Lodève. Des agriculteurs non syndiqués rencontrent le sous-préfet

Lodève. Des agriculteurs non syndiqués rencontrent le sous-préfet

01/02/24

Reportage

 

Les agriculteurs manifestent toujours, ce jeudi 1er février 2024.

Des perturbations sont encore à prévoir sur les principaux axes routiers de l’Hérault.

 

Des troupeaux de brebis se sont installés au jardin du Peyrou, à Montpellier, jeudi matin. Une manifestation à l’appel de la Confédération paysanne de l’Hérault qui demande de meilleurs revenus pour les agriculteurs. Des actions sont en cours depuis six heures ce matin devant une centrale d’achat à Béziers ouest, ou encore devant l’hôtel de région à Montpellier.

Le ministre de l’agriculture, Marc Fesneau, a annoncé mercredi 31 janvier 2024 le quadruplement de l’aide d’urgence pour les viticulteurs, à 80 millions d’euros. Ou encore des primes à l’arrachage de vignes de 150 millions d’euros.

 

 

Des annonces qui n’ont pas stoppé la colère des agriculteurs. Des manifestants sont entrés à l’intérieur du marché de Rungis, mercredi. 91 personnes ont été interpelés.

Et une action a démarré ce jeudi matin vers 7h30 à Lodève. Un cortège de tracteurs s’est rendu en centre-ville, depuis la route du Puech. Robert Martin était sur place, pour RPH. Reportage.

 

Journal de 9h : manifestation en soutien à Gaza ce jeudi

 

Les agriculteurs non syndiqués ont rencontré le sous-préfet Eric Suzanne à Lodève, jeudi 1er février 2024.

 

Les titres de ce journal local :

Le mMouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) de Montpellier appelle à manifester à Montpellier cet après-midi, pour exiger « la fin du génocide à Gaza ».

Ce jeudi marque aussi la mobilisation des enseignants et des agriculteurs. De fortes perturbations sont à prévoir. Evitez les axes prioritaires.

Côté éducation, le fonctionnement des établissements scolaires est perturbé par le mouvement de grève des enseignants et des personnels de l’Éducation nationale prévu ce jeudi également.

La Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de l’Hérault et le Lodévois et Larzac s’associent pour accompagner les entreprises.

 

 

Agriculture. Entretiens croisés Confédération paysanne et FDSEA 34 avant les annonces de ce mardi

Agriculture. Entretiens croisés Confédération paysanne et FDSEA 34 avant les annonces de ce mardi

30/12/23

Entretiens croisés

Alexandre Boudet, administrateur de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) de l’Hérault :

 

Emilie Dequiedt, porte parole de la Confédération Paysanne de l’Hérault :

 

Alors que la colère s’aggrave sur les territoires, les syndicats agricoles de l’Hérault rappellent de concert que la réelle problématique est le revenu paysan. Ils estiment insuffisantes les annonces du premier ministre Gabriel Attal vendredi 26 janvier 2024. De nouvelles annonces sont attendues ce mardi 30 janvier, à l’occasion du discours de politique générale à l’Assemblée nationale de Gabriel Attal. Qu’en attendent les agriculteurs et agricultrices de l’Hérault ? Entretiens croisés.

 

 

315 tracteurs

La manifestation d’agriculteurs a rassemblé au plus fort près 570 véhicules, dont 315 tracteurs, dans l’Hérault vendredi 26 janvier 2024, selon la préfecture.

Les agriculteurs ont occupé plusieurs sites pour y déverser du lisier, de la paille et divers déchets verts. Les entrées de la préfecture de l’Hérault et de plusieurs bâtiments de services publics et centre commerciaux ont été ciblées par des actions symboliques.

Blocage des ronds points montpelliérains par les agriculteurs et agricultrices de l’Hérault, vendredi 26 janvier 2024.

Une personne présente dans la manifestation sur l’autoroute A709, a priori étrangère au monde agricole, s’est blessée à la main en manipulant un pétard. Les manifestants ont allumé un feu sous la barrière de péage de l’A709 de Saint-Jean-de-Védas. Une déviation a été mis en place. Et neuf camions immatriculés à l’étranger ont été vidés par les manifestants, au même endroit.

Marion Lorente, éleveuse à Restinclières, membre des JA 34, vendredi 26 janvier 2024, à Montpellier.

L’interview de Marion Lorente, éleveuse à Restinclières (34), porte parole des Jeunes agriculteurs (JA) de l’Hérault, sur un blocage d’un rond-point montpelliérain, vendredi 26 janvier 2024 :

 

 

Le Mercosur dans le collimateur

De son côté, le syndicat de la Confédération paysanne demande deux mesures concrètes au président de la République, Emmanuel Macron, après les annonces du premier ministre Gabriel Attal. L’arrêt définitif des négociations, en cours, de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur, le marché sud américain. Et Une loi interdisant l’achat des produits agricoles en-dessous de leur prix de revient.

