Le journal local de 9h : des collectifs dénoncent le « greenwashing » du Département de l’Hérault
Les titres de ce journal :
Les salariés de la société Onet ont entamé leur 60e jour de grèveau Centre hospitalier universitaire (CHU) de Montpellier.
Une manifestation pour dénoncer le « greenwashing » du Département de l’Hérault a eu lieu hier.
Le procès de Christian Roqueirol, figure emblématique du Larzac et faucheur volontaire,a eu lieu mercredi 8 novembre 2023 dans l’Aude.
Retour sur la manifestation contre l’antisémitisme de Lodève du dimanche 12 novembre 2023, alors que les rassemblements de soutien se sont multipliés ce week-end, notamment pour demander le cessez-le-feu dans la Bande de Gaza.
Et une nappe d’eau souterraine complètement asséchée : la découverte de spéléologues dans l’Aveyron mi septembre 2023 interroge sur l’état des réserves d’eau du territoire.
Le préfet de l’Hérault fait appel à la justice pour juger de fait d’« apologie du terrorisme », après des propos tenus en marge de la manifestation pro-palestinienne, samedi 4 novembre 2023, à Montpellier.
Certaines restrictionsd’usage de l’eau sont levées dans l’Hérault.
Le phénomène naturel de sécheresses-réhydratations des sols de l’année 2023 pourrait être reconnu au titre des catastrophe naturelles.
Et à Pézenas, les acteurs de l’expérimentation visée : Territoire zéro chômeur longue durée (TZCLD) appellent à une grève du chômage ce mardi 7 novembre, à 11h, place de la République.
Le collectif Cord’eau 34 demande plus de concertation autour de la gestion de l’eau
Les titres de ce journal local :
Le collectif de défense de l’eau Coord’eau 34 s’inquiète du manque de concertation autour de l’élaboration du Plan alimentaire départmental 2030. Il demande une réunion multipartite et publique sur le sujet de l’eau avant le 15 décembre.
Le collectif citoyen Glypho 34 propose un « apéro glyphosate » à la population de Murviel-Lès-Montpellier.
Et des travaux vont nécessiter la fermeture de la traversée du bourg de Puéchabon pendant plusieurs mois.
De nombreux drapeaux palestiniens, mêlés à des drapeaux de partis politiques ou de syndicats, sur le parvis de l’opéra de Montpellier… Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi, sur la place de la Comédie, comme dans de nombreuses autres villes en France.
Nouvelle phase du conflit
Depuis vendredi 27 octobre 2023, la guerre israélo-palestinienne est entrée dans une « nouvelle phase », avec le renforcement des bombardements et l’intrusion terrestre de l’armée israélienne à Gaza, une vingtaine de jours après l’attaque terroriste du Hamas en Israël.
La manifestation montpelliéraine de ce week-end avait pour but de soutenir la population de Gaza et demander l’arrêt des bombardements. Comme cette manifestante qui chante en arabe une chanson palestinienne célèbre sur Jérusalem, captée sur place par Robert Martin.
Le président de la République Emmanuel Macron, lors de sa visite au Proche-Orient la semaine dernière, a appelé à la création d’une coalition contre le Hamas avant de rappeler le soutien de la France à « une solution à deux États ». Linda, manifestante à Montpellier samedi, s’insurge contre ce qu’elle juge être un manque d’engagement de la France. D’autres, comme Saïd, dénoncent le traitement du conflit par les médias.
La France, comme la majorité des pays, a approuvé vendredi 27 octobre 2023 la résolution de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (Onu) réclamant une « trêve humanitaire immédiate ». Les États-Unis notamment ont voté contre.
Dans le même temps, les bombardements d’Israël à Gaza fracturent jusqu’à la communauté juive, elle aussi divisée sur les choix du gouvernement israélien, comme l’explique Valérie, membre de l’Union juive française pour la paix.
L’interdiction de manifester suspendue par la justice
Des élus étaient aussi présents samedi à Montpellier. Parmi eux, la député de La France Insoumise, Nathalie Oziol. Le parti politique d’extrême gauche a reçu de nombreuses critiques voire des menaces, après des prises de position de certains leaders. La première Ministre Elisabeth Borne a même évoqué sur BFMTV des « ambiguïtés » ou de la complaisance » de la part du parti de Jean-Luc Mélenchon.
Comme à chaque tentative de rassemblement en soutien à la Palestine depuis le 7 octobre, en effet, le préfet de l’Hérault François-Xavier Lauch, avait pris un arrêté d’interdiction contre la manifestation pro-palestinienne, samedi.
Il a été suspendu par le tribunal administratif, vendredi 27 octobre 2023. L’ordonnance invitait toutefois les organisateurs du rassemblement à se montrer « vigilants et respecter le caractère statique de la manifestation ».
Le collectif Cord’eau 34 accuse le Département de l’Hérault de forages non autorisés
Dans les titres de l’actu locale :
La région Occitanie accueillera les premières Assises du droit de la mer et des solidarités maritimes en 2024.
