Glou glou – Olivier, Corine et Carole Andrieu

Glou glou – Olivier, Corine et Carole Andrieu

 

Diffusion : Vendredi 8 janvier à 10h

Rediffusion : Dimanche 10 janvier à 19h15

Pour bien débuter l’année 2021, nous recevons, dans Glouglou, le Clos Fantine, 3 frère et sœurs qui prolongent l’histoire familiale et produisent des vins nature incontournables depuis 25 ans, à La Liquière, commune de Cabrerolles, en plein cœur de l’appellation Faugères.

3 frère et sœurs qui s’entraident, s’épaulent, se complètent… et se passionnent en particulier pour la vie dans les vignes. Car c’est là que tout commence. Et depuis 7 ans, ils ont décidé de ne plus labourer, pour favoriser le plus possible le développement des bactéries, des champignons, des insectes et autres petites bêtes qui permettent à la vigne de, petit à petit, s’auto-équilibrer et de pousser sur un humus qui se rapproche d’un sol de forêt.

Olivier, Corine et Carole Andrieu   viennent nous raconter tout ça dans Glouglou, et nous faire déguster leurs vins, en compagnie de Jean-Paul Badu, restaurateur et patron des chambres et tables d’hôtes La belle endormie à La Liquière.

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Le Clos Fantine c’est une histoire de famille. Trois frère et sœurs, qui travaillent des vignes qui, pour certaines étaient cultivées par leurs ancêtres depuis 150 ans, trois frère et sœurs, qui s’entraident, se complètent, se soutiennent quand l’un d’entre eux doute, trois associés qui prolongent les idées de l’un,  les phrases de l’autre et fêtent ensemble la réussite d’une cuvée, trois enfants qui poursuivent le rêve de leur père, parti trop tôt, un garçon et deux filles, dont la vie a été scellée par les coups du destins, devenus vignerons comme une évidence, une nécessité, une promesse, trois bras d’une même souche, trois yeux d’un même courson, trois moteurs dans le tracteur.

Est-ce ce lien puissant qui les unit qui les a conduits à voir la vigne comme un environnement où tout est relié, en symbiose ? Les ceps, les plantes, les champignons, les vers de terre, les scolopandres, les insectes, les bactéries…Même eux ne se sentent dans la vigne que comme une partie du tout, le dernier rameau de l’histoire familiale, le dernier geste du projet du biotope.

Fouler le sol d’une vigne d’Olivier, Corinne et Carole Andrieu a quelque chose de métaphysique. On y parle du sens de la vie et de la mort, en tâtant l’humus formé à la surface, du temps, en regardant une souche plantée il y a 100 ans et dont les bourgeons contiennent déjà la récolte de l’année prochaine, de transmission et de mémoire en rappelant que même les plantes gardent une trace du gel de 53 ou de la sécheresse de 2003. Mais plus que tout, il est question de l’intensité de la vie et de la place de chacun dans ce tourbillon. Sur ses terres, les enfants de Fantine ont décidé de recréer le paradis sur terre.

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Le Zoom Infos vous accompagne pendant les fêtes…

Le Zoom Infos vous accompagne pendant les fêtes…

Le Zoom Infos de Radio Pays d’Hérault (Lodèvois et Vallée de l’Hérault) et RPH Sud (Piscénois et Agathois) vous accompagne pendant les fêtes de fin d’année.

Retrouvez chaque jour du 22 décembre 2020 jusqu’au 3 janvier 2021 (sauf le lundi et vendredi), des entretiens avec des actrices et acteurs locaux sur des sujets d’actualité variés qui concerne notre territoire. 

Interviews du mardi 22 décembre 2020 au dimanche 3 janvier 2021 :

Mardi 22 décembre : entretien avec Michel-Yves Billotte, membre de l’association Accueil Migrant Cœur d’Hérault (Amic), à propos de la Journée internationale des Migrants qui s’est déroulée vendredi 18 décembre.

 

Mercredi 23 décembre : entretien avec Thomas Flavier, directeur de la station de ski et loisirs Alti Aigoual. Celle-ci a rouvert ses portes samedi 19 décembre 2020, malgré la fermeture des remontées mécaniques ordonnée par l’Etat pour des raisons sanitaires. Les gérants, qui ont repris cette station familiale en 2019, ont ouvert une cagnotte en ligne pour surmonter les crises successives.