Cp Manif 260124 by Radio RPH on Scribd

 

 

Vivre ici – Demain la Terre

Vivre ici – Demain la Terre

 

Diffusion : mardi 30 janvier 2024 à 08h30 et 12h30

Animateur : Jean-Pierre Fonollosa

Invitée : Laurence Preud’homme, Animatrice environnement pour l’Association Demain la Terre basée à Gignac.

Fabriquer ses produits ménagers
Dimanche 4 février (15h-17h)
Villeneuvette
Une initiation au ménage au naturel : conseils et ingrédients de base, fabrication de produits ménagers respectueux de l’environnement, de votre santé et de votre portefeuille. Prévoyez des petits contenants pour repartir avec des échantillons que vous aurez fabriqués.
Avec Aurore Dreiski. En partenariat avec la mairie de Villeneuvette
Inscription obligatoire via https://www.billetweb.fr/fabriquer-ses-produits-menagers
Tarif : participation libre et consciente
Contact : Demain la Terre ! – demainlaterre.fr – 04 67 57 25 44

Voici les prochaines animations :

Prochaines animations (Agenda) | Demain la Terre !

Les sols des déserts : quelles leçons pour la zone méditerranéenne ?

Les sols des déserts : quelles leçons pour la zone méditerranéenne ?

 

Invité : Marc Ducousso, chercheur, microbiologie des sols, Cirad Montpellier

Diffusion : vendredi 3 mai 2024 10h00

Re-diffusion : dimanche 5 mai 2024 19h15

Animations : Alix Audurier-Cros, Hubert de Bon

Technique : Axel Sauvajon

Relevé et prélèvement de sol à Thurbab

Aujourd’hui, nous allons partir dans les déserts d’Arabie saoudite et du Sud-marocain, avec un chercheur du Cirad, Dr Marc Ducousso, docteur en agronomie, spécialiste de la microbiologie des sols. Il nous raconte  comment les plantes peuvent se développer dans les déserts. Après avoir décrit son parcours professionnel (Afrique, Nouvelle-Calédonie), il explique l’objectif de son travail : l’étude du rôle des micro-organismes du sol pour comprendre les écosystèmes. Deux catégories de micro-organismes sont particulièrement analysées: les champignons du sol (symbiotes et autres) et les bactéries. Les plus techniques de biologie moléculaire sont utilisées. Le choix de ces zones d’étude avec des conditions de climat extrêmes (désert, sols métallifères) lui permet de décrire le fonctionnement des plantes en condition de survie: par exemple, comment des plantes peuvent fleurir alors qu’il n’a pas plu pendant plus de 20 mois?. Il lance ainsi une réflexion sur la notion de fertilité des sols.

Floraison à Sharaan

Ilôt de fertilité formé autour d’un Haloxylon salicornicum

Il montre aussi l’intérêt d’appliquer ces études à d’autres disciplines comme  l’archéologie, dans ce cas : analyses des sols dans et autour des ruines d’un fort romain abandonné il y a 1500 ans. Enfin, il aborde l’utilisation de certaines plantes qui pourraient contribuer plus efficacement au stockage du carbone dans les zones arides.

Ces études visent ainsi à trouver des pistes pour une restauration écologique des zones arides.

Ce travail est conduit par des équipes internationales  de Pologne, Allemagne, Italie, Tchéquie, Finlande, de l’université King Abdullah des Sciences et technologies du Royaume d’Arabie saoudite, de l’université polytechnique Mohamed VI du Maroc.

Pour en savoir plus:

Environmental Microbiology. 2023. Boivin et al. Revealing human impact on natural ecosystems through soil bacterial DNA. 1-13

Trends in Pant Science. 2023. Heribert Hirt, Hassan Boukcim, Marc Ducousso, Maged M. Saad. Engineering carbon sequestration on arid lands? 28, 11.

Clermont-l’Hérault. Ils s’opposent au projet d’irrigation par le lac du Salagou

Clermont-l’Hérault. Ils s’opposent au projet d’irrigation par le lac du Salagou

23/12/23

Reportage

 

Un collectif de citoyen et d’associations le long de l’Hérault ont décidé de réagir face au projet d’extention d’irrigation 3SFM, porté par l’Asa Canal de Gignac et devant irriguer 700 hectares de vignes, à partir du lac du Salagou.

