Lodève. Ils posent la première pierre de leur habitat éco-collectif intergénérationnel !

Lodève. Ils posent la première pierre de leur habitat éco-collectif intergénérationnel !

31/05/23

Reportage

A écouter ici :

 

A Lodève, la « première pierre » du chantier de la coopérative d’habitants La Caminade, dans le quartier des Carmes, a été posée hier soir, rue de la Draille.

Le but des dix-sept coopératrices et coopérateurs (ou familles de coopérateurs) ? Développer un lieu de vie intergénérationnel, respectueux de l’empreinte écologique, via une coopérative d’habitants, basée sur la mixité sociale.

Une coopérative de 17 logements en centre-ville

Pour ces futurs habitants, au premier rang desquels, Jacques Brissaud, président de la coopérative de La Caminade, cette inauguration officielle du chantier (car celui-ci a déjà démarré et les fondations étaient visibles hier soir), cette inauguration donc, donnait l’impression de toucher au but.

 

 

Solidarité, écologie
Les 17 porteurs du projet d’habitat coopératif de La Caminade étaient heureux de poser la première pierre du chantier, rue de la Draille, mardi 30 mai 2023.

 

La solidarité est de mise, car les remous ont été nombreux, depuis six ans que le projet est né ; d’abord à Gignac, sur le principe de l’association Maisons Ecoe.

Puis à Lodève, il y a quatre ans.

 

 

Parmi les futurs obstacles des coopérateurs de La Caminade, le défi financier, reconnaît Jacques Brissaud… Un défi de plus à relever. Mais ils en ont vu d’autres ! Gaëlle Lévêque, maire de Lodève, se souvient très bien de l’arrivée du projet à Lodève, après des échecs successifs dans la vallée de l’Hérault. Une arrivée qui arrangeait tout le monde…

 

 

Cette exigence, notamment écologique, avec une réutilisation des eaux grises, par exemple, l’architecte en charge du chantier, Thomas Nougaret, du cabinet Datcha, en est témoin.

Pour Eric Suzanne, sous préfet de Lodève, quand on connaît la crise du logement, la crise environnementale avec la problématique de la gestion de l’eau, le projet de La Caminade coche toutes les cases…

Un projet qui essaime

Le projet essaime, puisqu’à quelques kilomètres de là se monte le projet de l’îlot vert de la Soulondre (qui fera très bientôt l’objet d’un reportage dans le Zoom de RPH !), autre projet d’habitat coopératif, dans la même commune !

 

Pour aller plus loin, l’interview complète de Thomas Nougaret, architecte du projet, notamment sur l’aspect de la gestion de l’eau autour du projet d’habitat :

 

Parking souterrain. Fraîchement créé, Greenpeace Sète veut amplifier la lutte locale active

Parking souterrain. Fraîchement créé, Greenpeace Sète veut amplifier la lutte locale active

25/05/23

Reportage

A écouter ici :

 

L’organisation non gouvernementale (ONG) Greenpeace crée un groupe local à Sète.

Le nouveau comité locale a déjà demandé à Greenpeace France de passer la lutte locale active de l’association Bancs Publics, à Sète, contre le projet de parking souterrain place Aristide-Briand, porté par la municipalité.

 

 

Les militants reconnaissent avoir « perdu la bataille des arbres », après que la Mairie a arraché les arbres de la place pour les replanter près du stade Louis-Michel. Ils s’unissent pour « commencer la bataille de l’eau». Ils craignent l’impact du projet de parking sur l’écosystème souterrain sétois et demandent l’application de la loi sur l’eau : une étude complète du fonctionnement des nappes phréatiques et du réseau karstique notamment.

 

 

Carole Hannequin, membre de Greenpeace Sète, Christophe Lalia et François Piettre, de l’association Bancs Publics, et Henri Loison, président du comité des usagers du Bassin de Thau du cycle de l’eau ont organisé une conférence de presse, mercredi 24 mai 2023, au Georges Hostel, à Sète, pour présenter les grands axes de ce nouveau relais.

Avec une demande commune : demander l’application de la loi sur l’eau. 

