Gérant de salles de sport à Pézenas et Gignac : « Le premier sentiment est la colère, mais j’essaie de rester positif »

Gérant de salles de sport à Pézenas et Gignac : « Le premier sentiment est la colère, mais j’essaie de rester positif »

Reportage

Jérémy Danniel (haut rouge), Alexandre Poirier et Delphine Vinck, coprésidents de Culture Contact (2e et 3e), avec les élus de la Région et de la CCVH, devant la salle de sport, à Gignac, mercredi 3 février 2021.

 

A l’approche d’un éventuel troisième confinement, la situation des acteurs économiques les plus touchés notamment par les fermetures administratives : restaurateurs, gérants de salle de sport ou de club… est au plus bas.

La réouverture à l’été 2020 n’a pas suffi à remonter certains chiffres d’affaires.

Le sentiment de colère et d’injustice est grandissant, comme le confie Jérémy Danniel, gérant de deux salles de sport, à Pézenas et à Gignac. (A écouter ci-dessus)

Cap d’Agde. Grâce aux chantiers d’insertion, ils construisent leur retour à l’emploi

Cap d’Agde. Grâce aux chantiers d’insertion, ils construisent leur retour à l’emploi

Reportage

 

Plage Richelieu, au Cap d’Agde, près du parking ouest, une dizaine d’hommes est en train de couper des fils de fer et d’installer des clôtures en bois, des ganivelles, sur une entrée de la plage.

Nous sommes sur un chantier d’insertion, qui a commencé lundi 4 janvier.

Les travailleurs sont ici grâce au Plan Local pour l’insertion et l’emploi (PLIE) Hérault Méditerranée. Objectif : permettre à des personnes en difficulté de retrouver le chemin de l’emploi. Chacune a un parcours différent, souvent difficile. C’est le cas de Julien, ouvrier sur l’un des deux chantiers d’insertion en cours à Agde.

Il est encadré par Matthieu Patient, salarié de l’association Le Passe Muraille.

Ce chantier « valorisation du patrimoine naturel et bâti » a été allongé de 8 à 12 mois. L’Agglo Hérault-Méditerranée a l’ambition de développer ce type de projets.

Chaque année, trois chantiers d’insertion sont mis en place : deux à Agde et un troisième au sein de l’agglomération agathoise.

Centre de vaccination de Gignac : « On est obligé de s’adapter du jour au lendemain ! »

Centre de vaccination de Gignac : « On est obligé de s’adapter du jour au lendemain ! »

Reportage

L’une des premières injections réalisées, jeudi 21 janvier 2021, dans le centre de vaccination de Gignac, qui s’est monté en trois jours.

 

Vingt-quatre centres de vaccination sont ouverts dans l’Hérault, notamment aux personnes âgées de plus de 75 ans et personnels soignants.

Celui de Gignac s’est monté en trois jours seulement. Il se situe dans la zone Cosmo, au 4, chemin du Moulin de Carabotte.

On rappelle, au passage, que les inscriptions ne se font pas dans ces centres de vaccination, mais par téléphone ou internet, via doctolib

Et les places semblent précieuses ! Comme en témoigne Jean-Marc, 78 ans. Il est venu d’Argelès-sur-Mer, dans les Pyrénées-Orientales, pour se faire vacciner, dès jeudi 21 janvier 2021.

Assis, tout sourire, il vient enfin de recevoir la première injection, après quelques péripéties…

Retard de livraison des vaccins, mobilité pour les personnes handicapées… On fait le point dans ce reportage dans le centre de vaccination de Gignac d’Alix Vitrou, pour RPH Sud et Radio Pays d’Hérault.

Zoom Infos de 8h12 :

Au sommaire de ce journal :

Nous vous en parlions dans le Zoom Infos de 9h, mardi, un projet de Zac, zone d’aménagement concertée, a été voté mardi soir 26 janvier à Montpeyroux, en conseil municipal. Malgré les réticences de l’opposition.

Des parents d’élèves de l’école maternelle Jean-Vilar, à Clermont-l’Hérault, se plaignent des conditions de scolarisation de leurs enfants

Une nouvelle série de masques sanitaires a été offerte aux enfants scolarisés du CP au CM2 à Pézenas.