 

 

Baptisé Sauvons le Salagou, ce collectif a recueilli plus de cent signatures de plusieurs autres associations comme le Codev (Conseil de développement du Cœur d’Hérault) et d’habitants du territoire. Ils se disent inquiets de cette sollicitation supplémentaires des eaux du lac. Ce réseau d’irrigation (devant arroser huit communes autour de Saint-Saturnin de Lucian, NDLR) ne servirait selon eux qu’à des viticulteurs en capacité de payer le coût du raccordement uniquement.

« Le coût de 7 millions d’euros du projet 3SFM pourrait servir à financer des transition vers l’agro-écologie », propose Marie Azorin, membre du collectif Sauvons le Salagou.

 

Une lettre au préfet de l’Hérault

On découvre leur initiative sur place, sur le barrage du Salagou, en présence de Thérèse et Alexandre Lederman, Jean-Claude Rossignol de l’association Œuvre d’Eau, Denis Teraillon, membre, et Charly Fabre, coprésident du Codev du Cœur d’Hérault.

Ils prévoient d’envoyer une lettre ouverte au préfet de l’Hérault, François-Xavier Lauch, pour l’alerter de la situation et du projet 3SFM qui menace selon eux la biodiversité.

Lettre Au Préfet de l’Hérault by Radio RPH on Scribd

 

 

Le Collectif à Bicyclette

Le Collectif à Bicyclette

 

Diffusion : mardi 09 janvier 2024 à 08h30 et 12h30

Animateur : Jean-Pierre Fonollosa

Invitées : Estelle Arnaud et Maryvonne Gouëllo, Membres du Collectif « à bicyclette » en Cœur d’Hérault.

Un collectif s’est constitué en Cœur d’Hérault, le collectif « à bicyclette ». Le but de ce collectif est de favoriser l’usage du vélo pour le quotidien, travail, courses, et ce, afin de limiter l’usage de la voiture et donc inciter à l’activité physique et faire baisser les émissions de CO2.

Nous interpellons les élus pour qu’il y ait plus de pistes et aménagements cyclables dans notre territoire, ce qui manque cruellement. Nous avons organisé une réunion publique le jeudi 13 décembre 2023 à Nébian pour présenter notre collectif et réclamer un chemin cyclable entre Nébian et Clermont L’Hérault.

Réécoute. Dernier débat de notre cycle, sur l’Eau potable et l’urbanisation : merci !

Réécoute. Dernier débat de notre cycle, sur l’Eau potable et l’urbanisation : merci !

Émission en direct de Pézenas, le 23 janvier 2024.

 

« Il n’est pas question d’ouvrir à l’urbanisation si l’on n’est pas en capacité de fournir de l’eau aux habitants actuels et aux habitants futurs. »

Marie-Pierre Pons, maire de Cessenon-sur-Orb et vice-présidente au Département, 1er débat public de ce cycle.

 

Quand nous avons commencé ce cycle de débats sur l’eau, c’était en novembre 2023, nous nous sommes dit : c’est presque dommage de commencer si tard dans l’année, car pour le troisième débat, fin janvier, il aura largement replu et tout le monde aura oublié les problèmes de sécheresse de l’été. Ainsi va la vie…

Nous ne savions pas à quel point nous avions malheureusement tort. Fin janvier 2024, la majeure partie du département de l’Hérault est toujours en alerte sécheresse, voire en crise…

Il y a deux semaines, Nicolas Liénart, chef du service hydrogéologie du Département, qui était avec nous au premier débat, a publié une vidéo sur sa page Facebook, montrant une source asséchée dans la commune de Montpeyroux. Le niveau de la nappe d’eau était arrivé trop bas pour être repris par la pompe. Il n’avait encore jamais vu ça.


Les exemples s’enchaînent dans l’Hérault : à Courniou : plus d’eau. À Camplong : presque plus d’eau. À Cessenon-sur-Orb : plus d’eau l’été 2023.
Alors on fore, on connecte les réseaux on va chercher de nouvelles sources, plus loin, plus profond… Ça prend du temps. On approvisionne tant bien que mal des communes en bouteilles d’eau en plastique, ça coûte cher mais… Bien obligés, n’est ce pas ? Et ces bouteilles d’eau, on les remplit avec l’eau des sources. La boucle semble bouclée…

En marge, on réfléchit malgré tout à construire, étendre les communes. Plus d’habitants, et plus de subventions… Mais moins d’eau. La mécanique des fluides.

Alors quoi ? On patiente ? On change de modèle ? On consomme moins ? On n’accueille plus ?