 

Les entretiens complets :

Christophe Lalia, membre de Bancs publics :

François Piettre, membre de l’association Bancs publics

Carole Hannequin, membre du groupe locale Greenpeace Sète :

 

Agde. Parents et enseignants veulent passer en Education prioritaire

Agde. Parents et enseignants veulent passer en Education prioritaire

24/05/23

Reportage

A écouter ici :

 

Plus d’une centaine d’enseignants, parents d’élèves et élus ont organisé un pique-nique solidaire pour soutenir une nouvelle fois la demande de passage en Réseau d’éducation prioritaire (Rep+).

Depuis de nombreuses années, les écoles du Centre-Ville d’Agde (Marie-Curie, Jean-Moulin, Jacques-Prévert, Frédéric-Bazille, Anatole-France et Jules-Ferry) et les deux collèges René-Cassin et Paul-Emile Victor, demandent à entrer dans l’Éducation Prioritaire (REP+) avec le soutien des parents d’élèves et de la Mairie d’Agde.

Les écoles du Centre-Ville d’Agde et les deux collèges demandent à passer en Réseau d’éducation prioritaire depuis de nombreuses années, sans succès jusqu’ici.

 

Jusqu’ici, les services de l’Éducation Nationale n’ont jamais accédé à cette requête commune.

Moyens supplémentaires

Pourtant, ces établissements se trouvent pourtant dans le périmètre du Quartier prioritaire de la Ville (QPV).

« En France, seules 500 écoles sur 6700 sont en Quartier prioritaire de ville sans être en Éducation Prioritaire, et Agde fait partie de ces 7% d’oubliés », s’agace Emmanuel Rassat, enseignant et représentant du syndicat Sud Education en Agde, que nous avons rencontré sur place, à l’occasion de ce rassemblement solidaire.

 

 

Du nouveau dans l’Éducation prioritaire cette année

Le ministre de l’Éducation Nationale, Pap Ndiaye, a annoncé début janvier 2023 une remise à plat de la carte de l’Éducation prioritaire. Les parents d’élèves et enseignants d’Agde espèrent à cette occasion passer en Rep+, et pouvoir bénéficier des moyens supplémentaires (classes dédoublées, formations…) qui leur seraient alloués pour améliorer les conditions d’enseignement.

 

Plus d’une centaine d’enseignants et parents d’élèves ont organisé un pique-nique solidaire pour soutenir une nouvelle fois la demande de passage en Réseau d’éducation prioritaire (Rep+), mercredi 24 mai 2023.

 

Ils multiplient donc les actions : réunions publiques, pétition, demande de rendez-vous, courriers à l’administration de l’Éducation nationale, au ministre, aux élus du département, aux députés…  et ce pique-nique solidaire, cordial mais déterminé.

 

 

 

Lodève. Des fouilles archéologiques démarrent avant la réhabilitation du parc

Lodève. Des fouilles archéologiques démarrent avant la réhabilitation du parc

23/05/23

Journal local

Les titres :

La justice annule la novillada de Pérols,

Un chantier de fouilles archéologiques préventives démarre à Lodève.

Un premier secrétaire général CGT élu au centre hospitalier de Clermont-l’Hérault.

Et la Ville de Montagnac recrute dans le domaine de la pré-instruction du Droit Des Sols.

 

Le journal local de 8h15 à écouter ici :

 

 

Le Journal de 9h : le maire des Matelles visé par une enquête pour « corruption et trafic d’influence »

Les titres de ce journal local :

Le groupe Nicollin visé par une enquête pour corruption aux Matelles, relate Médiapart.

Le maire de Pézenas, Armand Rivière, débouté de sa plainte en diffamation contre deux commerçantes.

Le parc municipal de Lodève, derrière la mairie, accueille un chantier de fouilles archéologique préventive, dans le cadre de sa réhabilitation.

Lodève qui est aussi bénéficiaire d’un fonds vert, avec un demi million d’euros attribué par l’État pour le projet de l’îlot vert de la Soulondre.