Et des acteurs culturels de la région se sont rassemblés samedi  23 janvier à Montpellier pour dénoncer le traitement du secteur de la culture, depuis le début de la crise sanitaire.

Loi sécurité globale : « On nous impose une société de surveillance généralisée »

Loi sécurité globale : « On nous impose une société de surveillance généralisée »

Mardi 24 novembre 2020

Direct de 8h12 :

Manifestation contre la loi de Sécurité globale du samedi 21 novembre 2020.

Au sommaire de ce journal :

300 personnes à Béziers. Plus d’un millier à Montpellier. Des manifestations ont eu lieu, samedi, contre le projet de loi dite de « Sécurité Globale », et son très controversé article 24, qui réglemente la diffusion d’images des forces de l’ordre.

Le vote solennel de cette loi par l’assemblée nationale est prévu ce mardi 24 novembre.

Entretien…
…avec Jean-François Eliaou, député LREM de la 4e circonscription de l’Hérault

Manifestation contre la loi de Sécurité globale du samedi 21 novembre 2020.

L’article 24 du projet de loi dite de « sécurité globale » a été adopté en première lecture vendredi 20 novembre 2020 par l’Assemblée nationale.

Cet article 24 prévoit de punir « d’un an d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende » le fait de diffuser des images de policiers ou militaire « dans le but manifeste qu’il soit porté atteinte à (leur) intégrité physique ou psychique ».

Ce texte crée de facto un nouveau délit dans la loi de 1881 sur la liberté de la presse, ce qui a généré une levée de boucliers de la part de syndicats journalistes et de défenseurs des droits.

A l’issue des débats, vendredi, les députés ont adopté un amendement gouvernemental à l’article 24, qui ajoute que la mesure ne peut porter « préjudice au droit d’informer », et que l’intention malveillante doit être manifeste.

Nous avons contacté Jean-François Eliaou, député La République en Marche de la 4e circonscription de l’Hérault, qui a voté pour cet article 24 en première lecture. Il votera aussi pour l’ensemble de la proposition de loi, lors du vote solennel prévu ce mardi 24 novembre 2020.

Glou glou – Thomas Rouanet

Glou glou – Thomas Rouanet

 
Diffusion : Vendredi 13 novembre à 10h

Rediffusion : Dimanche 15 novembre à 19h15

 

Même pendant le confinement, Glouglou continue et vous propose de rencontrer Thomas Rouanet, vigneron à Creissan, près de Saint-Chinian.

Le monde du vin nature s’est révélé à lui lors d’une visite au salon des vins de Christine Cannac à Bédarieux, il y a une dizaine d’années, et la rencontre avec Yannick Pelletier s’avèrera déterminante. C’est d’ailleurs chez lui que Thomas réalisera sa première cuvée, avant de reprendre les vignes familiales et de rénover la cave de son grand-père. Sur les terroirs argilo-calcaires de Creissan, il fait d’abord des vins plutôt puissants, mais il renonce rapidement à rentrer dans l’appellation Saint-Chinian et évolue aujourd’hui vers des jus plus souples et plus fluides. Seule l’épidémie qui bloque ses commandes vient contrarier, en ce moment, son enthousiasme pour ce métier et son choix de vie.

Ne pouvant le recevoir en studio, du fait des mesures de confinement, je vous propose un entretien, sous forme de conversation spontanée, chez Thomas, dans sa cave et ses vignes, suivi d’une dégustation de ses vins avec Aurore Baconnais, au Café de la Poste à Aspiran.

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Matin de novembre. Après avoir déposé Alessandro à l’école, Thomas Rouanet n’a que quelques pas à faire pour rejoindre sa cave. Il pousse le vieux portail qui grince, un des derniers vestiges de la remise telle qu’elle était avant qu’il la rénove, salue de la main un des vieux du village qui passe dans la rue, et dont le regard, un brin nostalgique, s’attarde sur un de ces rares jeunes qui a repris la propriété du grand-père, et puis il entre.

Dans sa cave, murs en pierre passés à la chaux, béton ciré, cuves en fibres et deux en béton, pressoir vertical, cerclage en bois, il y a encore pas mal de cartons au sol… Ce jour-là Thomas aurait dû commencer la mise en bouteille de Bonbadilom 2019, sa cuvée de Grenache -Carignan, celle par laquelle il a commencé le métier, celle qui l’a fait connaître. Mais il enrage trop de voir ces palettes bloquées depuis le premier confinement. Dans son ventre, fermente une colère contre ce monde où les faiseurs de bon temps et de bonne chère tremblent, endurent, et pour certains mettent la clé sous la porte.

