportage

 

Les titres de ce journal local :

Dans l’Aude, des militants mobilisent la population contre un projet de l’entreprise Orano chimie Enrichissement, dans le cadre d’une enquête publique autour du stockage des déchets nucléaires, relate le média Actu.fr

Le Secours populaire lance sa campagne pour les vacances d’été.

Des militants écologistes et agriculteurs se sont invités lundi 19 juin 2023 à la présentation au monde agricole d’un projet de retenue d’eau porté par le Département de l’Hérault. Robert Martin s’est rendu sur place.

Yvon Pellet, conseiller départemental en charge de l’agriculture dans l’Hérault, a présenté le projet de retenue d’eau de Florensac, lundi 19 juin 2023. Deux autres présentations de projet de bassines sont prévues dans les prochains jours.

 

Le collectif Libre Pensée de Béziers et ses environs dépose un nouveau recours en justice contre un arrêté de la mairie de Béziers qui annualise l’installation de la crèche de Noël dans la cour d’honneur de la mairie, malgré les condamnations en justice.

Une journée sur l’obésité et la pauvreté, vendredi 23 juin, à Montpellier.

Et l’entreprise à but d’emploi de Lodève, L’Abeille Verte, souffle sa première bougie, vendredi 23 juin.

 

 

Zoom sur le projet de retenues d’eau dans l’Hérault

Une grande partie du département de l’Hérault reste en alerte concernant les niveaux des cours d’eau et des nappes souterraines, malgré les récents orages qui se sont multipliés.

 

Cord’Eau 34

Face à ce constat, une vingtaine de collectifs héraultais, dont Alternatiba Montpellier, la Confédération paysanne, ou encore les associations Œuvre d’eau à Lodève et Soulèvement de la terre à Bédarieux, se rassemblent pour décider et agir collectivement pour défendre la ressource en eau.

Une cinquantaine de membres du collectif Cord’Eau 34 se sont invités à une réunion de présentation du projet de retenue d’eau à Florensac, lundi 19 juin 2023.

 

C’est ainsi qu’est né le réseau ou le collectif La Coord’eau34. Dans leur viseur : le plan irrigation, acté en février par le Conseil Départemental de l’Hérault. Et notamment la création de neuf retenues d’eau hivernales, de plusieurs hectares.

Le conseiller départemental de l’Hérault en charge de l’agriculture, Yvon Pellet, se défend de toute ressemblance avec les méga bassines qui font débat au niveau national.

Les retenues d’eau en projet dans l’Hérault ne capteraient pas directement l’eau dans les nappes souterraines, mais dans les fleuves : le Rhone, l’Orb ou encore l’Hérault.

 

Deux autres réunions fin juin

Une cinquantaine de membres du collectif Cord’Eau 34 se sont invités à une réunion de présentation du projet de retenue d’eau à Florensac, lundi.

Deux autres réunions de présentation sont prévues lundi 26 juin 2023, à 18h, à Coulobres, et jeudi 29 juin, à 18h, à Magalas.

Un reportage de Robert Martin.

 

 

« Place au terroir en Val d’Oc » un été pour se délecter dans les villages de la Vallée de l’Hérault

« Place au terroir en Val d’Oc » un été pour se délecter dans les villages de la Vallée de l’Hérault

Diffusion : le 16 juin 2023 à 17h et rediffusion : le 17 juin 2023 à 10h

Animatrice radio : Marie Laloum

Cette émission est enregistrée en direct de la cave Fonjoya à Saint-Saturnin de Lucian pour le lancement de la saison touristique de Saint-Guilhem le désert- Valléé de l’Hérault. « Place au terroir » ce sont des soirées tout l’été qui font honneur à des producteurs locaux. Au rendez-vous des animations et des dégustations dans des lieux bucoliques pour se rencontrer en Val d’oc dans 20 communes du territoire.

 

Autour du plateau radio, en première partie :

Florence Quinonero : Maire de Saint-Saturnin-de-Lucian
Caroline Maury : Directrice Générale Adjointe de la Communauté de Communes Vallée de l’Hérault
Fabienne Barrère-Ellul : Directrice de l’Office de tourisme St Guilhem le désert- Vallée de l’Hérault

Musique : Laurent Cavalié – Joia

Autour du plateau radio, en deuxième partie :

Claude Carceller : Président de l’Office de Tourisme Intercommunal Saint-Guilhem Vallée de l’Hérault
Marc Delieuze : Président de la cave Fonjoya qui regroupe depuis 2018 les caves coopératives de Saint-Saturnain de Lucian et de Saint-Felix de Lodez
Bernadette Gazel : Présidente de l’association « Pierre et Soleil » qui organise le Sentier des poètes. La remise des prix a lieu le 19 juin.

Début des festivités Place au terroir, le 22 juin !

