Plus d’une centaine d’enseignants, parents d’élèves et élus ont organisé un pique-nique solidaire pour soutenir une nouvelle fois la demande de passage en Réseau d’éducation prioritaire (Rep+).
Depuis de nombreuses années, les écolesdu Centre-Ville d’Agde (Marie-Curie, Jean-Moulin, Jacques-Prévert, Frédéric-Bazille, Anatole-France et Jules-Ferry) et les deux collègesRené-Cassin et Paul-Emile Victor, demandent à entrer dans l’Éducation Prioritaire (REP+) avec le soutien des parents d’élèves et de la Mairie d’Agde.
Les écoles du Centre-Ville d’Agde et les deux collèges demandent à passer en Réseau d’éducation prioritaire depuis de nombreuses années, sans succès jusqu’ici.
Jusqu’ici, les services de l’Éducation Nationale n’ont jamais accédé à cette requête commune.
Moyens supplémentaires
Pourtant, ces établissements se trouvent pourtant dans le périmètre du Quartier prioritaire de la Ville (QPV).
« En France, seules 500 écoles sur 6700 sont en Quartier prioritaire de ville sans être en Éducation Prioritaire, et Agde fait partie de ces 7% d’oubliés », s’agace Emmanuel Rassat, enseignant et représentant du syndicat Sud Education en Agde, que nous avons rencontré sur place, à l’occasion de ce rassemblement solidaire.
Du nouveau dans l’Éducation prioritaire cette année
Le ministre de l’Éducation Nationale, Pap Ndiaye, a annoncé début janvier 2023 une remise à plat de la carte de l’Éducation prioritaire. Les parents d’élèves et enseignants d’Agde espèrent à cette occasion passer en Rep+, et pouvoir bénéficier des moyens supplémentaires (classes dédoublées, formations…) qui leur seraient alloués pour améliorer les conditions d’enseignement.
Plus d’une centaine d’enseignants et parents d’élèves ont organisé un pique-nique solidaire pour soutenir une nouvelle fois la demande de passage en Réseau d’éducation prioritaire (Rep+), mercredi 24 mai 2023.
Ils multiplient donc les actions : réunions publiques, pétition, demande de rendez-vous, courriers à l’administration de l’Éducation nationale, au ministre, aux élus du département, aux députés… et ce pique-nique solidaire, cordial mais déterminé.
Le jardin de la Croix Rouge, à Montagnac, soutient les personnes en réinsertion, par l’intermédiaire du maraîchage biologique.
Horaires adaptés, vente au détail, formations en maraîchage biologiqueou formations dans tout autre domaine… une vingtaine de salariés et de responsables font fonctionner ce lieu solidaire.
Les élèves de l’école maternelle publique Jules-Ferry se cultivent chaque semaine au jardin solidaire de la Croix Rouge, à Montagnac.
Maraîchers en herbe
Depuis cette année, de nouvelles pousses y ont fait leur apparition : les élèves de l’école maternellepublique Jules-Ferry de Montagnac. Ils se rendent chaque semaine avec une enseignante au jardin de la Croix-Rouge.
Les responsables du jardin leur laissent à disposition une serre dans laquelle ils apprennent à faire pousser toute sorte de légumes. Un retour à la terre qui éloigne les enfants des écrans, se félicite la directrice de l’école Magali Bilhac, qui déplore des difficultés d’apprentissage chez certains enfants qui passent trop de temps devant ces écrans.
Pour les gérants du jardin solidaire, la venue de ces jeunes élèves est un bulle rafraîchissanteet un projet de plus pour faire vivre les lieux.
Nous rencontrons aujourd’hui quatre producteurs héraultais : François Alvernhe, maraîcherà Poussan ; Guillaume Chirat, cultivateur bio entre Lavérune et Balaruc et meunier à Cournonterral ; Jean-Paul Bessiere, éleveurde brebis à Gigean ; et Thierry Arcier, vigneron à Saint-Pargoire.
Ils ont fondé un collectiflocal de producteurs et transformateurs. Ils se sont regroupés pour s’entraider et proposer une microfilière de consommation alternative.
Nous avons rencontré les quatre producteurs héraultais dans l’une de leurs parcelles. Ils s’inquiètent des niveaux historiquement bas des cours d’eau. Autre problématique à laquelle sont confrontés ces éleveurs et cultivateurs.
