Le Magazine Vivre ici de ce jour sera consacré à René-François GREGOGNA qui se disait peintre, « mec-créant », « anartiste ».
Pour évoquer l’artiste, son œuvre, et les activités de l’Association des Amis de René-François GREGOGNA, Jean MONTUSSAC reçoit Moni GREGO, sa fille ainée et Claude CHEVALIER qui fut sa compagne piscénoise.
Pour retrouver ou découvrir son œuvre, 4 expositions seront, en 2024, proposées au public. A peine close « Bestières » accueillie à l’Hôtel Flottes de Sébasan de Pézenas, trois autres seront successivement présentées au Domaine de la Croix Gratiot : « Horizons », du 2 mars au 13 mai, « Personnages » et « Grégoslavie » ensuite.
Pour tout renseignement complémentaire :
Tél. 04 48 08 49 61 ou 04 67 25 27 88. Page facebook Les amis de René-François Grégogna :
https://www.facebook.com/people/Les-amis-de-Ren%C3%A9-Fran%C3%A7ois-Gr%C3%A9gogna/100063832190461/
Le 4 mars 2004, voilà tout juste vingt ans, Claude Nougaro nous quittait pour toujours, nous laissant pour tout héritage, de magnifiques chansons dont la plupart sont de brillantes adaptations de standards de jazz qui ont grandement inspiré le troubadour toulousain. Pour la première partie de cet hommage, nous reviendrons sur les années 60 et les débuts jazzistiques de Claude Nougaro avec notamment des tubes comme « Armstrong », « Le jazz et la java », « A bout de souffle » et bien d’autres encore. C’est surtout l’occasion d’entendre en parallèle les originaux de ces standards et les adaptations réalisées par Claude Nougaro.
L’émission EAU A LA BOUCHE de ce mois de MARS 2024 vous propose un focus sur la journée mondiale du nettoyage numérique qui aura lieu le 16 mars prochain. Pour en parler, nous rejoignons l’association Cebenna et Karen SULTER, responsable pédagogique. Elle nous parle de la Digital Clean Up Week que Cebenna propose au 11 au 15 mars 2024.
En seconde partie d’émission, vous retrouvez les habituelles ChronikNAT’, des chroniques 100% Nature proposées et réalisées par les étudiant.e.s du BTS GPN de l’école Pôle Sup Nature de Montpellier.
Chloé présente les gravelots, des oiseaux pélagiques de Normandie
Esteban nous parle des aloses, un poisson migrateur qui arrive de la mer et remonte les cours d’eau pour s’y reproduire
Illiona est allée rencontrer Nicolas HIREL, conservateur de l’aquarium Planet Océan Montpellier
L’émission 100% radio nature EAU A LA BOUCHE a tous les mois pour sujet le Vivant, la biodiversité ou les milieux naturels situés non loin de chez vous. Elle donne la parole à celles et ceux qui agissent pour sensibiliser, informer, préserver ou protéger la Nature.
Elle est diffusée sur plusieurs radios associatives de l’Hérault, du Sud-Aveyron et du Tarn :
Radio Pays d’Hérault / RPH Sud (www.rphfm.org) – Le 1ier lundi du mois à 10h, en rediffusion le samedi suivant à 18h
Le 4 mars 1948, voilà exactement 76 ans, s’éteint à Ivry Sur seine Antonin Artaud à l’âge de 51 ans. Tout jeune quand il arrive à Paris, il se sent poète et se veut poète. Il sait dessiner aussi et regarde la peinture d’un œil averti. Il est très beau et désire devenir comédien. Il sera tout cela et plus encore, tour à tour poète bien sûr mais aussi dessinateur, essayiste, écrivain, acteur et théoricien du théâtre.
Toute sa vie, Artaud aura tenté de transformer de fond en comble la littérature, le théâtre et le cinéma. Poésie, mise en scène, drogue, pèlerinages, dessin et radio, chacune de ces activités a été un outil entre ses mains, « un moyen pour atteindre un peu de la réalité qui le fuit ».
Taraudé depuis son adolescence de troubles d’origine nerveuse Il combattra par de constantes injections de médicaments ces maux de tête chroniques. Cette omniprésence de la douleur influera sur ses relations comme sur sa création. Il sera interné en asile pendant près de neuf ans, subissant de fréquentes séries d’électrochocs.
Antonin Artaud,
à écouter ce jeudi 4 mars à 8h45 , rediffusion 18h15
Sur l’intro pendant ta lecture de la lettre de Rimbaud, vous pourrez entendre une improvisation au saxophone soprano de Armel autour du thème Yèkèrmo Sèw de Mulatu Astatke.