Programme Place au terroir

Plus d’informations 

Glou glou – Les bons vivants

Glou glou – Les bons vivants


 
Diffusion : Vendredi 7 juin 10h

Rediffusion : Dimanche 9 juin 19h15

 

Pour clôturer la saison, Glouglou est enregistrée en public dans le jardin du Picamandil, bar à vins et cave à manger à Puissalicon. L’occasion de rassembler des bons vivants, de faire un retour sur le 1er salon des vins nature de Puissalicon, qui s’est tenue le 7 mai 2023 et de prendre des nouvelles des vignerons de ce coin-là de l’Hérault, entre Faugères, Béziers et Roquebrun. Interviews, carte postale sonore, chronique…. Embarquez avec les bons vivants !

Avec par ordre d’apparition au micro : Frédéric Lamboeuf (Picamandil), Rebeca Lamboeuf (La Fornada), Sébastien Riberprey et Eric Verlet (festival Les Bons Vivants), Sébastien Barrier (artiste), Jeff Coutelou (Mas Coutelou), Sara et Charles MAckay (Domaine Obrière), Vincent Augé (Mas des Mesures), Jean-Miche Favier (éleveur bovin – L’empreinte bio), Carole et Corinne Andrieu (Clos Fantine), Alix Roque (Domaine Clovallon), Thierry Guichard (La Part de l’Ange), Sybil Baldassare (La Graine Sauvage), Gauthier Ollivier (Domaine Meïgoon) et Joe Jefferies (Domaine Bories Jefferies).

Rediffusion – Jeff Coutelou

Rediffusion – Jeff Coutelou


 
Diffusion : Vendredi 12 mai 10h

Rediffusion : Dimanche 14 mai 19h15

 

Plus qu’un vigneron, Jeff Coutelou est un artiste. Les grappes de Macabeu lui font penser à des sculptures de Botero, il dit que pour vinifier il faut avoir l’inspiration et sa soif de créativité est insatiable. Il cultive 13 ha de vignes à Puimisson et propose à chaque millésime une dizaine de cuvées, pas toujours les mêmes, sans compter les quinas, grappa et autres gins grâce auxquels il pousse encore plus loin le génie de la transformation.
Pionnier de la culture bio et de la vinification nature (depuis 1987 !), il continue, contre vents et marées, à creuser ce sillon, plante et replante des haies, crée des mares et célèbre le vivant avec, au milieu de ses vignes, un totem de la biodiversité. Chez lui, tout tient dans un adage très simple : « du raisin, du travail et de l’amour ».  Autrement dit, laisser faire la nature tout en gardant un œil pour observer, un palais pour goûter, une main pour aider et accompagner et un cœur
pour partager…
L’émission a été diffusée pour la première fois en juin 2019. Jeff Coutelou est accompagné en studio par Frédéric Lamboeuf, le Picamandil à Puissalicon.

Glou glou – Tom Gautier et Miha Trifa

Glou glou – Tom Gautier et Miha Trifa

 
Diffusion : Vendredi 14 avril 10h

Rediffusion : Dimanche 16 avril 19h15

C’est l’histoire d’une rencontre, où l’on constate qu’il nous manque toujours quelque chose, un savoir-faire, un élan, une force et que c’est par l’entremise d’un ou d’une autre qu’on devient véritablement soi-même et qu’on ose aller au-delà du connu. Ces deux-là seraient-ils devenus vignerons, ce qui sonne aujourd’hui comme une évidence, si leurs chemins ne s’étaient pas croisés ?

C’est l’histoire d’un amour, grâce auquel on se sent plus fort, grâce auquel tous les rêves sont permis, grâce auquel nul obstacle ne semble insurmontable.

Un amour aussi pour ce pays, ces hauts-cantons de l’Hérault, entre Orb et Mare, ce carrefour entre mer et montagne, où les paysages sont toujours changeants, jamais figés, entre deux influences, où même la roche semble vivante, pleine de souplesse, symbole d’une vie ouverte aux possibles.

C’est l’histoire d’un amour pour cette plante, la vigne, qui les habite, les hante, les relie. Une liane qui jour après jour fait un peu plus corps avec leurs bras, leurs mains, leurs rêves, leurs inquiétudes. Ils la taillent, la sculptent, la bichonnent, l’observent, la dessinent.

C’est l’histoire d’une activité qui semble réunir toutes leurs désirs d’être au monde. Faire du vin ce n’est pas que la réalisation d’un produit, c’est aussi un engagement politique, écologique, une manière d’habiter un territoire, c’est de la géographie, de la musique, de la psychologie, de la métaphysique.

C’est l’histoire de deux cœurs purs qui ont décidé de ne pas compter sur le système mais qui sont portés par le génie des fleurs et quelques bonnes étoiles.

