Diffusion : Le mardi 21 mars à 11h Rediffusion : Le dimanche 26 mars à 17h Animatrice : Birgit Pape-Thoma
L’invité de Birgit Pape-Thoma dans ce mois de mars est le Malien Nouhoum Dramé dit Bass. Il est d’origine de Bankass dans le sud- ouest du Mali. Bass est issu du peuple Dogon, d’une famille de griots, donc griot lui même. Les traditions sont important pour Bass. En 1999, il est arrivé en France et depuis, Bass habite dans l’Hérault. Il travaille en tant qu’éducateur spécialisé auprès des enfants en difficulté sociale. Et la musique joue un grand rôle dans sa vie : il chante, joue de la guitare et crée de la musique.
Diffusion : Le mardi 20 décembre à 11h Rediffusion : Le dimanche 25 décembre à 17h Animatrice : Birgit Pape-Thoma
Comment fête-on Noël et la fin d’année ailleurs dans le monde ? Pour la dernière émission de l’année 2022, Birgit Pape-Thoma reçoit la Bosniaque Dada Hadzic et l’Ivoirienne Estelle Kouakou. Elles nous racontent comment on fête Noël dans leurs pays d’origine et comment on y commence la nouvelle année.
Le soulagement du maire de Sète François Commeinhes, après avoir été relaxé, lundi 12 décembre 2022.
A Béziers, une manifestation est prévue jeudi 15 décembre 2022 pour soutenir Nyangal, un migrant afghan, tandis qu’une semaine de solidarité se prépare à Montpellier.
La Mairie de Pézenas donne accès à «L’œuvre intégrale » d’Albert Dubout aux collèges et lycées de la commune.
Et en réponse à la hausse des prix de l’eau au 1er janvier 2023, la communauté de communes du clermontais incite les habitants à mensualiser leurs factures.
J’ai rencontré Christ MATTIA lors du week-end « Galets rouges » à Plaissan, en avril 2022.
Tous les ans, les artistes de Plaissan et leurs ami.es ouvrent leurs ateliers au public pour faire connaître leurs travaux.
Dans la pièce ou exposait Christ, il y avait comme un air de grands espaces.
Un cerf et des coyotes se promenaient, des racines enlaçaient les toiles, un masque était accroché.
Photo @Christ Mattia
Christ m’expliquait qu’elle avait vécu 20 ans au Québec où elle avait essayé de rencontrer les premières nations. Ce n’est pas si simple, on ne rentre pas dans une réserve comme dans un moulin !
Il n’en fallait pas plus pour attiser ma curiosité ! J’ai proposé à Christ de l’interviewer afin d’approfondir son parcours d’artiste, la thématique des premiers habitants du Canada et sa rencontre avec la jeune artiste inuite Natasha Kanapé Fontaine qui l’a profondément marqué.
Venez avec moi à la rencontre d’une artiste inconventionnelle et libre comme le vent des grands espaces canadiens.
Les « first nations »
Photo @unsplash by Tandem – X – visuals
Des centaines de tribus divisés en trois grands groupes (Premières Nations, Inuits et Métis) vivent – ou survivent – au Canada.
Le colonisateur anglais a mis en place une stratégie d’élimination des cultures et des peuples – jusqu’à nos jours ou presque. (Identique d’ailleurs à celle utilisée en Australie envers les premiers habitants de ce continent).
Par exemple : jusqu’en 1996, le pays a arraché aux familles amérindiennes leurs enfants pour les conduire dans des institutions religieuses, des « pensionnats ». Il n’avaient pas le droit de parler leurs langues, porter les cheveux longs, voir leur parents. Beaucoup y ont subi des violences, y compris sexuelles, 6 000 au moins en sont morts (Information TV5 monde, décembre 2021).
Stérilisation forcée, viols et meurtres de femmes autochtones – voici donc une autre image du Canada : Courrier International juin 2019
IDLE NO MOREest le nom d’un mouvement de contestation créé par des femmes en 2012, suite à un énième bafouement des traités.
Cette fois, cela concernait l’eau – et les femmes sont les gardiennes de l’eau. Le vase a alors débordé !