Ces éleveurs et cultivateurs cherchent à faire soutenir leur initiativeet aimeraient accueillir d’autres producteurs prêts à les rejoindre dans leur démarche.
La deuxième partie de cet entretien (diffusé en deux fois sur notre antenne) explorera les obstacles auxquels sont confrontés ces producteurs agricoles locaux dans leur démarche. Et les difficultés de se faire entendre par les décideurs et décideuses politiques. Elle sera diffusée vendredi 12 mai 2023 sur notre antenne, à 9h, 12h10 et 18h10.
L’entretien complet à écouter ici (diffusions samedi midi et dimanche matin à 9h10) :
Thierry, vigneron à Saint-Pargoire, Guillaume, cultivateur entre Balaruc et Lavérune, François, maraîcher à Poussan, et Jean-Paul, berger à Gigean, se sont associés en collectif pour valoriser la filière alimentaire locale.
Cette visite nous invite à regarder depuis la rue la composition des façades, par une analyse de l’évolution des aspects d’un village du Pays Coeur-d’Hérault et des maisons vigneronnes du Moyen-Age à nos jours. Dominique Gannibenc brosse un tableau général de l’évolution de la viticulture en Languedoc.
Alix Audurier-Cros explique, lors d’une pause au delà du grand porche, comment les habitations du centre médiéval de Nébian, village fortifié par une imposante enceinte, étaient alignées, mitoyennes et de taille assez limitée, due aux petits moyens des habitants. Un arrêt devant les murs en moellons montre que les matériaux utilisés étaient prélevés localement (moellons de calcaire ou de basalte; galets de rivière disposés en couche ou en blocage..). Le « fruit »de la base des murs témoigne encore d’un souci de stabilité de la construction. Le « magasin » au rez de chaussée a été transformé souvent en cave puis plus récemment en logement losque la taille le permettait. L’observation de la modénature des façades a montré une certaine recherche dans les décors et compositions des portes et des baies, associée à la construction de la première couronne autour du centre-ville ancien de Nébian.
Une pause autour de la fontaine publique « hors les murs » permet d’insister sur le fait que l’eau potable était acheminée vers celle-ci depuis des sources captées proches du village et que l’eau courante moderne n’est arrivée qu’au milieu du XXe siècle dans les maisons.
Ensuite, le desserrement des habitations, à l’extérieur du village ancien, a traduit un développement économique nouveau et l’émergence de caves indépendantes des logis, phenomènes dus au développement de la monoculture de la vigne, dans la deuxième moitié du XIXe siècle.
Enfin au XXe siècle, un nouveau changement de l’habitat s’est produit avec les modifications des maisons vigneronnes (changement d’utilisation des caves en garages) dues à l’ évolution de l’agriculture et à la réduction des surfaces viticoles. La forte demande de parcelles constructibles a conduit ensuite à l’extension des zones pavillonnaires et à l’arrivée de nouveaux habitants originaires de nos villes ( « néo urbains ») ou de l’étranger, venus en touristes. Actuellement, les plans locaux d’urbanisme visent à regrouper les habitats, notamment en diminuant les tailles des parcelles pour accroître la densité et en poussant à la rénovation de l’habitat ancien.
SebCasino et GerardJugno106 ont présenté les synthés et samplers de leur expo La Chambre électrique, dans le hall de l’Alternateur, à Saint-André-de-Sangonis.
Le tiers-lieu et fablab (laboratoire de fabrication) de la vallée de l’Hérault, L’Alternateur, a lancé son événement de printemps : Musilab,du 17 avril au 27 mai 2023.
Une série d’ateliers, concerts, animations autour des rencontres entre les technologies numériques et la musique : MAO (musique assistée par ordinateur), sound design, DJing (techniques DJ)…
SebCasino et GerardJugno106 ont présenté les synthés et samplers de leur expo La Chambre électrique, dans le hall de l’Alternateur, à Saint-André-de-Sangonis.
L’Alternateur a lancé son événement de printemps : Musilab, du 17 avril au 27 mai 2023.
L’Alternateur a lancé son événement de printemps : Musilab, du 17 avril au 27 mai 2023.