 

Tom Gautier et Miha Trifa, Domaine L’Absurde Génie des Fleurs, sont dans Glouglou en compagnie de Corine Escaffit (Au vin vivant, Sète) et Frédéric Lamboeuf (Picamandil, Puissalicon)

Glou glou – Marc Castan

Glou glou – Marc Castan

 

Diffusion : Vendredi 10 mars 10h

Rediffusion : Dimanche 12 mars 19h15

 

C’est à une émission entièrement hors les murs des studios que nous vous proposons en ce mois de mars, en balade et reportage.

Nous allons partir dans la cave et les vignes de Marc Castan à La Palme, près de l’étang de Leucate, dans l’Aude, au nord de l’appellation Fitou.

Nous allons évoquer le parcours de Marc, la reprise des vignes du grand-père il y a 20 ans, les débuts en cave coopérative, puis le choix en 2008 de s’installer, de créer son Domaine, Mamaruta (qui veut dire « coccinelle » en roumain), de passer tout de suite en bio et très vite en vinfication sans intrant.

Nous visiterons la cave puis partirons dans la camionnette de Marc à la découverte d’une de ses vignes de syrah, entourée de roseaux, dans un paysage de lagune, et à côté de laquelle pâture un troupeau de vaches highlands. Car Marc est aussi devenu éleveur, pour trouver un meilleur équilibre à la vigne.

Nous finirons par une dégustation des vins de Marc Castan, dans un futur haut lieu, à n’en pas douter, des vins vivants à Narbonne, La Part de l’Ange, de notre chroniqueur Thierry Guichard, qui doit ouvrir ses portes le 11 avril.

 

 

Glou glou – Christophe Bousquet

Glou glou – Christophe Bousquet

Diffusion : Vendredi 10 février 10h

Rediffusion : Dimanche 12 février 19h15

Ce mois-ci je vous emmène dans le massif de la Clape, à Narbonne, à la rencontre de Christophe Bousquet, domaine Pech Redon.

Mais l’histoire ne commence pas la, elle commence à Jonquières, où Christophe Bousquet a grandi, dans une famille de viticulteurs. C’est avec ses parents qu’un jour de 1988 il a fait le grand saut sur ce rocher qui surplombe la mer, pour réaliser son rêve, faire son vin.
Depuis le domaine Pech Redon est devenu une référence et Christophe Bousquet n’a eu de cesse d’approfondir une approche naturelle de la vigne. Il évoque sa manière de planter des haies en déplaçant des arbres, ce que la biodynamie lui a apporté dans le travail des sols, et le retour des troupeaux de brebis dans la Clape.

En compagnie de Thierry Guichard, La Part de l’Ange et Frédéric Lamboeuf, Le Picamandil.

Glou glou – Gauthier Ollivier

Glou glou – Gauthier Ollivier

 
Diffusion : Vendredi 13 janvier 10h

Rediffusion : Dimanche 15 janvier 19h15

En ce début d’année 2023, je vous emmène dans la vallée de l’Orb, à la rencontre d’un vigneron qui vient de faire le choix de se réinstaller, quittant ses premières vignes à Berlou, près de St Chinian, pour travailler 3 ha d’un seul tenant, à Lugné, hameau de Cessenon-sur-Orb et vinifiant à Roquebrun.

Gauthier Ollivier aurait dû être caviste en Seine-et-Marne, comme son père. il aurait dû reprendre l’affaire familial. Il y a même travaillé quelques années. Mais un jour il a voulu faire son vin, et n’en faire qu’à sa tête. Il s’est inscrit au BPREA d’Agropolis à Montpellier, s’est mis à chercher des vignes, est tombé amoureux d’une « carte postale » à Berlou, vivait d’abord en caravane, expérimentait tout tout seul, des macérations, des vins sous voile, des pet nat, des pressurages directs, demandant quand même moult conseil aux vignerons plus aguerris qu’il croisait.

6 ans après, son projet de vie et de vigne se nomme Meïgoon, qui veut dire « ivre de vin » en persan et lui a été soufflé par Sara, sa femme d’origine iranienne. Ensemble, ils ont décidé de se poser pour de bon, et il semblerait bien qu’ils aient trouvé le bon endroit….

En compagnie de Corine Escaffit (Cave Au Vin Vivant à Sète) et Frédéric Lamboeuf (Picamandil à Puisalicon)

Glou glou – Sandro Trescol

Glou glou – Sandro Trescol

Diffusion : Vendredi 9 décembre 10h

Rediffusion : Dimanche 11 décembre 19h15

C’est l’histoire d’un homme qui a 3 pères. Le premier, qui le voyait plutôt professeur de géographie, mais qui, sans en mesurer les conséquences, l’a confié à un ami vigneron. Le deuxième, cet ami en question, qui l’a emmené avec lui dans les vignes mais qui ne voulait surtout pas que ce fils quasi adoptif devienne vigneron. Le troisième, qu’il a rencontré grâce au bon coin, à qui il a acheté des vignes sans même aller les voir, qui lui a transmis son bébé et lui a permis de s’installer.