« Que je recouse un os, tisse des racines, photographie des hommes-kangourou dans une église, ou peigne un grand cerf à l’envers, la même question demeure, le même regard s’interroge sur l’indicible humanité… » (Christ Mattia)
N’oubliez pas : Radio Pays d’Hérault et RPH Sud est VOTRE radio !
Contactez-nous si vous avez des remarques, des suggestions, des idées…
Christel au 06 67 45 14 33 ou contact@christel-schirmer.com
Diffusion : le mardi 20 septembre à 11h Rediffusion : le dimanche 25 septembre à 17h Animatrice : Birgit Pape-Thoma
Le mois de septembre et pour la nouvelle saison 2022/23, Birgit Pape-Thoma s’entretient avec le vénézuélien Julio Chavarri. Julio est en France depuis vingt ans, inclus six ans en Guyane française. Il critique ouvertement la manipulation des pays riches sur les pays pauvres. Il s’engage pour la rencontre et le partage de diverses cultures et visions du monde. Pendant dix ans, Julio a travaillé avec des peuples amérindiens de l’Amazonie vénézuélienne. En Guyane française, il a travaillé dans l’éducatif avec des jeunes en difficultés et actuellement il se prépare pour retourner en Guyane et retravailler un an encore dans l’éducatif.
Devant la collégiale, une dizaine de militants déploie en silence une banderole sur laquelle sont écrits en couleur les mots : « Fuir la guerre ou la misère n’est pas un délit, mais un droit. »
Depuis cet été, ces bénévoles du collectif Solidarité Réfugiés de Pézenas soutiennent Amadou TidianeBalde à l’occasion de leur manifestation mensuelle, chaque premier samedi du mois.
Vendu en Libye
Ce jeune Guinéen, né le 5 Mai 2003, habite en France depuis quatre ans. Comme beaucoup d’autres jeunes, il a dû fuir son pays. Il a suivi un « frère » plus âgé, ne sachant pas où ils allaient, fin 2017. Il a été vendu en Libye, a vu mourir son « frère » en Méditerranée.
Il est arrivé en France le 27 juillet 2018. Comme le veut la loi, il est « protégé » par l’Aide sociale à l’enfance (Ase) gérée par le Conseil départemental (avec un prolongement des aides possible jusqu’à ses 21 ans).
Colette Piedcoq, présidente de Stop Racisme Pézenas le rencontre dans un réduit, dans un hôtel de Béziers, sans accompagnement, avec seulement des tickets repas. Elle décide de l’héberger chez elle.
Aujourd’hui âgé de 19 ans, il vient d’obtenir son CAP Menuiserie au lycée professionnel Charles-Alliès, à Pézenas, avec les félicitations de ses professeurs.
Mais au lieu d’un titre de séjour, il a reçu cet été une Obligation de quitter le territoire français (OQTF), signée par le préfet de l’Hérault, Hugues Moutouh. La justice conteste sa majorité, à cause d’un « début de calvitie ».
A Pézenas, c’est l’incompréhension car Amadou s’est bien intégré à la vie locale. La mobilisation s’organise, alors que le procès est en appel.
Dans la deuxième partie de notre reportage, nous écouterons les éclairages de maître Christophe Ruffel, avocat montpelliérain en charge du dossier. Amadou revient sur les raisons qui l’ont poussé à quitter la Libye et les bénévoles piscénois protestent contre le traitement réservé, en général, aux jeunes migrants, en France en général et dans l’Hérault en particulier.
La deuxième et dernière partie de notre reportage, à écouter ici :
Invitées : Antonia, Alexander et Joséphine du Lycée Otto von Taube à Gauting
Animatrice : Christel SCHIRMER
Liberté, égalité, fraternité – la ville de Gauting en Bavière fête le 14 juillet !
Gauting est avec la ville de Patchway en Angleterre une des villes jumelles de Clermont l’Hérault.
Depuis quelques années, le 14 juillet est devenue l’occasion de donner corps à cette amitié franco-allemande (vieille de presque 50 ans). Ainsi, le Club de jumelage organise un apéro dans le jardin de la mairie de Gauting.