Ces élèves du lycée agricole de Gignac ont fourni 50 sacs à dos pour des personnes sans abris, vendredi 18 décembre 2020.

Jeudi 24 décembre : Nous reviendrons sur le projet Sakado des élèves du lycée agricole de Gignac. Ce projet que nous vous avions présenté en octobre a été un succès : grâce à la générosité des habitants du coeur d’Hérault, 50 sacs à dos ont été remis à l’association Sakado. Ils seront distribués à des personnes sans abris dans le montpelliérain.

 

Samedi 26 et dimanche 27 : entretien avec Patrice Lafont, président du Comité Régional Conchylicole de Méditerranée, à propos des nouveaux labels Huîtres et Moules de Méditerranée, présentés jeudi 17 décembre.

 

Mardi 29 décembre : entretien avec Guy Lassalvy, président de la commission Santé du Pays cœur d’Hérault. Le SMUR (Service mobile d’urgence et de réanimation) de Clermont-l’Hérault va être pérennisé à partir du 7 janvier 2021.

Hubert Delobette, gérant de la maison d’édition Papillon Rouge.

 

Mercredi 30 décembre : Entretien avec Hubert Delobette, directeur de la maison d’édition Papillon Rouge à Villeveyrac. Il nous expliquera comment se porte le secteur de l’édition.

 

L’association La Bulle propose une douche itinérante pour les Montpelliérains sans domicile fixe.

Jeudi 31 décembre : Reportage au cœur des maraudes de l’association La Bulle, à Montpellier. Ce collectif propose des douches gratuites aux personnes sans abris. Un reportage de Xavier Terrien réalisé par Solène Bury et Laureen Naud.

 

Samedi 2 et dimanche 3 janvier 2021 : Elisabeth Frindel, directrice de l’agence Pôle Emploi de Clermont-l’Hérault, qui gère tout le bassin d’emploi de Lodève-Coeur d’Hérault, nous parlera des secteurs qui recrutent et des actions à venir en faveur de l’emploi, malgré la crise économique.

 

Glou glou – Paul Reder

Glou glou – Paul Reder

 
Diffusion : Vendredi 10 décembre à 10h

Rediffusion : Dimanche 13 décembre à 19h15

Au début des années 2000, alors qu’il travaillait comme ingénieur à Houston au Texas dans l’industrie pétrolière, il a fallu une seule nuit de réflexion à Paul pour accepter de reprendre les vignes de son père Alain, qui partait à la retraite.

Il faut dire qu’il avait ces terres dans le sang. Des vignes plantées au milieu de 200 ha de garrigue, près de Cournonterral, un endroit sauvage, surplombé de falaises, où pâturaient également des brebis dans son enfance. Il a repris le fil de l’histoire familiale dans ce vignoble atypique, exclusivement planté en blanc et gris, converti le domaine en bio, évolué vers des vinifications de plus en plus nature, réinstallé des brebis…

Je vous propose de le découvrir et de déguster ses vins, en compagnie de Thierry Guichard, patron de la cave à vin La Part de l’Ange à Valras-Plage.

Après une halte à l’école et à la boulangerie de Cournonterral, Paul Reder remonte vers ses hautes terres de Comberousse. Son 4×4 vrombit sur la piste en terre que son père a créée il y a presque 50 ans. Au passage, il embarque Faïso, son patou, et ils partent tous les deux à la recherche de quelques brebis égarées sur les hauteurs, le troupeau ayant quitté son parc de nuit, à l’aube. Il coupe le moteur, claque la portière, ses pas crissent sur la rocaille puis s’interrompent pour écouter le silence, puissant, majestueux, de cette garrigue surplombée de falaises. Quelques bêlements se font entendre, et Faïso s’élance pour aller ramener les bêtes un peu trop éprises de liberté.