Retour dans ce reportage sonore sur la soirée d’inauguration, vendredi dernier, dans cette émission en partenariat avec la communauté de communes Vallée de l’Hérault.
Un millier de manifestants a accueilli le président de la République, Emmanuel Macron, à Ganges, jeudi 20 avril 2023. (photos : Carla Dieudé et Xavier Terrien).
Un reportage à écouter ici :
Ganges, 10h30, jeudi 20 avril 2023.Une heure environ avant l’arrivée du président de la République. Emmanuel Macron a choisi un collège héraultais pour annoncer plusieurs mesures pour l’enseignement, accompagné de son ministre de l’Education nationale et de la jeunesse, Pap Ndiaye, et de la secrétaire d’État chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire, Patricia Mirallès.
Le collège Louise-Michel,avec ses 625 élèves pour 24 classes, est identifié par l’Elysée comme « un établissement qui s’est saisi de ses projets [et qui] dans le cadre des conseils nationaux de la refondation territoriaux a créé une dynamique ». Exemple que le président entend généraliser.
Le président de la République Emmanuel Macron a annoncé plusieurs mesures, dont l’augmentation socle de tous les enseignants sans condition « de 100 euros à 230 euros », lors de son déplacement au collège Louise-Michel, à Ganges.
Coupure de courant
Une nouvelle coupure de courant à son arrivée revendiquée par la CGT, l’a forcé à improviser la réunion dans la cour du collège, le CDI étant plongé dans le noir. Il a alors annoncé un investissement de l’Etat de 3 milliards d’euros à la prochaine rentrée scolaire, notamment pour augmenter la rémunération des enseignants. Une augmentation socle, sans condition, de tous les enseignants « entre 100 et 230 euros (net) en plus par mois ».
Le président de la République Emmanuel Macron, accompagné du ministre de l’Education Pap Ndiaye et de la secrétaire d’Etat Patricia Mirallès, écoutant des élèves, des parents et des enseignants du collège Lousie-Michel, à Ganges, jeudi 20 avrils 2023.
De 100 € à 230 € d’augmentation pour tous les enseignants
Hausse accompagnée d’une augmentationsupplémentaire pour celles et ceux qui accepteront le pacte (des missions supplémentaires basées sur le volontariat), qui pourrait aller « jusqu’à 500 euros par mois ».
Des annonces accueillies avec scepticisme par les enseignants sur place. « On attend de voir ! », a réagit Julien Bernard, professeur d’anglais qui a pu échanger avec le Président.
Julien Bernard, professeur d’anglais au collège Louise-Michel.
Annonce accueillie avec scepticisme
Sébastien Rome, député Nupes de la 4e circonscription de l’Hérault dont Ganges fait partie, salue lui aussi l’exemplarité du collège Louise-Michel et les projets mis en place par l’équipe enseignante, mais il dénonce ces mesures « contraignantes pour les enseignants ».
L’ancien directeur d’école avait accueilli quelques minutes plus tôt Emmanuel Macron en lui offrant un livre sur les Camisards, « qui ont combattu contre le Monarque absolu ».
Un millier de manifestants a accueilli le président de la République, Emmanuel Macron, à Ganges, jeudi 20 avril 2023.
Gaz lacrymogène vs casseroles
Pendant ce temps, un comité d’accueil d’un millier de manifestants environ attendait Emmanuel Macron dans les rues du village. Des gendarmes avaient [saisi] les casseroles de certains manifestants venant sur le site, au nom d’un arrêté préfectoral : tollé, suivi d’un démenti de la préfecture de l’Hérault dans la foulée. L’arrêté (ci-dessous) ne mentionne pas en effet le mot casserole, mais interdit sur le site les dispositifs sonores.
Des casseroles sont toutefois parvenues jusqu’au rassemblement, avec des échanges par ailleurs musclés au niveau des barrages de CRS, bloquant les manifestants à quelque 500 mètres du collège. Des échanges de gaz lacrymogène, et autres lancers de pommes de terre et d’œufs ont émaillé la manifestation.
Embouteillages
Les manifestants ont ensuite bloqué l’avenue de l’Europe, vers 15h, pour gêner le retour du président de la République, provoquant quelques kilomètres de bouchons.