« À Toulon quand j’étais jeune, on coupait l’eau une partie de la journée, l’été », me racontait un chercheur de l’UMR Hydrosciences de Montpellier, qui n’a pas pu être parmi nous ce soir. Sommes-nous prêts à de telles contraintes ?

Comment doit être gérée cette ressource vitale qu’est l’eau potable, aux enjeux écologiques, sociaux et économiques ?

 

Réécoutez le débat ici :

Partie 1 :

 

Partie 2 :

Au sommaire :

  1. La politique de l’eau potable : transparence, privatisation… à travers l’exemple de la vente de la source de la Castillonne, à Montagnac.
  2. Urbanisation : le développement urbain et l’emploi face aux limites de la ressource
  3. Qualité des réseaux
  4. agriculture (non prévue au départ mais l’actualité à pris le pas)…
  5. …et qualité de l’eau potable dans l’Hérault
  6. Questions et reactions du public

 

Nos invités :

Boris Chenaud, membre de la Carmagnole et cofondateur du collectif de défense de l’eau Coord’Eau 34. 

 

Vincent Gaudy, vice-président à l’Agglo Hérault Méditerranée en charge de l’eau et assainissement, maire de Florensac et vice-président au département de l’Hérault en charge du logement social. Il siège au conseil syndical de l’EPTB du Fleuve Hérault.

 

Christophe Savary de Beauregard, président du collectif Veille Eau Grain, à Montagnac, qui lutte contre la vente d’une source d’eau potable à une filiale du groupe Source Alma, qui possède aussi, entre autres, la marque Cristaline.

Avec Vincent Lapasset, membre du collectif Veille Eau Grain.

 

– et Laurent Rippert, directeur de l’Établissement public de bassin (EPTB) Orb et Libron, qui gère la ressource en eau des communes du bassin versant de l’Orb et du Libron (regroupant notamment Saint-Pons de Thomières, Bédarieux et débouchant de manière plus serrée autour de Vias).

 

Et parmi le public, des collectifs citoyens, des élus du territoire et des habitants qui ont pu faire ou laisser entendre leurs témoignages, leurs réactions et leurs idées.

 

 

A très bientôt sur le terrain !

C’est le dernier d’un cycle de trois débats en public de RPH consacrés à l’eau. Le premier à Clermont-l’Hérault, en novembre 2023, sur les enjeux climatiques, à réécouter ici. Le deuxième consacré à l’agriculture et l’alimentation, à Octon, en décembre 2023, et le troisième dédié donc à l’urbanisation et l’eau potable, à Pézenas, en janvier 2024. Deux autres débats publics complèteront ce cycle, organisés cette fois par la Commission paritaire du Débat Public, mi janvier 2024, et rediffusées prochainement sur nos ondes, en partenariat. Ils traiteront respectivement du recul du trait de côte (Frontignan) et de la pêche en mer Méditerranée (Sète).

Nous reviendrons sur ces enjeux de l’eau avec d’autres reportages, partenariats et débats publics. Merci de votre confiance, votre soutien et votre fidélité !

Remerciements à toute l’équipe de Radio Pays d’Hérault et RPH Sud, à commencer par Robert Martin, pour son aide à la préparation et écriture des débats, pour ces chroniques et pour la coorganisation de la prise de parole du public, à MaTthieu Thélen pour la préparation initiale, à Axel (RPH) et Solène Bury (RPH Sud) pour la réalisation des directs,  à Jean-Hervé Michel, Béatrice Hesse d’Alzon et Christine Vallantin pour l’organisation de la buvette de soutien, à Virginie Lou-Nony pour la communication du lancement du débat en novembre, et plus généralement à toutes celles et ceux qui ont soutenus ou suivis les débats (Samuel, Maéva, Paul…) !

Un énorme merci à Laureen Naud, pour la réalisation des affiches et des bannières et autres objets réseaux sociauïques !

 

Contact journaliste : x.terrien@rphfm.org

Frontignan, Sète. Trois jours de Grand débat public sur le littoral et l’éolien en Méditerranée

Frontignan, Sète. Trois jours de Grand débat public sur le littoral et l’éolien en Méditerranée

17/12/23

Entretien

…avec Etienne Ballan, coordinateur de la commission particulière du débat public.

 

Trois jours de grand débat s’ouvrent à partir de ce mercredi 17 janvier 2024, à Frontignan puis à Sète, jeudi et vendredi, autour de la pêche en mer Méditerranée et du recul du trait de côte, la limite entre la mer et la terre.

Deux ans après le grand débat Eoliennes flottantes en mer Méditerranée, la commission du débat public revient avec un angle plus large sur les utilisations de la mer et de la façade maritime.