Sandro Trescol, la trentaine, vigneron à Causse-Veyran depuis deux ans, est le fruit de cette triple filiation. Il a fallu ces trois strates emmêlées, comme un sol vivant, pour que pousse le vigneron accompli et déterminé qu’il est aujourd’hui.

A croire qu’on n’en finit jamais de jouer au père et au fils. D’ailleurs c’est en pensant à ses enfants, au monde qu’il va leur laisser et dans lequel ils vont devoir grandir, qu’il a construit sa manière de travailler dont le fil à plomb est une sobriété radicale qu’il pratique depuis de nombreuses années, bien avant que cela devienne une injonction gouvernementale. Avant de consommer de l’énergie ou d’utiliser une machine, Sandro se demande si il ne peut pas faire autrement. Et le voilà qu’il encuve les raisins à la main, les foule avec les pieds, met en bouteille par gravité, démarche lui-même clients, cavistes et supermarchés, refusant d’envoyer son vin à l’autre bout du monde…

Il faut dire que l’énergie lui brûle les doigts. Ses pères ont dû lui bâtir une centrale interne, en ont fait un ogre, un peu punk un peu philosophe, un ogre qui bouffe la vie, tantôt avec gourmandise en cuisinant des repas gargantuesques qui s’étalent sur deux jours, tantôt avec rage, pour dénoncer l’absurdité du monde. Un ogre dont la radicalité n’a d’égale que la générosité.

En compagnie de Corine Escaffit (Cave Au Vin Vivant à Sète) et de Thierry Guichard (La Part de l’Ange à Valras-Plage)

Glouglou – Nicolas et Karine Mirouze

Glouglou – Nicolas et Karine Mirouze

 
Diffusion : Vendredi 11 Novembre à 10h

Rediffusion : Dimanche 13 Novembre à 19h15

Pour cette deuxième émission de la saison, nous allons à la rencontre de Nicolas et Karine Mirouze, Château Beauregard-Mirouze à Bizanet (11).
On parle d’un château pinardier, transmis de génération en génération depuis 150 ans, d’une vigneronne dont les enfants ne voulaient pas reprendre et d’ un de ses petit-fils, qui ne connaissait rien au vin, mais dont la moitié était tombée amoureuse de l’endroit.
On y parle d’une transformation radicale des méthodes culturales, d’une surface passée de 50 à 25 ha, et des 15 années nécessaires pour arriver au bout de la transformation et du projet.
On se balade dans ce lieu magnifique, du chai aux vignes lovées dans des écrins du massif de Fontfroide, des projets qui fourmillent encore chez ce couple de vignerons passionnés et passionnants.
En compagnie des chroniqueurs Thierry Guichard (La Part de l’Ange) et Frédéric Lamboeuf (Picamandil).
*****

C’est l’histoire d’une transmission. D’un château pinardier, passé de génération en génération dans une famille de Lézignan-Corbières, une histoire qui aurait pu s’arrêter là, à la fin du XXème siècle, quand faire du vin ne faisait plus tant vibrer que ça.

Ou plutôt c’est l’histoire d’un défricheur, pas d’un héritier, mais d’un bâtisseur, Nicolas Mirouze, capable de se mettre à l’informatique alors qu’il n’y connait rien et d’écrire un livre au bout de 6 mois sur Java, le langage majeur pour le développement d’applications, capable de se mettre au vin à la suite de ses ancêtres et de se dire qu’il va tout changer ou presque, la surface, le mode de culture, le type de vinification…

A moins que ce ne soit l’histoire des pièces rapportées tombées amoureuse de ce Domaine. Il y a d’abord eu le grand-père, professeur de médecine, qui a soutenu sa vigneronne de femme, attaché aux lieux au point d’y avoir élu domicile pour le repos éternel. Et puis aujourd’hui il y a Karine, la bordelaise aux racines espagnoles, sans qui Nicolas n’aurait jamais regardé le Château comme un possible pour lui, qui a redécouvert son patrimoine familial grâce à ses yeux à elle.

Finalement c’est peut-être ça, l’histoire d’un regard, un regard amoureux, entrelacé, sur la vie, ses rebonds et ses projets ; un regard affûté, novateur, affirmé sur l’agriculture et ses évolutions ; un regard généreux et utopique sur l’avenir, envisagé en partage et en collectif ; un regard sur les Corbières, un balcon sur le massif de Fontfroide, sa garrigue, ses pins, ses chênes verts, kermès, son ciste, sa bruyère…. C’est l’histoire d’un beau regard…