Mais Lodève a été l’an passé le premier territoire d’Occitanie pour expérimenter le dispositif Territoire zéro chômeur longue durée (TZCLD), soutenu et financé principalement par l’Etat.
Un an, c’est l’heure d’un premier bilan. Un reportage de Robert Martin.
Quarante-trois conseillers municipaux, sur quarante-cinq présents, ont approuvé la poursuite de la réflexion sur ce projet, lors d’une réunion commune, vendredi 12 mai 2023, à Octon, selon le quotidien Midi Libre.
Mais qu’en pensent les habitants de ces communes rurales à l’identité affirmée ?
Elément de réponse avec Blanche Gabriel, qui est allée à leur rencontre pour écouter ce qu’ils en pensaient… Voici le résultat de ce micro-trottoir (attention ce panel n’est pas représentatif)…
Une trentaine de personnels du centre hospitalier de Clermont-l’Hérault a débrayé pendant quelques minutes, à 13h20, ce mardi 6 juin 2023.
Manque de personnel et de matériel
Elie Mazzarone, secrétaire général de la CGT du centre hospitalier de Clermont-l’Hérault, dont une partie du personnel a débrayé pendant quelques minutes, ce mardi midi, pour dénoncer notamment le manque de personnel et de matériel dans l’établissement clermontais.
Les syndicat CGT et FO tiendront un comité exécutif vendredi 23 juin 2023, qui décidera des actions futures apportées au mouvement.
Invités : Laurent Paya et les élèves du lycée agricole de Gignac
Animation : Alix Audurier-Cros
Diffusion: vendredi 2 juin 2023 10h00
Re-diffusion : dimanche 4 juin 2023 19h15
Reportage: Marie Laloum, technique: Axel Sauvajon
Pour cette émission, nous nous sommes appuyés sur un projet des élèves de BTS du lycée agricole de Gignac sur la restauration du jardin du cloître de l’abbaye bénédictine de Saint-Guilhem-le-Désert. Le cloître a été déménagé au musée des cloîtres à New York au début du XXé siècle, puis des fouilles archéologiques ont été réalisées laissant un jardin très sommaire avec calades et cyprès .
Une première étude de restauration a été proposée par le lycée agricole de Gignac et acceptée par la mairie de Saint-Guilhem, la direction régionale des affaires culturelles. Alix Audurier-Cros professeur émérite de géographie et d’architecture et Laurent Paya, docteur en histoire de l’art et enseignant à Gignac animent cette visite.
Après avoir décrit les éléments bâtis (église romane du XIé siècle) et naturels (le Verdus et autres ruisseaux, pinède de Pins de Salzmann) de ce site, les différents aspects de la restauration sont abordés : le cadre historique, les techniques d’aménagement paysager anciennes, les évolutions actuelles en art des jardins et les possibilités apportés par les techniques modernes d’irrigation et des variétés fruitières et ornementales susceptibles d’être les mieux adaptées aux changements du climat.
Ce travail doit permettre pour chacun des élèves accompagnés par leurs encadrants de proposer un réaménagement de cet espace limité qui fera l’objet d’une restitution virtuelle en 3D avec chiffrage. Ces propositions seront proposées aux commanditaires.
A Lodève, la « première pierre » du chantier de la coopérative d’habitants La Caminade, dans le quartier des Carmes, a été posée hier soir, rue de la Draille.
Le but des dix-sept coopératrices et coopérateurs (ou familles de coopérateurs) ? Développer un lieu de vie intergénérationnel, respectueux de l’empreinte écologique, via une coopérative d’habitants, basée sur la mixité sociale.
Une coopérative de 17 logements en centre-ville
Pour ces futurs habitants, au premier rang desquels, Jacques Brissaud, président de la coopérative de La Caminade, cette inauguration officielle du chantier (car celui-ci a déjà démarré et les fondations étaient visibles hier soir), cette inauguration donc, donnait l’impression de toucher au but.
La solidarité est de mise, car les remous ont été nombreux, depuis six ans que le projet est né ; d’abord à Gignac, sur le principe de l’association Maisons Ecoe.