Ici, c’est bien ce que l’on célèbre en premier lieu, la liberté. Les brebis ne sont jamais enfermées, toujours en plein air, même la cave n’a pas de mur, juste un toit, celui de l’ancienne bergerie, construite dans les années 70 quand la famille Reder est venue s’installer, comme des pionniers ou des sauvages, dans ce coin de nature brute, à défricher. Qu’est-ce qui a poussé les parents de Paul dans cet endroit ? Un idéal post soixante-huitard de retour à la terre ? La nostalgie de grands espaces de l’Algérie où ils ont grandi ? Un désir de sobriété mûri lors de leur expatriation au Rwanda, en tant que chargés de développement rural ?

Toujours est-il que le petit Paul s’est tout de suite senti chez lui dans ces collines, prompt dès son plus jeune âge à donner un coup de main pour les vignes ou les brebis, tant et si bien que des années plus tard, il ne lui a fallu qu’une nuit pour se décider à quitter son poste dans l’industrie pétrolière au Texas, pour revenir et reprendre l’exploitation de son père qui partait à la retraite. C’était il y a 20 ans et c’est toujours une évidence.

Lutte contre la violence conjugale à Sète, fin de grève au Salagou, masques transparents… l’actu de ce mercredi

Lutte contre la violence conjugale à Sète, fin de grève au Salagou, masques transparents… l’actu de ce mercredi

Mercredi 25 novembre 2020

Direct de 8h12 :

Au sommaire de ce journal d’actualité locale :

Un centre de tests antigéniques pour le dépistage de la covid ouvre à Gignac.

500.000 masques transparents vont être distribués à des crèches et des assistantes maternelles en France. « L’Hérault sera aussi concerné », assure le député héraultais Jean-François Eliaou.

Et puis, après la publication de l’étude de l’association agréée Atmo, qui surveille la qualité de l’air en Occitanie, la Chambre d’agriculture occitane voit rouge.

Direct de 9h10 :

Au sommaire :

La fin du mouvement de grève au collège du Salagou, à Clermont-l’Hérault. Les enseignants qui réclamaient notamment un meilleur protocole sanitaire, ont voté la reprise malgré la réponse négative de la Direction académique des service de l’Education nationale (Dasen) de l’Hérault.

L’ouverture d’une salle spéciale, protégée et aménagée pour entendre les enfants victimes de violences conjugales dans de meilleures conditions, a été officialisée lundi 23 novembre 2020, au commissariat de Sète. L’occasion de rappeler les structures sétoises d’accueil des femmes victimes de violences, en cette Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

Gabriel Blasco a été désigné pour être le candidat des communistes sétois aux élections départementales, aux côté de Véronique Calueba.

L’Agglomération Hérault Méditerranée met à nouveau en avant le dispositif Objectif Rénov’.

La Ville de Montagnac a créé une cellule « Consommez local » pour soutenir le commerce de la commune.

Et le Département de l’Hérault offre deux séances de cinéma virtuelle.

Archéologie et botanique : une richesse disponible pour tous dans la vallée de l’Hérault

Archéologie et botanique : une richesse disponible pour tous dans la vallée de l’Hérault

 

Invité: Dr Laurent-Guilhem Fabre, archéologue et ethnobotaniste,

Diffusion: vendredi  5 février 2021 à 10h00

Re-diffusion: dimanche 7 février 2021 à 19:15

Animateurs: Alix  Audurier-Cros et Hubert de Bon

Cette nouvelle émission sur le patrimoine nous permet d’aborder l’importance des acquis du passé à partir de l‘Archéologie et de l‘Ethnobotanique en visant leur utilité dans la préservation de la biodiversité aujourd’hui. En effet à travers les recherches de l’invité du jour, Laurent-Guilhem Fabre, directeur du Jardin Antique méditerranéen et responsable du service de Patrimoine et de l’Archéologie à Sète-Agglomération, nous poursuivons une réflexion sur les origines de l’agriculture et notamment les connaissances réunies par les Romains pour valoriser les terres agricoles et développer les jardins dans notre région.

Les travaux d’archéologie préventive (diagnostics, fouilles) sur des linéaires dans le sud de la France, notamment pour les autoroutes A9, A750 et A75 seront abordés pour en montrer l’intérêt pour la connaissance des pratiques de l‘arboriculture et la viticulture pendant l’époque romaine.