Comme il ne veut pas transmettre ce sentiment à ses jus, il remet à plus tard la mise en bouteille. A un jour où il ne pensera plus au covid, aux bars à vins fermés, aux clients qui risquent de disparaître. Un jour sans vent, où un beau soleil d’automne se lèvera sur Creissan, un jour qui commencera avec Jacques Higelin à fond dans le poste, le souvenir joyeux de son grand-père et de son camion Le Voltigeur – qui a donné son nom à une de ses cuvées, un jour où « Tom Bonbadilom dira « je m’en fous » « lâchez tout », s’ils n’en font jamais qu’à leur tête, Ils feront sauter la planète, Moi je retourne chez les lutins et les fous »*.

* Extrait des paroles de la chanson Tom Bonbadilom, de Jacques Higelin
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Aniane, Ceyras, Salasc… Des parents se mobilisent contre le port du masque dès 6 ans

Aniane, Ceyras, Salasc… Des parents se mobilisent contre le port du masque dès 6 ans

Samedi 7 et dimanche 8 novembre 2020

Reportage

La pétition des parents d’élèves d’Aniane contre le port du masque à l’école dès 6 ans a récolté plus de 130 signatures.

Une quarantaine de parents d’élèves d’Aniane, près de Gignac, a manifesté devant la mairie de la commune, pendant quelques minutes, peu avant 9h, vendredi 6 novembre 2020.

Ils protestent contre l’obligation du port du masque à l’école dès l’âge de 6 ans, instauré par le décret du 29 octobre.

Une obligation qui passe mal, pour certains parents, à Aniane, mais aussi par exemple à Octon, Salasc ou encore Ceyras.

Plusieurs pétitions circulent. A Aniane, elle a recueilli plus de 130 signatures à ce jour.

Plusieurs parents ont été reçus par le maire d’Aniane, Philippe Salasc, vendredi. Les gendarmes n’ont procédé à aucune interpellation, selon nos informations.

Une quarantaine de parents d’élèves d’Aniane, près de Gignac, a manifesté devant la mairie, peu avant 9h, vendredi matin 6 novembre.

Terres agricoles : ils s’opposent au projet Décathlon-Oxylane, près de Montpellier

Terres agricoles : ils s’opposent au projet Décathlon-Oxylane, près de Montpellier

Jeudi 1er octobre 2020

Reportage : 

Plus d’une centaine de militants de quinze associations ont semé des graines et planté des arbustes sur des terres agricoles qui ne leur appartenaient pas, à Saint-Clément-de-Rivière, vendredi 25 septembre.
      A écouter ici

Plus d’une centaine de militants de quinze associations ont semé des graines et planté des arbustes sur des terres agricoles qui ne leur appartenaient pas, à Saint-Clément-de-Rivière, près du Pic Saint-Loup, vendredi 25 septembre.

Ces terres ont été rachetées par l’entreprise Décathlon, il y a 8 ans. Celle-ci prévoit d’y implanter une zone commerciale, baptisée Oxylane. Elle regrouperait sur 24 hectares des enseignes commerciales, des terrains de sport et un parc accrobranche.

Un projet contre lequel ces quinze associations, réunies sous le collectif Oxygène, luttent depuis cinq ans.

Les militants ont semé des graines et planté des arbustes sur les terres agricoles rachetées par Décathlon.

Elles ont publié au printemps une lettre ouverte au directeur général de Decathlon France, associée à une pétition en ligne. Cette dernière a recueilli à ce jour (1er octobre 2020) 5.734 signatures.

Zoom. A Lodève, cinq familles montent un projet d’habitat coopératif

Zoom. A Lodève, cinq familles montent un projet d’habitat coopératif

Jeudi 24 septembre 2020

Reportage :

Un collectif d’habitants lodévois a monté un projet d’habitat participatif.

Baptisé La Caminade, il a ouvert ses portes samedi 12 septembre 2020, dans le cadre de la Fête des possibles, et des Portes ouvertes européennes de l’habitat participatif.

