Bonjour à toutes et tous,
Ravi de vous retrouver pour cette nouvelle chronique juridique, dans laquelle nous allons évoquer un sujet qui n’est pas mineur, en dépit de son nom, puisque, précisément, nous allons parler de la justice qui leur est applicable, à l’occasion de la sortie officielle, le 30 septembre dernier, du « Code de la Justice des Mineurs ».
La Justice des mineurs, c’est surement celle sur laquelle pèse le plus de critiques de laxisme. Mais c’est surtout la plus difficile.
Parce que tout le drame, c’est que nous voyons les mineurs avec nos yeux d’adultes, alors qu’en réalité, ils restent des enfants.
Et c’est Rousseau qui, dans « L’Émile, ou l’éducation des enfants », nous le dit :
« Nul de nous n’est assez philosophe pour savoir se mettre à la place d’un enfant «
Alors nous allons essayer de tracer les grandes lignes de l’évolution du droit des enfants, qui commence vraiment en 1791, car, avant, les mineurs pouvaient être exécutés ou renvoyés dans les prisons classiques sans aucun égard à leur condition d’enfants…