Puis, le Jardin Antique Méditerranéen de Balaruc les Bains * sera abordé. Il a été créé et réalisé par une équipe pluridisciplinaire, sur 1,7 ha entre 2010 et 2015, et a été portée notamment par notre invité et Alix Audurier Cros présidente d’Artopos. Ils y ont pris toute leur part, sous la houlette de l’Agglo de Thau. Ainsi sont évoqués les apports de l’héritage grec et gallo-romain à la connaissance des plantes méditerranéennes et des pratiques culturales, souvent utiles aujourd’hui. Véritable vitrine des essences méditerranéennes entretenues selon les techniques traditionnelles, ce jardin constitue un équipement unique en France sous cette forme.

* inscrit sur la liste des jardins remarquables de la Région Occitanie

Pour en savoir plus:

https://patrimoine.agglopole.fr/jardin-antique-mediterraneen/

Glou glou – Thomas Rouanet

Glou glou – Thomas Rouanet

 
Diffusion : Vendredi 13 novembre à 10h

Rediffusion : Dimanche 15 novembre à 19h15

 

Même pendant le confinement, Glouglou continue et vous propose de rencontrer Thomas Rouanet, vigneron à Creissan, près de Saint-Chinian.

Le monde du vin nature s’est révélé à lui lors d’une visite au salon des vins de Christine Cannac à Bédarieux, il y a une dizaine d’années, et la rencontre avec Yannick Pelletier s’avèrera déterminante. C’est d’ailleurs chez lui que Thomas réalisera sa première cuvée, avant de reprendre les vignes familiales et de rénover la cave de son grand-père. Sur les terroirs argilo-calcaires de Creissan, il fait d’abord des vins plutôt puissants, mais il renonce rapidement à rentrer dans l’appellation Saint-Chinian et évolue aujourd’hui vers des jus plus souples et plus fluides. Seule l’épidémie qui bloque ses commandes vient contrarier, en ce moment, son enthousiasme pour ce métier et son choix de vie.

Ne pouvant le recevoir en studio, du fait des mesures de confinement, je vous propose un entretien, sous forme de conversation spontanée, chez Thomas, dans sa cave et ses vignes, suivi d’une dégustation de ses vins avec Aurore Baconnais, au Café de la Poste à Aspiran.

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Matin de novembre. Après avoir déposé Alessandro à l’école, Thomas Rouanet n’a que quelques pas à faire pour rejoindre sa cave. Il pousse le vieux portail qui grince, un des derniers vestiges de la remise telle qu’elle était avant qu’il la rénove, salue de la main un des vieux du village qui passe dans la rue, et dont le regard, un brin nostalgique, s’attarde sur un de ces rares jeunes qui a repris la propriété du grand-père, et puis il entre.

Dans sa cave, murs en pierre passés à la chaux, béton ciré, cuves en fibres et deux en béton, pressoir vertical, cerclage en bois, il y a encore pas mal de cartons au sol… Ce jour-là Thomas aurait dû commencer la mise en bouteille de Bonbadilom 2019, sa cuvée de Grenache -Carignan, celle par laquelle il a commencé le métier, celle qui l’a fait connaître. Mais il enrage trop de voir ces palettes bloquées depuis le premier confinement. Dans son ventre, fermente une colère contre ce monde où les faiseurs de bon temps et de bonne chère tremblent, endurent, et pour certains mettent la clé sous la porte.

Comme il ne veut pas transmettre ce sentiment à ses jus, il remet à plus tard la mise en bouteille. A un jour où il ne pensera plus au covid, aux bars à vins fermés, aux clients qui risquent de disparaître. Un jour sans vent, où un beau soleil d’automne se lèvera sur Creissan, un jour qui commencera avec Jacques Higelin à fond dans le poste, le souvenir joyeux de son grand-père et de son camion Le Voltigeur – qui a donné son nom à une de ses cuvées, un jour où « Tom Bonbadilom dira « je m’en fous » « lâchez tout », s’ils n’en font jamais qu’à leur tête, Ils feront sauter la planète, Moi je retourne chez les lutins et les fous »*.