Cinq familles sont déjà engagées dans le projet lodévois, qui peut accueillir quatorze familles au total. Une initiative de logement insolite, sous forme de coopérative.

Les explications de Mino Poulet-Mathis, membre du collectif La Caminade, et de quelques futures participantes. Un reportage réalisé par Robert Martin.

      A écouter ici

 

A Gignac, des mauvaises odeurs leur empoisonnent la vie

A Gignac, des mauvaises odeurs leur empoisonnent la vie

Mardi 22 septembre 2020

Reportage : 

L’installation de traitement des boues ultimes des stations d’épuration alentours, Compost Environnement, située à côté du lycée Simone-Veil, est pointée du doigt par les habitants de Gignac. La fermentation d’importantes quantités de boues de stations d’épuration de communes alentours, jusqu’à Pézenas ou Béziers, serait à l’origine les mauvaises odeurs incriminées.
      A écouter ici

Des odeurs de pourriture récurrentes sont senties depuis plusieurs années, à certaines heures de la journée, par des habitants de Gignac, près de Montpellier.

Le problème prend une nouvelle ampleur avec l’arrivée du nouveau lycée de la commune. Celui-ci a accueilli ses premiers élèves cette rentrée 2020. Pour eux comme pour leur parents, le sentiment de fierté prédomine : ces enfants sont les premiers à fouler les couloirs du nouvel établissement.

Hélas, au moment d’inaugurer les locaux, lundi 7 septembre 2020, un sérieux bémol s’est invité à la fête. Des mauvaises odeurs. Comme un vent de putréfaction souffle régulièrement sur le lycée Simone-Veil de Gignac.

Maire, parents d’élèves, commerçants et riverains pointent du doigt l’installation de traitement des boues de stations d’épuration, Compost Environnement, près du lycée, à Gignac.

Gérard Agonayan, président de l’association Cadre de Vie, à Gignac, lutte depuis des années pour faire cesser le problème des mauvaises odeurs dans certains quartiers de Gignac.

Dans ce Zoom, vous entendrez une mère d’un élève du nouveau lycée, une commerçante gignacoise, le président de l’association Cadre de Vie, Gérard Agonayan, et le maire de Gignac, Jean-François Soto. A noter que le directeur général de la société Compost Environnement, contacté, n’a pas souhaité s’exprimer sur notre antenne. Les services de l’Etat n’ont pas encore répondu à nos sollicitations.

Complément. Les interviews complètes de…

Gérard Agonayan, président de l’association Cadre de Vie :
      A écouter ici
Jean-François Soto, maire de Gignac :
      A écouter ici

Vendanges 2020 : le Picpoul, fleuron de la cave coop’ de Montagnac

Vendanges 2020 : le Picpoul, fleuron de la cave coop’ de Montagnac

Jeudi 17 septembre 2020

Zoom infos de 8h15 : 

Jennifer vend les vins locaux dans la boutique de la cave coopérative de Montagnac, dont le Picpoul, l’un des fleurons.

Bienvenue dans le Zoom Infos de Radio Pays d’Hérault ! Les vendanges touchent à leur fin, cette semaine, dans l’Hérault. Le défilé sur les routes des remorques pleines de raisin et des vendangeuses sera bientôt terminé (pour cette année en tout cas !).

Photo d’illustration : récolte du Cabernet, autre cépage vendangé lundi après le Picpoul de Pinet, à Castelnau-de-Guers.

Pourtant, depuis lundi 14 septembre 2020, c’est tout juste le début de la récolte du Picpoul-de-Pinet, du nord-ouest de l’étang de Thau jusqu’aux portes de Montagnac.

La cave coopérative Les Vignerons Montagnac-Domitienne, anciennement La Montagnacaise, date de 1937.

Ce vin est une appellation d’origine contrôlée puis protégée (AOC puis AOP) depuis 2013.
Multiprimé, il est l’un des fleurons de la cave coopérative des Vignerons de Montagnac Domitienne, qui date de 1937 et se situe en centre-ville, dans la rue éponyme de la coopérative.

Dès 4 h, lundi, les premières machines ont commencé à secouer les vignes pour récupérer le précieux raisin. Reportage, de la vigne à la bouteille :

      A écouter ici
Les cuves de la cave coopérative Vignerons Montagnac-Domitienne.