Puis les disques:
Mulatu Astatke – Mulatu (Mulatu of Ethiopia)
Tlahoun Gésséssé – Alègntayé (Ethiopian Urban Modern Music Vol. 4: Tlahoun Gésséssé (1940-2009)
Ethioda + Mac Singe – Le Singe et la Hyène (Timkat)
Ahmara Wedding Songs – Mehedwa New
Hailu Mergia – Hari Meru Meru (Hailu Mergia & His Classical Instrument / Shemonmuanaye)
Mulatu Astatke / The Heliocentrics – Addis Black Widow (Inspiration Information 3)
Bonus Tracks:
Mahmoud Ahmed – Erè Mèla Mèla / Mètché Nèu
Mahmoud Ahmed – Sidetegnash Negn
Présentation officielle ETHIODA
Ethioda revisite le jazz éthiopien à travers des compositions originales et des arrangements de musiques traditionnelles éthiopiennes.
Le groupe instaure une transe qui devient le fil rouge de leurs concerts. L’Ethio Jazz, dont l’âge d’or se situe dans les années 70, laisse resurgir des sonorités orientales surprenantes sur des rythmiques funky, reggae et latin-jazz rappelant la musique africaine. Les musiciens se livrent sans limite dans leurs improvisations, créant des ambiances electro aéri ennes et des grooves qui entrainent immédiatement le public dans la danse. Les concerts d’Ethioda sont une véritable invitation au voyage, l’occasion de découvrir ou redécouvrir la musique éthiopienne, avec un regard original et actuel.
Ethioda s’inspire des grooves d’Abyssinie et propose une fusion originale, à la croisée du jazz, du rock et des musiques africaines. Cette aventure humaine et musicale a commencé en 2010, à l’initiative du pianiste et compositeur Daniel Moreau.
Dans une de nos précédentes émissions avec Sara de Radio Onda Païs nous avons exploré les liens existant entre le Reggae et l’Ethiopie, ce pays qui fut un empire faste et respecté, et qui a travers ses figures politiques a défendu sa vision d’un monde en paix, une Éthiopie éloignée des devinettes éthipionnes vaseuses où chaque réponse implique un grain de riz.
Il est un auteur célèbre du XIXème qui n’a pas aidé à inscrire dans nos têtes la richesse d’un tel pays, lui qui a passé beaucoup de temps à se lamenter sur son sort et à dénigrer ces terres, alors qu’il sortait avec une abyssienne et marchandait comme il pouvait
voici une des dernières lettres qu’il a adressé à ses proches avant de mourir :
« A présent, je suis condamné à errer, attaché à une entreprise lointaine, et
tous les jours je perds le goût pour le climat et les manières de vivre et même la
langue de l’Europe. Hélas ! à quoi servent ces allées et venues, et ces fatigues et ces
aventures chez des races étranges, et ces langues dont on se remplit la mémoire, et
ces peines sans nom, si je ne dois pas un jour, après quelques années, pouvoir me
reposer dans un endroit qui me plaise à peu près et trouver une famille, et avoir un
fils que je passe le reste de ma vie à élever à mon idée, à orner et à armer de
l’instruction la plus complète qu’on puisse atteindre à cette époque, et que je voie
devenir un ingénieur renommé, un homme puissant et riche par la science ? Mais qui
sait combien peuvent durer mes jours dans ces montagnes-ci ? Et je puis disparaître,
au milieu de ces peuplades, sans que la nouvelle en ressorte jamais.
Vous me parlez des nouvelles politiques. Si vous saviez comme ça m’est
indifférent ! Plus de deux ans que je n’ai pas touché un journal. Tous ces débats me
sont incompréhensibles, à présent. Comme les musulmans, je sais que ce qui arrive, et c’est tout.
La seule chose qui m’intéresse, ce sont les nouvelles de la maison et je suis toujours heureux à me reposer sur le tableau de votre travail pastoral. C’est dommage qu’il fasse si froid et lugubre chez vous, en hiver ! Mais vous êtes au printemps, à présent, et votre climat, à ce temps-ci, correspond avec celui que j’ai ici, au Harar, à présent.
Ces photographies me représentent, l’une, debout sur une terrasse de la maison, l’autre, debout dans un jardin de café ; une autre, les bras croisés dans un jardin de bananes. Tout cela est devenu blanc, à cause des mauvaises eaux qui me servent à laver. Mais je vais faire de meilleur travail par la suite. Ceci est seulement pour rappeler ma figure, et vous donner une idée des paysages d’ici.
Au revoir,
Harar, le 6 mai 1883 »
Arthur Rimbaud
Comme quoi de sauteries poétiques avec Verlaine à la vie éthiopienne il n’y a qu’un pas !
Invité : Michel Wolkowitsky, directeur de l’Abbaye de Sylvanès, Centre culturel de rencontre
Diffusion : vendredi 1 mars 2024 10h00
Re-diffusion : dimanche 3 mars 2024 19h15
Animations : Alix Audurier-Cros et Hubert de Bon
Technique: Axel Sauvajon
Aujourd’hui, nous invitons Michel Wolkowitsky, directeur de l’Abbaye de Sylvanès, Centre culturel de rencontre, maire de Sylvanès. Passionné par la musique depuis sa jeunesse, historien de l’art, formation au Conservatoire à Toulouse et à l’Institut pontifical de musique sacrée à Rome,enseignant (chant), il s’est lancé avec le frère dominicain et compositeur André Gouzes dans la restauration de l’abbaye de Sylvanès, il y 50 ans.