 

Le journal local de 9h à écouter ici :

 

 

Montagnac. Les maternelles cultivent la solidarité au jardin de la Croix Rouge

Montagnac. Les maternelles cultivent la solidarité au jardin de la Croix Rouge

17/05/23

Reportage

Le jardin de la Croix Rouge, à Montagnac, soutient les personnes en réinsertion, par l’intermédiaire du maraîchage biologique.

Horaires adaptés, vente au détail, formations en maraîchage biologique ou formations dans tout autre domaine… une vingtaine de salariés et de responsables font fonctionner ce lieu solidaire.

 

 

Maraîchers en herbe

Depuis cette année, de nouvelles pousses y ont fait leur apparition : les élèves de l’école maternelle publique Jules-Ferry de Montagnac. Ils se rendent chaque semaine avec une enseignante au jardin de la Croix-Rouge.

Les responsables du jardin leur laissent à disposition une serre dans laquelle ils apprennent à faire pousser toute sorte de légumes. Un retour à la terre qui éloigne les enfants des écrans, se félicite la directrice de l’école Magali Bilhac, qui déplore des difficultés d’apprentissage chez certains enfants qui passent trop de temps devant ces écrans.

Pour les gérants du jardin solidaire, la venue de ces jeunes élèves est un bulle rafraîchissante et un projet de plus pour faire vivre les lieux.

 

Le reportage à écouter ici :

 

 

Les élèves vont aussi participer à un concours cette année.

Cœur d’Hérault. Ils fondent un collectif local d’agriculteurs face à la grande consommation

Cœur d’Hérault. Ils fondent un collectif local d’agriculteurs face à la grande consommation

11/05/23

Entretien

Nous rencontrons aujourd’hui quatre producteurs héraultais : François Alvernhe, maraîcher à Poussan ; Guillaume Chirat, cultivateur bio entre Lavérune et Balaruc et meunier à Cournonterral ; Jean-Paul Bessiere, éleveur de brebis à Gigean ; et Thierry Arcier, vigneron à Saint-Pargoire.

Ils ont fondé un collectif local de producteurs et transformateurs. Ils se sont regroupés pour s’entraider et proposer une microfilière de consommation alternative.

 

 

Soutenir les filières locales
Nous avons rencontré les quatre producteurs héraultais dans l’une de leurs parcelles. Ils s’inquiètent des niveaux historiquement bas des cours d’eau. Autre problématique à laquelle sont confrontés ces éleveurs et cultivateurs.

 

Ces éleveurs et cultivateurs cherchent à faire soutenir leur initiative et aimeraient accueillir d’autres producteurs prêts à les rejoindre dans leur démarche.

La deuxième partie de cet entretien (diffusé en deux fois sur notre antenne) explorera les obstacles auxquels sont confrontés ces producteurs agricoles locaux dans leur démarche. Et les difficultés de se faire entendre par les décideurs et décideuses politiques. Elle sera diffusée vendredi 12 mai 2023 sur notre antenne, à 9h, 12h10 et 18h10.

 

L’entretien complet à écouter ici (diffusions samedi midi et dimanche matin à 9h10) :

 

Thierry, vigneron à Saint-Pargoire, Guillaume, cultivateur entre Balaruc et Lavérune, François, maraîcher à Poussan, et Jean-Paul, berger à Gigean, se sont associés en collectif pour valoriser la filière alimentaire locale.

 

 

Béziers. Des militants anticorrida installent des panneaux « Ville meurtrie » en entrées de ville

Béziers. Des militants anticorrida installent des panneaux « Ville meurtrie » en entrées de ville

03/05/23

Journal local

Les titres de ce journal local :

Les militants anticorrida installent des panneaux « Ville meurtrie » à Béziers.

Un partenariat entre le Département et 52 communes pour rendre les routes plus propres.

Des élections municipales à rejouer dans la commune de Caux.

Et la communauté de communes du Clermontais organise une formation sur la laïcité.

 

Le journal local de 8h15 à écouter ici :

 

Journal local de 9h

les titres de ce journal local :

Le plus haut niveau d’alerte à la sécheresse enclenchée dans les Pyrénées orientales.

Une collaboration renouvelée entre l’agence de l’eau et la chambre d’agriculture de l’Hérault.