* Extrait des paroles de la chanson Tom Bonbadilom, de Jacques Higelin
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Le Clermontais et la Vallée de l’Hérault passent en alerte renforcée, Montarnaud en alerte maximale

Le Clermontais et la Vallée de l’Hérault passent en alerte renforcée, Montarnaud en alerte maximale

Mardi 13 octobre 2020

Direct de 8h15 : 

Au sommaire de ce journal d’informations locales :

Médiapart pointe du doigt le plafonnement illégal du droit au RSA (revenu de solidarité active), pratiqué par le Département de l’Hérault et quatre autres département français.

Les passagers du ferry de la compagnie italienne GNV ont débarqués dimanche soir 11 octobre 2020 dans le port de Sète, un jour plus tard que prévu, à cause de suspicions de cas de covid à bord.

Et le Grand Site Salagou – Cirque de Mourèze attend des propositions d’événements autour du lac en 2021. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 19 novembre 2020.

Direct de 9h12 : 

Au sommaire de ce journal :

Les communes de la Vallée de l’Hérault et du Clermontais sont passées en zone d’alerte renforcée, et Montarnaud passe en zone d’alerte maximale, comme la métropole de Montpellier et sept communes alentours.

Les policiers sont descendus dans la rue lundi 12 octobre 2020, à Montpellier et Béziers notamment.

La commune de Montagnac lance un appel aux dons en soutien aux communes sinistrées des vallées des Alpes-Maritimes, après le passage de la tempête Alex. Le département de l’Hérault a quant à lui envoyé 16 forestiers sapeurs sur place.

Et le recensement agricole démarre ce mois-ci, dans toute la France.

Glou glou – Sara Lombardi et Charles Mackay

Glou glou – Sara Lombardi et Charles Mackay
      Sara Lombardi et Charles Mackay

Diffusion : Vendredi 9 octobre à 10h

Rediffusion : Dimanche 11 octobre à 19h15

Ce mois-ci dans Glouglou, nous recevons Sara Lombardi et Charles Mackay, du domaine Obrière à Béziers.

Artisans vignerons d’un petit domaine de 7ha, Sara et Charles ont décidé de faire du vin, et nature, pour mettre en actes leurs convictions écologiques. Déterminés à produire des jus sains et de qualité, ils viennent d’obtenir la possibilité d’apposer la certification « vin méthode nature », le premier label officiel du genre.

S’ils ont à un moment rêvé de vignes en coteaux, dans un terroir réputé, ils sont finalement heureux et fiers de cultiver ces terres qu’ils ont en fermage près de Béziers, de les choyer, de les faire progresser, et d’en honorer l’histoire, certaines ont plus de 80 ans.

Sara Lombardi et Charles Mackay sont dans Glouglou, en compagnie de Corine Escaffit, une des patronnes d’Au vin vivant, cave et bar à vins à Sète.

Elle a déposé Chiara à l’école et s’est dépêchée de le rejoindre à la vigne, toute contente de démarrer la semaine avec lui, avant de reprendre le lendemain son mi-temps chez Terra Hominis, et de pouvoir lui annoncer la bonne nouvelle : ils sont retenus pour le salon des vins  « Que du bon » à Paris.

Elle le trouve arpentant les rangs de la vigne de carignan, s’accroupissant pour gratter la terre avec ses doigts, vérifiant si le sol est suffisamment aéré et souple, se demandant s’il ne faudrait pas tenter de le griffer un peu en surface…

Il accueille la nouvelle d’un « Bravo madame la responsable marketing » auquel elle répond « Bravo monsieur le vigneron ». S’ils s’amusent à se reconnaitre l’un l’autre des prés carrés, ils ont, en réalité, plaisir à tout faire ensemble.

Du haut de la modeste butte sur laquelle est juché le domaine, ils regardent leurs parcelles bordées de roseaux et de pinèdes, goûtent le silence des lieux malgré la proximité de la ville. Ils ont remisé leurs désirs de s’expatrier vers des terroirs plus réputés, en coteaux, et se disent qu’ils ne sont pas si mal, là, sur les terres de Martial Sans, à quelques encablures de Béziers, et que ça a du sens de s’occuper de ces vignes auxquelles ils se sont maintenant attachés.