 

40 Gigawatts produits en mer d’ici 2050

L’état a depuis fixé l’objectif national d’une production de 40 gigawatts offshore, soit une cinquantaine de parcs éoliens supplémentaires, en 2050 en France.

Un webinaire, réunion en ligne, est aussi prévue sur ces futurs projets de parcs éoliens, dont une dizaine pourraient s’installer en mer Méditerranée, mercredi soir 24 janvier 2024, via le site internet de La Mer en Débat

Reste que le dernier grand débat public laisse un goût amer chez certains participants. L’État n’ayant pas suivi des recommandations importantes du débat public sur les éoliennes flottantes, notamment la demande d’un moratoire…

 

 

Le journal de 8h15

 

Les titres de ce journal :

Appel à candidature au sein de la commission du budget participatif du Département de l’Hérault.

Le grand débat national débarque ce mercredi 17 janvier à Frontignan, puis à Sète jusqu’à vendredi 19 janvier, autour des enjeux du littoral méditerranéen.

Un forum pour l’emploi à Bédarieux, mardi 30 janvier 2024.

Et la bourse aux graines à Octon, dimanche 4 février 2024.

 

 

Débat public #3 Eau potable et urbanisation

Débat public #3 Eau potable et urbanisation

Mardi 23 janvier 2024, à 20h, salle Bonnafous, à Pézenas.

Nous abordons dans ce troisième et dernier débat de notre cycle sur l’eau le thème de l’eau potable et de l’urbanisation.

Vaste programme, me direz-vous ? Et vous n’auriez pas tort ! De la question du partage de l’eau, de sa gouvernance, à travers l’exemple du collectif Veille Eau Grain, qui lutte contre un projet de privatisation de la source de la Castillonne, au sud de Montagnac.

Mais l’urbanisation pose aussi les questions de l’artificialisation des sols (bétonisation…) et de la qualité de l’eau (pollution de l’eau potable, assainissement…).

Rendez-vous mardi 23 janvier, à 20h, à la salle Bonnafous, à Pézenas. L’émission sera retransmise en direct.

La liste des invitées sera actualisée au fil des jours à venir : restez connecté.e.s !!

En attendant, voici les liens vers les débats #1 et #3 !

 

Agriculture biologique en Coeur d’Hérault

Agriculture biologique en Coeur d’Hérault

 
Invitées : Melody Hesse d’Alzon, paysanne-boulangère, Le Pouget

Servane Penvern, animatrice du programme Agriculture biologique à l’INRAE, Ingénieure de recherche en agronomie et cheffe de projet du métaprogramme METABIO sur le changement d’échelle de l’AB

Diffusion : vendredi 5 janvier 2024 10h00

Re-diffusion : dimanche 7 janvier 2024 19h15

Animations : Alix Audurier-Cros, Hubert de Bon

Technique: Axel Sauvajon

 

Pour parler de ce sujet, toujours controversé, nous avons invités deux spécialistes oeuvrant pour la promotion de l’agriculture biologique, mais dans des secteurs différents: Madame Servane Penvern, chercheuse dans la recherche institutionnelle française, et Madame Melody Hesse d’Alzon, paysanne – boulangère, agricultrice depuis 2016.

Après avoir rappelé en quelques mots l’histoire du « bio », Servane Penvern décrit les principes de l’agriculture biologique (santé, écologie, préservation de l’environnement, équité) qui sont à l’origine du cahier des charges actuel européen et français. Melody Hesse d’Alzon, explique son choix de faire du pain à l’ancienne en assurant la production de son blé sans irrigation, ni intrant chimique, son stockage, la préparation de la farine, sa cuisson et sa  commercialisation.

Si le programme dont s’occupe Servane Penvern est ambitieux : Quel changement d’échelle pour le « bio »?  (consommation, production, transformation…), les consommateurs sont confrontés à de nouveaux  labels : HVE (haute valeur environnementale), Nutriscore,  entraînant une certaine perplexité et des incompréhensions dans leur choix. Dans la crise actuelle, les systèmes « bio » n’ont pas subi la hausse des coûts des matières premières comme les systèmes conventionnels, ont montré une résilience certaine, qui s’est traduit par un maintien de des prix de vente comme pour Melody Hesse d’Alzon.

Les perspectives pour le bio sont optimistes. Le département de l’Hérault présente 24% de sa superficie agricole en agriculture biologique. Récemment, la région Occitanie a lancé un plan Bio pour développer la consommation des ménages, notamment en créant un réseau de plateformes commerciales Manger Bio.  Pour Melody et Servane, le défi du « bio » est dans les mains des producteurs et des consommateurs.

Pour en savoir plus:

www.coeur-herault.fr