Mais cette année, le Club a voulu faire encore plus : il a invité MonsieurJulien THOREL.
Monsieur Thorel est enseignant-chercheur, spécialiste des relations franco-allemandes et des questions européennes et maître conférencier. Il a en effet présenté une conférence au sujet du 14 juillet : d’un point de vue historique, mais aussi d’un point de vue actuel.
– Que signifie le déroulement de la parade militaire sur les Champs Elysées ?
– Quelle importance a encore la devise « Liberté égalité fraternité » ?
– Comment ces festivités sont-elles vues de l’étranger ? En occurrence par les Allemands et plus particulièrement par les jeunes ?
Monsieur Thorel a présenté cette conférence deux fois : une fois à la mairie devant une assistance d’adultes venu nombreux et une autre fois devant des lycéens du Lycée Otto von Taube.
J’ai le plaisir d’être en compagnie (via Zoom*) de trois des élèves qui ont participé à cette conférence et à la discussion qui s’en est suivie. Joséphine, Antonia et Alexander partagent leur impressions et leur regard sur la France, sur l’Allemagne et sur l’Europe !
Un grand MERCI au FONDS CITOYENFRANCO–ALLEMAND qui a soutenu cette manifestation !
Diffusion : Le mardi 21 juin à 11h
Rediffusion : Le dimanche 26 juin à 17h
Animatrice : Birgit Pape-Thoma
Ce mois de juin, en Allemagne, Birgit Pape-Thoma s‘entretient avec Gaëlle Schmidgall, une Française qui habite dans la ville de Stuttgart. Gaëlle est d‘origine des Vosges. Après ses études à Lyon et un an à Karlsruhe en Allemagne dans le cadre des études Erasmus, elle a trouvé un poste dans une entreprise allemande qui est un leader mondial du marché technique où elle travaille toujours en tant qu‘ingénieure. Ici, elle a fait la connaissance de son futur mari. Pendant quelques années, les deux ont travaillé aussi aux États Unis où leur deux fils sont nés. Gaëlle raconte sa vie à Stuttgart.
Une question me taraude depuis quelques semaines :
Depuis l’horrible guerre en Ukraine, nous n’entendons plus beaucoup parler des « autres » réfugiés…
Il y a 6 mois, l’Afghanistan était à la une – aujourd’hui, la guerre et l’horreur se sont rapprochées et les médias ne semblent plus tellement s’occuper du reste du monde.
Donc, cap sur la question des réfugiés des pays autres que l’Ukraine. Pourquoi ces personnes qui viennent chez nous sont une richesse que nous gaspillons – voilà une question qui mérite réflexion !
Nous allons tenter d’y répondre avec Marceline PUTNAI, bénévole auprès d’associations (entre autres France Terre d’Asile) qui s’est spécialisée sur la question afghane.
PRENEZ UN PEU DE TEMPS POUR ECOUTER NOTRE INTERVIEW (enregistré par zoom…)
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D’ailleurs, le sort des femmes afghanes devrait nous appeler – toutes et tous – à la solidarité !
En préparant l’émission, je suis tombée sur la chanteuse Aryana SAYEED. Activiste et militante des libertés et des droits des femmes dans son pays, elle a été plusieurs fois menacée de mort. En août 2021, elle quitte l’Afghanistan à la suite de l’offensive qui ramène les talibans au pouvoir. (source wikipédia).
Son clip Bache Kabuldonne une autre image de la jeunesse afghane que celle véhiculée dans l’Occident. Cliquez sur le lien et laissez-vous surprendre !
Une idée, une suggestion, une thématique à proposer ?
Radio Pays d’Hérault et RPH Sud est VOTRE Radio – contactez nous !
Diffusion vendredi 8 avril 2022 à 17h. Rediffusion mardi 12 avril, à 19h15.
Enregistrée à Montagnac, vendredi 8 avril 2022.
[Merci à Birgit Pape-Thoma de nous avoir mis en relation !]
…avec Ovanes, Soren, Siranouche et Arman, famille ukrainienne arrivée à Servian, dans l’Hérault, lundi 4 avril 2022.
Ekaterina Akimenkova, ex journaliste moscovite, agent commerciale en vins dans l’Hérault.
