Combaillaux. L’épuration des eaux usées par des lombrics

Combaillaux. L’épuration des eaux usées par des lombrics

REPORTAGE

Partie 1 : La lombri-station de Combaillaux, un procédé expérimental

Depuis 2004, la commune de Combaillaux, à quelques kilomètres de Montpellier, épure une partie des eaux usées de ses 700 foyers par un procédé original et respectueux des nouvelles normes environnementales, la lombrifiltration. Soit, l’épuration des eaux usées par l’intervention des vers de terre.

En 1995, le système d’assainissement de la commune devait être révisé. La municipalité, le conseil départemental et des chercheurs de l’INRA(e), ce sont inspirés d’un système d’assainissement écologique expérimenté au Chili. En 1999, ils déploient une station pilote pour traiter les rejets du vieux village.

Depuis 2004, la station pilote a été transférée 1km plus loin afin d’expérimenter ce procédé à grandeur réelle. La station de Combaillaux reste cependant à double système : lombrifiltre et lit bactérien classique car la superficie actuelle du lombrifiltre ne permet pas d’épurer toutes les eaux provenant des ménages de la commune.

Cependant, d’un point de vue scientifique, ces 10 dernières années d’expérimentations ont été bénéfiques pour l’équipe de pilotage de la lombri-station.

Daniel Floutard, maire de Combaillaux et Glenn Remond de la Communauté de Commune Grand Pic Saint Loup nous expliquent le fonctionnement de cette station et nous font part des constats établis après ces années de recherches et d’expérimentations.

La première partie de notre reportage, à écouter ici :

 

Partie 2 : Vers une lombri-station 2.0

Aujourd’hui la station d’épuration de Combaillaux, n’est plus suffisamment grande pour accueillir toutes les eaux usées des 1500 habitants du village.
De plus, un schéma directeur a été lancée par la Communauté de Commune Grand Pic Saint Loup afin d’amorcer une réflexion globale sur l’eau et l’assainissement. Elles permettront de définir de nouvelles perspectives en terme d’assainissement et de prévoir à court, moyen et long termes les opérations nécessaires en rapport avec l’accroissement de la population et la non-conformité de certains équipements à l’échelle intercommunale.

La lombri-station de Combaillaux a cependant permis à l’équipe de LombriTek association de proposer aux collectivités territoriales une lombri-station de deuxième génération : un assainissement collectif ou semi-collectif par lombrifiltration – lombricompostage.

Rencontre avec Patricio Soto, ex-chercheur INRA(e) et président de LombriTek association pour vous présenter ce prototype qui pourrait peut-être être choisi (ou en partie) comme système d’assainissement par les 36 communes de la région du Grand Pic Saint Loup.

La deuxième et dernière partie de notre reportage, à écouter ici :

 

Reportage réalisé par Laureen Naud.

Saint-André-de-Sangonis. L’Alternateur, le Fablab qui remplace un supermarché

Saint-André-de-Sangonis. L’Alternateur, le Fablab qui remplace un supermarché
Reportage

 

L’Alternateur, le FabLab (laboratoire de fabrication) a pris place dans les anciens locaux du supermarché de Saint-André-de-Sangonis. Il ouvrira ses portes dans quelques jours, fin janvier 2022.

A écouter ici :

 

L’Alternateur, le FabLab (laboratoire de fabrication) qui a pris place dans les anciens locaux du supermarché Lidl de Saint-André-de-Sangonis, ouvrira ses portes dans quelques jours, fin janvier 2022.

 

Les trois cofondateur de l’atelier Coopératif 34, les premiers à s’installer dans l’un des ateliers permanents du Fablab L’Alternateur, à Saint-André-de-Sangonis.

Nous avons pu rencontrer sur place le futur directeur, des élus de la communauté de communes, et l’un des jeunes architectes héraultais, en charge de transformer un magasin en fablab. Reportage.

De nombreux outils informatiques et numériques, comme cette imprimante 3D, sont disponibles à l’Alternateur de Saint-André-de-Sangonis, dans la Vallée de l’Hérault.

 

Thibaut Barral, vice-président à la com com Vallée de l’Hérault en charge du numérique, Jean-Pierre Gabaudan, maire de Saint-André-de-Sangonis, et Romain Guillemot, directeur de l’Alternateur.