Clermont-l’Hérault. Ils construisent un camion pour réutiliser les eaux usées

Clermont-l’Hérault. Ils construisent un camion pour réutiliser les eaux usées

04/04/24

Reportage

 

Visite surprise, mercredi 3 avril 2024, à l’entreprise Chemdoc de filtration de l’eau, à Clermont-l’Hérault.

La représentante de la commission européenne en France, Valérie Drezet-Humez, a découvert l’Unité mobile de production d’eau pour le recyclage de l’eau, construite par l’entreprise clermontaise pour la Métropole Montpellier Méditerranée, dans le cadre de l’appel à projets européen LIFE.

 

 

La représentante de la commission européenne en France, Valérie Drezet-Humez, a visité l’unité mobile de production d’eaux usées traitées, à Clermont-l’Hérault, mercredi 3 avril 2024.
Clermont-l’Hérault, une sorte d’aquavallée

Salvador Pérez, président fondateur de l’entreprise spécialisée dans la construction de machines recyclant  les eaux, a présenté à l’élue européenne la dernière née, l’unité Rewa, en présence des élus de la communauté de communes du Clermontais.

Plusieurs technologies embarquées par l’unité mobile de production ont été brevetées par l’entreprise clermontaise Chemdoc.

 

La présence d’entreprises liées aux enjeux de l’eau confère à Clermont-l’Hérault un statut émergent de sorte d’« aquavallée », à en croire Arnaud Vestier, directeur Urbanisme, prospective et environnement à la régie des eaux de la Métropole de Montpellier, qui a commandé ce camion de réutilisation des eaux usées traitées.

Pour arroser les espaces verts ou des usages agricoles

Ce camion sera installé près de différentes stations d’épuration où l’eau usée traitée sera stockée pour être réutilisée, notamment pour l’arrosage d’espaces verts, le lavage de voirie, ou l’hydrocurage des réseaux d’assainissement ou des réseaux pluviaux ou encore, « de manière plus anecdotique, pour des usages agricoles ».

 

 

Entre un et deux millions d’euros

Le coût total de ce service, pour la métropole montpelliéraine, est estimé par Arnaud Vestier autour de deux millions d’euros, avec un cofinancement de l’Union européenne moindre que prévu.

« Le coût de ce type d’unités varie entre 100.000 € et un million d’euros », précise pour sa part le président de l’entreprise clermontaise.