Une nouvelle liaison pour l’aéroport de Béziers.

Un forum en ligne pour des jobs d’été dans les hauts cantons.

Le Plan local d’urbanisme intercommunal du lodévois et Larzac en consultation publique.

Et des élections municipales en approche près de Pézenas.

 

Le journal local de 9h à écouter ici :

 

 

Réforme des retraites, défense de l’hôpital… Un millier de manifestants à Lodève pour le 1er Mai

Réforme des retraites, défense de l’hôpital… Un millier de manifestants à Lodève pour le 1er Mai

02/05/23

Journal local

40.000 personnes ont manifesté dans l’Hérault pour la fête du travail, lundi 1er Mai 2023, plus de 15.000 selon la préfecture.

Dans le détail, 18.000 manifestants ont été recensés à Montpellier par les syndicats, 8.000 par la police. Plus de 10.000 personnes ont manifesté à Béziers, deux fois moins selon la préfecture. Et ils étaient entre 2.200 et 4.500 manifestants dans les rues de Sète.

Nous avons suivi le cortège de Lodève, où plus d’un millier de manifestants se sont rassemblés contre la réforme des retraites et la défense des services publics en milieu rural…

 

Le journal local de 8h15 à écouter ici :

 

Journal local de 9h

Les titres de ce journal local :

En Agde, le passage à niveau vers l’autoroute A9 est bien voué à disparaître.

On reviendra sur la mobilisation record dans l’Hérault pour un 1er Mai.

Et sur un record pour la cave coopérative des trois grappes, dans la commune du Pouget.

 

Le journal local de 9h à écouter ici :

 

 

Sète. Huguette et sa mère cherchent un logement en urgence

Sète. Huguette et sa mère cherchent un logement en urgence

27/04/23

Entretien

…avec Jean-Marie Di Pizzo, président de la Cimade de Sète, et Huguette.

 

Zoom sur la situation de Nana, une migrante originaire de Kinshasa, au Congo, qui est installée à Sète depuis 2020, avec ses trois filles, Huguette, Patricia et Davina, après avoir subi des violences au Congo.

La demande d’asile de nana a été refusée mais La Cimade de Sète, l’association d’aide aux migrants qui l’accompagne, a bon espoir de voir sa situation bientôt régularisée. En effet, Huguette vient d’avoir 18 ans en mars 2023, et sa situation devrait se régulariser prochainement.

Nana a obtenu des promesses d’emploi et n’attend plus que le précieux sésame.

 

 

Plus de logement à la fin de la semaine !

Mais le Centre d’accueil des demandeurs d’asile (Cada) ne peut plus les héberger depuis le rejet de sa demande d’asile. La famille risque donc de se retrouver à la rue si elles ne trouvent pas de solution d’ici ce week-end.

Elles cherchent donc désespérément un logement à Sète, où étudient les jeunes filles.

Huguette a accepté de nous rencontrer et de nous expliquer la situation. Egalement dans notre studio, Jean-Marie Di Pizzo, président de la Cimade de Sète.

 

Si vous avez une proposition de solution, vous pouvez appeler le : 06 68 60 69 27.

 

Un entretien complet (diffusé en deux parties, jeudi et vendredi sur notre antenne) à écouter ici :

Jean-Marie Di Pizzo, président de la Cimade de Sète, et Huguette, qui cherche avec sa famille un hébergement d’urgence à Sète ou alentour.

 

 

Ganges. Coupure, casseroles, lacrymo et annonces : retour sur la visite présidentielle dans l’Hérault

Ganges. Coupure, casseroles, lacrymo et annonces : retour sur la visite présidentielle dans l’Hérault

21/04/23

Reportage

Un millier de manifestants a accueilli le président de la République, Emmanuel Macron, à Ganges, jeudi 20 avril 2023. (photos : Carla Dieudé et Xavier Terrien).