Olga Barbash, d’origine ukrainienne, traductrice bénévole pour les réfugiés qui arrivent à Béziers.
Et Jean Sayad, Montpelliérain originaire du Caucase, président de l’association Amitiés Russes à Montpellier.
A écouter ici:
Version avec les traductions non superposées pour les ukrainiens et russophones :
Émission spéciale aujourd’hui consacrée à la guerre en Ukraine.
Au moment où nous enregistrons à Montagnac, ce vendredi 8 avril 2022, nous en sommes au 44e jour de guerre.
Chaque jour apporte son lot d’horreurs, on pense bien sûr aux accusations de crimes de guerre dans la banlieue de Kiev notamment, à Boutcha ou Borodianka.
Selon les premières estimations de l’agence Reuters, le conflit aurait déjà fait 24.000 morts.
Certaines familles parviennent à trouver refuge en Europe. Ils seraient un millier environ à être arrivés dans l’Hérault, selon la préfecture (900 au vendredi 1er avril 2022).
Témoignages croisés d’Olga et Ekaterina, Héraultaises russe et ukrainienne
Quatre d’entre eux ont accepté de venir à ce micro pour témoigner aujourd’hui. C’est courageux de la part de cette famille, car elle est arrivée cette semaine seulement dans l’Hérault, après des jours de guerre et un voyage éprouvants.
Nous avons aussi la chance d’accueillir d’autres invités autour de cette table. Avec elles, on va tenter de mieux comprendre ce qu’il se passe en Ukraine, bien sûr ; mais aussi certaines conséquences jusqu’en France.
Ekaterina Akimenkova a travaillé comme journaliste à Moscou, sur des sujets sensibles, jusqu’à la naissance de sa fille, en 1993. Elle habite dans l’Hérault depuis plusieurs années, où elle travaille comme agent commerciale en vin. Elle héberge chez elle en ce moment une amie d’enfance ukrainienne, réfugiée.
Olga Barbash est d’origine ukrainienne, elle habite à Béziers. Elle est arrivée dans l’Hérault en 2004. Elle travaillait dans l’export de vins avec la Russie, jusqu’en 2014, lorsque la guerre du Donbass a éclaté, en même temps que l’annexion de la Crimée par la Russie. Depuis elle anime des séances de yoga du visage, à Béziers. Elle travaille pour la municipalité et, depuis le début du conflit, elle accueille bénévolement les réfugiés ukrainiens qui arrivent au palais des congrès, à Béziers.
Une famille ukrainienne ayant fui la guerre il y a quelques jours
Elle a accepté, en plus de son propre témoignage, de traduire celui d’une famille ukrainienne arrivée dans l’Hérault cette semaine, après avoir fui la guerre : Soren, Siranouche, Ovanes et Arman ont accepté de témoigner. Ils sont arrivés en France il y a seulement quelques jours, à Montpellier, puis à Servian. Ils arrivent de la ville de Kharkov, où vous avez dû vous abriter dans votre cave, pour éviter les bombardements. Et vous avez accepté de témoigner aujourd’hui, merci beaucoup ! Car vous commencez à peine à vous remettre de votre voyage éprouvant, merci.
Le Montpelliérain Jean Sayad, dont la belle-famille habite dans l’oblats de Lougansk, a accepté de nous parler par téléphone. Malheureusement, il n’a pas pu être parmi nous. Président de l’association Amitiés Russes à Montpellier, il témoigne pour sa part d’un sentiment anti-russe naissant, ici en France. On rappelle que tous les Russes ne soutiennent pas la guerre menée par le président russe Vladimir Poutine.
Merci à eux d’avoir accepté notre invitation, sur un sujet très sensible !
Attention toutefois : plus que toute autre période, celle des guerres est sujette à la désinformation, qu’elle émane de sources inconnues ou d’autorités officielles. Prenez les informations qui sont dites ici avec recul nécessaire : il s’agit de témoignages de guerre.
Les enquêteurs internationaux seront chargés de faire la lumière définitive sur ce conflit en cours. Nous voulions toutefois vous permettre d’entendre ce que ces personnes ont à dire.