Parmi les futurs obstacles des coopérateurs de La Caminade, le défi financier, reconnaît Jacques Brissaud… Un défi de plus à relever. Mais ils en ont vu d’autres ! Gaëlle Lévêque, maire de Lodève, se souvient très bien de l’arrivée du projet à Lodève, après des échecs successifs dans la vallée de l’Hérault. Une arrivée qui arrangeait tout le monde…
Cette exigence, notamment écologique, avec une réutilisation des eaux grises, par exemple, l’architecte en charge du chantier, Thomas Nougaret, du cabinet Datcha, en est témoin.
Pour Eric Suzanne, sous préfet de Lodève, quand on connaît la crise du logement, la crise environnementale avec la problématique de la gestion de l’eau, le projet de La Caminade coche toutes les cases…
Un projet qui essaime
Le projet essaime, puisqu’à quelques kilomètres de là se monte le projet de l’îlot vert de la Soulondre (qui fera très bientôt l’objet d’un reportage dans le Zoom de RPH !), autre projet d’habitat coopératif, dans la même commune !
Pour aller plus loin, l’interview complète de Thomas Nougaret, architecte du projet, notamment sur l’aspect de la gestion de l’eau autour du projet d’habitat :
Plus d’une centaine d’enseignants, parents d’élèves et élus ont organisé un pique-nique solidaire pour soutenir une nouvelle fois la demande de passage en Réseau d’éducation prioritaire (Rep+).
Depuis de nombreuses années, les écolesdu Centre-Ville d’Agde (Marie-Curie, Jean-Moulin, Jacques-Prévert, Frédéric-Bazille, Anatole-France et Jules-Ferry) et les deux collègesRené-Cassin et Paul-Emile Victor, demandent à entrer dans l’Éducation Prioritaire (REP+) avec le soutien des parents d’élèves et de la Mairie d’Agde.
Jusqu’ici, les services de l’Éducation Nationale n’ont jamais accédé à cette requête commune.
Moyens supplémentaires
Pourtant, ces établissements se trouvent pourtant dans le périmètre du Quartier prioritaire de la Ville (QPV).
« En France, seules 500 écoles sur 6700 sont en Quartier prioritaire de ville sans être en Éducation Prioritaire, et Agde fait partie de ces 7% d’oubliés », s’agace Emmanuel Rassat, enseignant et représentant du syndicat Sud Education en Agde, que nous avons rencontré sur place, à l’occasion de ce rassemblement solidaire.
Du nouveau dans l’Éducation prioritaire cette année
Le ministre de l’Éducation Nationale, Pap Ndiaye, a annoncé début janvier 2023 une remise à plat de la carte de l’Éducation prioritaire. Les parents d’élèves et enseignants d’Agde espèrent à cette occasion passer en Rep+, et pouvoir bénéficier des moyens supplémentaires (classes dédoublées, formations…) qui leur seraient alloués pour améliorer les conditions d’enseignement.
Ils multiplient donc les actions : réunions publiques, pétition, demande de rendez-vous, courriers à l’administration de l’Éducation nationale, au ministre, aux élus du département, aux députés… et ce pique-nique solidaire, cordial mais déterminé.
Le jardin de la Croix Rouge, à Montagnac, soutient les personnes en réinsertion, par l’intermédiaire du maraîchage biologique.
Horaires adaptés, vente au détail, formations en maraîchage biologiqueou formations dans tout autre domaine… une vingtaine de salariés et de responsables font fonctionner ce lieu solidaire.
Depuis cette année, de nouvelles pousses y ont fait leur apparition : les élèves de l’école maternellepublique Jules-Ferry de Montagnac. Ils se rendent chaque semaine avec une enseignante au jardin de la Croix-Rouge.
Les responsables du jardin leur laissent à disposition une serre dans laquelle ils apprennent à faire pousser toute sorte de légumes. Un retour à la terre qui éloigne les enfants des écrans, se félicite la directrice de l’école Magali Bilhac, qui déplore des difficultés d’apprentissage chez certains enfants qui passent trop de temps devant ces écrans.