 

Un reportage à écouter ici :

 

Ganges, 10h30, jeudi 20 avril 2023. Une heure environ avant l’arrivée du président de la République. Emmanuel Macron a choisi un collège héraultais pour annoncer plusieurs mesures pour l’enseignement, accompagné de son ministre de l’Education nationale et de la jeunesse, Pap Ndiaye, et de la secrétaire d’État chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire, Patricia Mirallès.

Le collège Louise-Michel, avec ses 625 élèves pour 24 classes, est identifié par l’Elysée comme « un établissement qui s’est saisi de ses projets [et qui] dans le cadre des conseils nationaux de la refondation territoriaux a créé une dynamique ». Exemple que le président entend généraliser.

Le président de la République Emmanuel Macron a annoncé plusieurs mesures, dont l’augmentation socle de tous les enseignants sans condition « de 100 euros à 230 euros », lors de son déplacement au collège Louise-Michel, à Ganges.

 

Coupure de courant

Une nouvelle coupure de courant à son arrivée revendiquée par la CGT, l’a forcé à improviser la réunion dans la cour du collège, le CDI étant plongé dans le noir. Il a alors annoncé un investissement de l’Etat de 3 milliards d’euros à la prochaine rentrée scolaire, notamment pour augmenter la rémunération des enseignants. Une augmentation socle, sans condition, de tous les enseignants « entre 100 et 230 euros (net) en plus par mois ».

Le président de la République Emmanuel Macron, accompagné du ministre de l’Education Pap Ndiaye et de la secrétaire d’Etat Patricia Mirallès, écoutant des élèves, des parents et des enseignants du collège Lousie-Michel, à Ganges, jeudi 20 avrils 2023.
De 100 € à 230 € d’augmentation pour tous les enseignants

Hausse accompagnée d’une augmentation supplémentaire pour celles et ceux qui accepteront le pacte (des missions supplémentaires basées sur le volontariat), qui pourrait aller « jusqu’à 500 euros par mois ».

Des annonces accueillies avec scepticisme par les enseignants sur place. « On attend de voir ! », a réagit Julien Bernard, professeur d’anglais qui a pu échanger avec le Président.

Julien Bernard, professeur d’anglais au collège Louise-Michel.
Annonce accueillie avec scepticisme

Sébastien Rome, député Nupes de la 4e circonscription de l’Hérault dont Ganges fait partie, salue lui aussi l’exemplarité du collège Louise-Michel et les projets mis en place par l’équipe enseignante, mais il dénonce ces mesures « contraignantes pour les enseignants ».

L’ancien directeur d’école avait accueilli quelques minutes plus tôt Emmanuel Macron en lui offrant un livre sur les Camisards, « qui ont combattu contre le Monarque absolu ».

 

 

Un millier de manifestants a accueilli le président de la République, Emmanuel Macron, à Ganges, jeudi 20 avril 2023.
Gaz lacrymogène vs casseroles

Pendant ce temps, un comité d’accueil d’un millier de manifestants environ attendait Emmanuel Macron dans les rues du village. Des gendarmes avaient [saisi] les casseroles de certains manifestants venant sur le site, au nom d’un arrêté préfectoral : tollé, suivi d’un démenti de la préfecture de l’Hérault dans la foulée. L’arrêté (ci-dessous) ne mentionne pas en effet le mot casserole, mais interdit sur le site les dispositifs sonores.

Recueil spécial n°56 du 19 avril 2023 by Xavier Trn on Scribd

Des casseroles sont toutefois parvenues jusqu’au rassemblement, avec des échanges par ailleurs musclés au niveau des barrages de CRS, bloquant les manifestants à quelque 500 mètres du collège. Des échanges de gaz lacrymogène, et autres lancers de pommes de terre et d’œufs ont émaillé la manifestation.

Embouteillages

Les manifestants ont ensuite bloqué l’avenue de l’Europe, vers 15h, pour gêner le retour du président de la République, provoquant quelques kilomètres de bouchons.

Mais celui-ci était déjà en route vers Pérols, pour une marche dans la ville, loin du millier de manifestants qui l’attendait.

Il a ensuite repris l’avion pour quitter le département. Laissant derrière lui « quelques »  mécontents, loin d’être apaisés…

Un reportage de Xavier Terrien et Carla Dieudé.