A Magalas le collectif de défense de l’eau Cord’eau dénonce desprélèvementsde sol sur des terrains privés, mandatés par Conseil Départemental de l’Hérault, selon les militants.
Et la ville de Lodève réduit sa consommation d’énergie de près de moitié en un an.
Le chantier du projet routier contesté du Lien (Liaison intercantonale d’évitement nord de Montpellier) se poursuit.
Un « coup d’arrêt inacceptable » pour les Territoires zéro chômeur longue durée, dénoncent le maire de Grabels et des associations alors que la loi de finances 2024 a été approuvé en première lecture par l’Assemblée nationale.
La vacance commerciale en baisse à Sète.
Et les résidences de logements sociaux Les Pins, Grézac et Saint-Affrique sont réhabilitées, à Lodève.
Des milliers de bouteilles d’eau distribuées en urgence aux habitants, venus à pied ou en voiture, sur un parking de Saint-André-de-Sangonis. Des files de voitures qui s’impatientent…
Depuis hier mardi 17 octobre 2023, l’eau potable du robinet est interdite à la consommation de l’ensemble des habitants de ce village de quelque 6.000 habitants de la vallée de l’Hérault. Les habitants peuvent utiliser l’eau du robinet uniquement pour se laver, relaie le premier adjoint Henry Martinez.
[MàJ ] Des distributions de bouteilles d’eau potable ont lieu tous les jours de 13h à 19h, sur le parking de l’alternateur (ancien Lidl), nous informe la Mairie de Saint-André-de-Sangonis.
Les dernières analyses de l’agence régionale de santé Occitanie ont révélé un taux de manganèse, cet oligo-élément, bien plus élevé qu’il y a un mois.
De précédentes analyses, mi-septembre 2023, avaient pourtant déjà révélé des teneurs en manganèse au-delà de la valeur maximale admissible fixée par l’ Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES). L’eau était depuis interdite à la seule consommation des enfants de moins de 4 ans de la commune.
Mais les derniers taux relevés seraient cette fois près de « vingt fois supérieurs à la norme », explique Olivier Servel, de la communauté de communes Vallée de l’Hérault, dans les colonnes de Midi Libre. Précisant que les analyses ont dû tomber sur un « nuage de Manganèse » avec des « concentrations importantes ».
La municipalité, via un communiqué, et un collectif citoyen se sont chargés d’alerter les habitants, mardi.
A l’heure où nous écrivons ces lignes, ce mercredi matin, ni l’ARS Occitanie ni la préfecture de l’ Hérault n’ont encore publié de communiqué.
Une bouteille d’eau par personne a été distribuée par le service de l’eau de la Communauté de communes Vallée de l’Hérault, pour pallier au plus pressé, hier soir. De nouvelles distributions sont prévues dans les prochains jours.
Le temps de faire venir les bouteilles d’eau, certains habitants ont dû patienter sur le parking de l’Alternateur. Parfois jusqu’à l’agacement.
[MàJ 13h30] Des distributions de bouteilles d’eau potable ont lieu tous les jours de 13h à 19h, sur le parking de l’alternateur (ancien Lidl), nous informe la Mairie de Saint-André-de-Sangonis.
MàJ 18h : distribution de bouteilles d’eau potable en cours jusqu’à 19h ce mardi sur le parking de l’Alternateur. D’autres distributions sont prévues, régulièrement, selon les arrivages.
MàJ 16h54 : La Ville de Saint-André-de-Sangonis vient de publier un communiqué demandant de ne pas boire l’eau du robinet dans la commune. Une distribution de bouteilles d’eau serait prévue de 17h à 19h, à l’alternateur (ancien Lidl) de la commune.
Selon le collectif de l’eau de St André, information confirmée par la Mairie ce mardi après midi, l’eau potable du robinet est interdite à l’ensemble de la population de la commune.
Les dernières analyses de l’agence régionale de santé Occitanie ont révélé un taux de manganèse plus élevé qu’il y a un mois. Jusqu’ici, l’eau était interdite à la consommation des enfants de moins de 4 ans de la commune.
Une réunion de crise à lieu en ce moment même à la mairie de Saint André.
La préfecture de l’ Hérault devrait publier un communiqué dans les prochaines heures ou minutes. Nous vous tenons informés.
Rappel du précédent communiqué de Ars, rappelant et expliquant le problème de la forte présence de manganèse dans l’eau et les précautions à prendre :
« L’ARS accompagne le producteur d’eau pour qu’un plan d’action soit déployé à l’échéance du 1er novembre 2023, visant à la fois à déterminer l’origine des teneurs élevées en manganèse et à proposer des modalités adaptées pour rétablir la qualité de l’eau distribuée aux consommateurs, explique l’organisme dans son communiqué, publié vendredi 13 octobre 2023. Dans l’immédiat, les restrictions d’usage s’appliquent donc jusqu’au retour à la normale des analyses. Le contrôle sanitaire de l’eau est renforcé sur site, des analyses étant réalisées de façon hebdomadaire. »
De nombreux rassemblements ont été organisés hier, en hommage à Dominique Bernard,professeur assassiné dans une attaque au couteaudans une cité scolaire d’Arras, vendredi 13 octobre.