Après l’Ecosse, l’Italie, la Bolivie, Paris, c’est là que leur histoire va continuer à s’écrire. Et comme l’avenir semble gorgé de promesses, Charles s’approche du ventre de Sara et, avec la jovialité et l’humilité qui le caractérisent, murmure: tu vois, c’est là que tu vas grandir, et j’espère qu’un jour tu pourras dire mes parents ont tenté de faire quelque chose de bien.

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L’Eau A la Bouche – Et si on relâche les vautours, et si on protège les terres agricoles…

L’Eau A la Bouche – Et si on relâche les vautours, et si on protège les terres agricoles…
      Octobre 2020

Bonjour à toutes et à tous,

Pour la première émission de la saison 2020-2021, je vous emmène découvrir le monde des vautours avec Denis REY de la LPO de l’Hérault puis en fin d’émission, nous partons au Nord de Montpellier où le Collectif Oxygène appelle avec la Confédération Paysanne de l’Hérault à l’abandon du projet Oxylane pour la sauvegarde de 23 ha de terres agricoles.

L’émission Eau A la Bouche parle d’Environnement, de Nature, d’Education à l’Environnement et d’Agriculture en invitant des acteurs locaux à parler d’eux et de leur travail ou activités du moment… Elle est diffusé sur les ondes hertziennes de Radio Pays d’Hérault (www.rphfm.org), Radio Clapas (www.radioclapas.fr), Radio Campus Montpellier (www.radiocampusmontpellier.fr) et Radio Larzac (www.radiolarzac.org).

Salutations ondées, au mois prochain !

MaTthieu THELEN, pour l’Eau A la Bouche, émission 100% nature en Hérault et Sud-Aveyron… 06.84.21.85.65 / m.thelen@orange.fr

Au fil de l’eau – L’ASA du Canal de Gignac, patrimoine agricole centenaire

Au fil de l’eau – L’ASA du Canal de Gignac, patrimoine agricole centenaire

L’ASA du Canal de Gignac :

 

Diffusion: vendredi 2 octobre 2020 10h00

Re-diffusion: dimanche 4 octobre 19h15

Le Pont canal à Saint-Jean-de-Fos

Animateurs: Alix Audurier-Cros et Hubert de Boon

Invité: Jean-Claude Blanc, président de l’ASA du Canal de Gignac

L’Association syndicale autorisée du Canal de Gignac a été créée en 1883 pour l’irrigation de la vigne. Depuis sa création, l’association n’a pas cessé d’évoluer, de se moderniser et de s’ouvrir aux changements et aux exigences de la société.  Cela a été un investissement initial des viticulteurs avec un soutien du Ministère de l’Agriculture. En 2020, elle comprend à ce jour environ 4200 membres dont 40% d’agriculteurs et 60% d’urbains habitants sur 12 communes Puéchabon, Aniane, Gignac, Popian, Pouzols, Le Pouget, Tressan, Puilacher, Saint-Jean-de-Fos, Lagamas, Saint-André-de-Sangonis et Ceyras. Au départ, le mode d’irrigation était gravitaire pour submerger les vignes pour lutter contre le phylloxera. Maintenant avec l’utilisation de porte-greffes résistant et de nouveaux cépages, il s’agit d’apporter de l’eau à la vigne pour diminuer les impacts négatifs dus aux stress hydriques sur la qualité du vin et respecter le partage de la ressource en eau avec tous les usagers du fleuve Hérault. Cela se fait par le Contrat de Canal. Du système initial, tout le monde connait le patrimoine construit : les canaux et canalets, les ponts aqueduc, les souterrains urbains toujours visibles ; la modernisation s’est traduite par des stations de pompage, des canalisations enterrées pour une irrigation sous pression et basse pression. Les travaux de mise en place de ces nouveaux équipements ne sont pas encore terminés. Le Président est élu par le Conseil syndical qui est élu lors des assemblées de propriétaires. L’ASA est sous tutelle de la Préfecture et sa trésorerie gérée par le Trésor public. En conclusion, les projets futurs de l’ASA sont décrits par M. Blanc qui n’oublie pas les préoccupations actuelles de préservation de la biodiversité  dans une agriculture irriguée respectueuse de l’environnement.

La sortie du canal souterrain à Saint-Guilhem-du-Désert