Pour les gérants du jardin solidaire, la venue de ces jeunes élèves est un bulle rafraîchissanteet un projet de plus pour faire vivre les lieux.
Nous rencontrons aujourd’hui quatre producteurs héraultais : François Alvernhe, maraîcherà Poussan ; Guillaume Chirat, cultivateur bio entre Lavérune et Balaruc et meunier à Cournonterral ; Jean-Paul Bessiere, éleveurde brebis à Gigean ; et Thierry Arcier, vigneron à Saint-Pargoire.
Ils ont fondé un collectiflocal de producteurs et transformateurs. Ils se sont regroupés pour s’entraider et proposer une microfilière de consommation alternative.
Ces éleveurs et cultivateurs cherchent à faire soutenir leur initiativeet aimeraient accueillir d’autres producteurs prêts à les rejoindre dans leur démarche.
La deuxième partie de cet entretien (diffusé en deux fois sur notre antenne) explorera les obstacles auxquels sont confrontés ces producteurs agricoles locaux dans leur démarche. Et les difficultés de se faire entendre par les décideurs et décideuses politiques. Elle sera diffusée vendredi 12 mai 2023 sur notre antenne, à 9h, 12h10 et 18h10.
L’entretien complet à écouter ici (diffusions samedi midi et dimanche matin à 9h10) :
Cette visite nous invite à regarder depuis la rue la composition des façades, par une analyse de l’évolution des aspects d’un village du Pays Coeur-d’Hérault et des maisons vigneronnes du Moyen-Age à nos jours. Dominique Gannibenc brosse un tableau général de l’évolution de la viticulture en Languedoc.
Alix Audurier-Cros explique, lors d’une pause au delà du grand porche, comment les habitations du centre médiéval de Nébian, village fortifié par une imposante enceinte, étaient alignées, mitoyennes et de taille assez limitée, due aux petits moyens des habitants. Un arrêt devant les murs en moellons montre que les matériaux utilisés étaient prélevés localement (moellons de calcaire ou de basalte; galets de rivière disposés en couche ou en blocage..). Le « fruit »de la base des murs témoigne encore d’un souci de stabilité de la construction. Le « magasin » au rez de chaussée a été transformé souvent en cave puis plus récemment en logement losque la taille le permettait. L’observation de la modénature des façades a montré une certaine recherche dans les décors et compositions des portes et des baies, associée à la construction de la première couronne autour du centre-ville ancien de Nébian.
Une pause autour de la fontaine publique « hors les murs » permet d’insister sur le fait que l’eau potable était acheminée vers celle-ci depuis des sources captées proches du village et que l’eau courante moderne n’est arrivée qu’au milieu du XXe siècle dans les maisons.
Ensuite, le desserrement des habitations, à l’extérieur du village ancien, a traduit un développement économique nouveau et l’émergence de caves indépendantes des logis, phenomènes dus au développement de la monoculture de la vigne, dans la deuxième moitié du XIXe siècle.
Enfin au XXe siècle, un nouveau changement de l’habitat s’est produit avec les modifications des maisons vigneronnes (changement d’utilisation des caves en garages) dues à l’ évolution de l’agriculture et à la réduction des surfaces viticoles. La forte demande de parcelles constructibles a conduit ensuite à l’extension des zones pavillonnaires et à l’arrivée de nouveaux habitants originaires de nos villes ( « néo urbains ») ou de l’étranger, venus en touristes. Actuellement, les plans locaux d’urbanisme visent à regrouper les habitats, notamment en diminuant les tailles des parcelles pour accroître la densité et en poussant à la rénovation de l’habitat ancien.
Le tiers-lieu et fablab (laboratoire de fabrication) de la vallée de l’Hérault, L’Alternateur, a lancé son événement de printemps : Musilab,du 17 avril au 27 mai 2023.
Une série d’ateliers, concerts, animations autour des rencontres entre les technologies numériques et la musique : MAO (musique assistée par ordinateur), sound design, DJing (techniques DJ)…
Retour dans ce reportage sonore sur la soirée d’inauguration, vendredi dernier, dans cette émission en partenariat avec la communauté de communes Vallée de l’Hérault.