Dans l’Hérault, les cérémonies ont eu lieu dans plusieurs villes, comme à Montpellier, Frontignan ou Sète.
Une centaine de personnes s’est rassemblée devant la mairie de Grabels, au nord de Montpellier. Un hommage organisé par René Revols, maire de Grabels et ancien professeurde sciences économiques et sociales au lycée Alphonse-Daudet de Nîmes.
De nombreux enseignantsétaient présents lors de l’hommage, après une journée souvent difficile à gérer, pour sensibiliser les élèves tout en les préservant.
Laurence est enseignante en primaire à Grabels, désemparée après cette attaque dans un établissement scolaire.
Le plan vigipirate élevé en France. Des hommages à l’enseignant assassiné vendredi à Arras ont eu lieu lundi 16 octobre 2023 dans plusieurs communes de l’Hérault.
Le mouvement de grève des médecins libéraux se poursuit ce mardi 17 octobre 2023.
A Lodève, la semaine de l’eau a démarré hier, jusqu’à ce samedi.
Et nous reviendrons sur les explications de l’Agence régionale de santé Occitanie sur l’interdiction de l’eau potable de Saint André-de-Sangonis aux enfants de moins de quatre ans.
L’appel national intersyndicalà manifester vendredi 13 octobre 2023 a été relativement peu suivi. Dans l’Hérault, 500 manifestants se sont mobilisés, 200 à Bédarieux et 180 à Lodève, selon les syndicats organisateurs.
Six raisons étaient invoquées par l’intersyndicale : retraites, salaires, égalité, droits, services publics et environnement. Après l’échec de la mobilisation intersyndicale contre la réforme des retraites, la mobilisation semble plus difficiles pour les syndicats.
A la suite de plusieurs signalements d’eaux colorées distribuées par le réseau public d’alimentation en eau potable de Saint-André-de-Sangonis, près de Gignac, la communauté de communes de la Vallée de l’Hérault a demandé depuis le 13 septembre 2023 aux personnes sensibles, et notamment aux enfants de moins de 4 ans, de ne pas consommer l’eau du robinet.
Cette mesure de précaution a été prise à la demande de l’ARS Occitanie, le temps de réaliser des analyses en urgence.
« Ces analyses ont montré la présence excessive de manganèse au sein du réseau d’eau potable, rappelle l’Agence régionale de santé Occitanie, la filière de traitement habituelle en place n’étant pas adaptée pour éliminer le manganèse lorsque les teneurs en eau brute non traitée sont trop élevées. »
Contrôle sanitaire renforcé
Face aux interrogations sur la qualité de l’eau de consommation, l’ARS Occitanie publie ce communiqué ci-dessous et fait le point sur la situation et les recommandations sanitaires en vigueur actuellement.
« L’ARS accompagne le producteur d’eau pour qu’un plan d’action soit déployé à l’échéance du 1er novembre 2023, visant à la fois à déterminer l’origine des teneurs élevées en manganèse et à proposer des modalités adaptées pour rétablir la qualité de l’eau distribuée aux consommateurs, explique l’organisme dans son communiqué, publié vendredi 13 octobre 2023. Dans l’immédiat, les restrictions d’usage s’appliquent donc jusqu’au retour à la normale des analyses. Le contrôle sanitaire de l’eau est renforcé sur site, des analyses étant réalisées de façon hebdomadaire. »
Lila, Marocaine, est venue en France il y a quelques années, pour que son enfant Omar, lourdement handicapé, puisse recevoir les soins nécessaires à son état de santé.
Après un parcours éprouvant, Omar est maintenant accueilli tous les jours à l’Institut médico-éducatif (IME) de Nissan-Lez-Ensérune. « Il fait des progrès remarquables », salue Colette Piedcoq, présidente de Stop Racisme Pézenas et membre du collectif Solidarité Réfugiés du Piscénois.
Lila a gagné en appel devant le tribunal administratif en mars 2023. Le jugement a condamné la préfecture de l’Hérault à réexaminer le dossier et prendre une nouvelle décision.Soulagement pour Lila et son mari, médecin au Maroc qui finance leur séjour et tente de les rejoindre en France, sans succès jusqu’à présent.
Lila a donc refait un nouveau dossier de demande de titre de séjour, mais contre toute attente, elle a reçu une nouvelle Obligation de quitter le territoire français (OQTF).
Cette décision est en appel. L’audience aura lieu au tribunal Administratif, [mardi 28 novembre], à 9h30.
« Lila est épuisée et très abattue, nous nous efforçons de la soutenir », se désole Colette Piedcoq, dont le collectif a organisé un rassemblement, Cercle de Silence, en centre-ville de Pézenas, samedi 7 octobre 2023. Nous y avons rencontré Lila, Omar et leurs soutiens. Un reportage de Jean Montussac.