Mais celui-ci était déjà en route vers Pérols, pour une marche dans la ville, loin du millier de manifestants qui l’attendait.
Il a ensuite repris l’avion pour quitter le département. Laissant derrière lui « quelques » mécontents, loin d’être apaisés…
Un feu de forêt a démarré peu après 17h, au niveau de la crête de la vallée du Bout du monde (cirque de l’Infernet), dans la commune de Saint-Guilhem-le-Désert, ce mercredi 5 avril 2023.
[MàJ vendredi 7 avril 2023] Le vent sur zone occasionné des inflammations qui génèrent beaucoup de fumée, les Canadairs ont procédé à de nouveaux largages ce vendredi. Les sapeurs-pompiers sur place continuent de traiter ces inflammations.
160 sapeurs-pompiers interviennent sur place en ce moment. D’importants moyens sont déployés dont deux Canadairs, l’accès sur le lieu de l’incendie étant très difficile.
160 pompiers et deux Canadairs
160 sapeurs-pompiers interviennent sur place en ce moment. D’importants moyens sont déployés dont deux Canadairs, l’accès sur le lieu de l’incendie étant très difficile. A 20h, les sapeurs-pompiers semblaient confiants malgré la nuit qui tombait, empêchant les avions de poursuivre leurs lâchers.
L’incendie semblait alors contenu, mais restait à éteindre.
Des lycéens bloquent depuis ce matin le lycée Simone-Veil de Gignac, ce vendredi 31 mars 2023. Ils étaient près de 200 élèves réunis devant l’établissement, à 8h. Ils sont encore une cinquantaine au moment d’écrire ces lignes.
Ils rejoignent le mouvement local, entamé les semaines passées par les lycées Jean-Moulin, à Pézenas, et René-Gosse, à Clermont-l’Hérault, suivant eux-mêmes le mouvement national.
Alors que les épreuves du bac sont terminées au sein de l’établissement, Noa, l’un des porte-paroles du blocage gignacois, entend veiller à maintenir une action de blocage « respectueuse », pour manifester contre une #RéformeDesRetraites et un usage du 49.3 qu’il estime « antidémocratique ».
Un reportage à écouter ici :
Près de 200 lycéens bloquent depuis ce matin le lycée Simone-Veil de Gignac, ce vendredi 31 mars 2023.
Une action organisée à l’initiative des lycéens, avec le soutien du syndicat CGT, contre la #RéformeDesRetraites et l’usage du 49.3 par le gouvernement pour faire passer la réforme, d’une part. D’autre part, contre la réforme du Bac et #Parcoursup.
Virginie Lou-Nony a tendu le micro aux élèves, et à leurs professeurs.
Zoom sur le projet immobilier de Saint-Christol, à Pézenas. Un projet de création d’un quartier, lancé il y a une vingtaine d’annéespar la municipalité précédente. Un projet conséquent, puisqu’il prévoit 655 logements dans sa dernière version.
Il a été remis au goût du jour l’an passé, par l’actuelle municipalité, qui a lancé une concertation publique.
Un retour en grâce du projet qui en a étonné plus d’un, car le maire actuel, Armand Rivière, faisait partie des opposantsau projetlorsqu’il était dans l’opposition.
Armand Rivière, maire de Pézenas, défend un projet Saint-Christol hérité de la précédente municipalité mais « réorienté »…
En 2019, par exemple, la liste Ozons Pezenas, menée par Armand Rivière, en préparation des élections municipales, qualifiait même d’« hérésie » le nombre de logements prévus, soit 700 à l’époque.
Un paradoxe que l’élu explique par la volonté d’éviter un surendettement que coûterait selon lui l’abandon du projet.
« Ecocide »
Un argument financierqui laisse de marbre les opposants au projet.
Parmi eux, les membres du collectif Pour un autre projet Saint-Christol, qui prépare une réunion publique mercredi 29 mars 2023, au café Ciboulette&Chocolat, à Pézenas : des habitants qui ne comprennent pas que la mairie reprenne ce projet qu’ils qualifient toujours d’écocide et d’aberration.
Un reportage à écouter ici :
… »Pas du tout ! », rétorquent les membres du collectif citoyen Pour un autre projet Saint-Christol, qui dénoncent une « aberration » « écocide ».
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