Datant du XIIème siécle, classée monument historique depuis 1862, l’abbaye est maintenant le siège d’un centre de culture, d’art et de spiritualité, proposant des stages de pratique artistique, des colloques et organisant un festival annuel. Labellisé en 2015 Centre culturel de rencontre, le thème du centre est « Musiques et dialogue de cultures« . Il accueille des artistes et créateurs en résidence, et de nombreux stagiaires, environ 500 par an. Au total, une trentaine de concerts sont donnés pendant le festival en été. M. Wolkowitsky a développé des échanges avec des musiciens de tous les pays du monde notamment de Chine, du Japon, d’Afrique noire, du Moyen-Orient et évidemment de la zone méditerranéenne.
L’acoustique de l’église – qui est encore une église paroissiale – est remarquable du fait de sa nef unique; elle permet une expression exceptionnelle de la musique vocale.
Située en zone rurale, avec une vocation affirmée de formation, une chorale de 200 élèves a été créée avec les écoles de tous les villages de la Communauté de Communes Monts, Rance et Rougier dans le sud de l’Aveyron qui donne un spectacle à la fin de chaque année scolaire.
M. Wolkovitsky décrit ses autres activités en Coeur d’Hérault: direction du programme de musique baroque et vocale de Saint-Guilhem-le-désert ainsi que le festival d’art lyrique de Pézenas avec une « master-class » deux fois par an.
Il nous invite tous et toutes au nombreux concerts de la 47ème édition du Festival de Sylvanès (14 juillet – 1 septembre 2024) qui célébreront cette année la femme: créatrice, interprète, inspiratrice…
Diffusion : Vendredi 1er Mars 8h30 et 12h30 – Rediffusion samedi 2 mars 12h30
Animateur : Robert Martin
Invité.e.s : Michèle, Jean et Didier de l’association « En Vie à Béziers ».
Ils nous présentent cette association bien connue des auditrices et auditeurs de RPH et nous parlent des projets en cours.
Une association qui fête ses 10 ans, qui ne les a pas vu passer, en diffusant des centaines d’articles (www.envieabeziers.info) , des dizaines d’évènements, des dizaines d’émission radio (https://www.rphfm.org/tous-les-programmes/envie-a-beziers/) à commenter l’actualité biterroise mais pas que, depuis que le Baron noir s’est installé à l’Hôtel de ville de Béziers.
Envie à Béziers a besoin d’argent pour rénover son site et organise pour cela un Loto « artistique »
ledimanche 3 mars de 15h30 à 18h. Accueil dès 15 h avec la buvette – 10 quines, 20 euros les 6 cartons.
Avec la participation des comédiens Denise Barreiros et Pierre Astrié, des nommeurs Hubert Fleury et Patrice Baccou.
Seront mis en lots, les œuvres des plasticiens Abad, Anbart, Davit, Griggio, Cécile Pleignet, Sellenet et Soual ; un dessin, extrait de la page de garde de l’album « Pépé Malin 7 d’un coup ! » d’Hugot; une photo et le livre « Chemins vers le Rocio » de Jean-Claude Martinez; votre portrait photo par Yves Le Bris, photographe, le jour même du loto.
Diffusion : jeudi 29 février 2024 à 08h30 et 12h30
Animateur : Jean-Pierre Fonollosa
Hedena est un groupe pop électro de Montpellier, Marco et David, sont les membres fondateurs, ils sont les invités de ce Magazine aujourd’hui et nous présentent l’actualité musicale du groupe.
HEDENA
Duo électro-pop d’origine italienne, HEDENA s’est forgé un son singulier – hypnotique et épique à la fois.
Résultat d’un doux mélange d’électronique et d’acoustique, leur musique se veut fédératrice, lumineuse et libératrice.
Aux confins des univers de Ry-X, Thom Yorke, James Blake, Moderat ou Son lux, la musique d’HEDENA semble ainsi s’adresser à tous, à notre infiniment intime comme à l’universel.
Des thèmes développés en quelques mots, des mélodies volontairement intemporelles, séduisantes… chacun est libre de trouver son histoire, sa vérité, sa place comme et quand il préfère.
Pop dans la mélodie omniprésente, électro dans les basses puissantes et les rythmes rapides.
Une expérience qui implique autant l’esprit que le corps.
Je vais vous parler des hommes, des normes qui font les hommes, et les défont et des luttes qu’on peut mener pour que ces normes ne soient pas une fatalité.
Sur les chemins d’Olympe – de Gouges évidemment, c’est une émission qui aime les hommes, surtout les hommes qui n’aiment pas le patriarcat.
Les hommes qui ne sont pas à l’aise dans ce système patriarcal, les hommes qui ne se reconnaissent pas dans ce système, et puis aussi, j’appelle ceux qui individuellement ne souffrent pas de ce système
à se rendre compte que collectivement, ce système est blessant, parfois humiliant, souvent violent, toujours dominant pour celles et ceux qui ne collent pas aux définitions de ce que c’est qu’être un mec.