Au fil de l’eau – Les insectes: amis ou ennemis?

Au fil de l’eau – Les insectes: amis ou ennemis?

Les insectes : amis ou ennemis

Diffusion: vendredi 7 mai 10h00

Re-diffusion : dimanche 9 mai  2021 19h15

Animateurs: Alix Audurier-Cros et Hubert de Bon

Invité: Dr jean-François Vayssières, entomologiste et écologue

Nous abordons aujourd’hui des habitants permanents de notre environnement : les insectes. Pour ce thème, nous avons invité Dr Jean-François Vayssières, entomologiste et écologue, chercheur du Cirad qui a fait de sa passion l’étude des insectes, son métier. Il a une longue expérience en Languedoc,  mais aussi au Maghreb, en Afrique tropicale et en Amérique du Sud.

Macrondonota cervicornis sur le palmier Maripa en Guyane

Après avoir rappelé qu’une petite partie des espèces ont été identifiées, soit 1,3 million, il insiste sur le fait que les insectes sont indispensables à l’humanité.  Ils sont globalement plus utiles que nuisibles. L’étude en est divisée en dix spécialités: l’entomologie criminelle, la paléo-entomologie, l’entomologie humaine … sans oublier l’asticothérapie. Différents aspects de l’entomologie agricole sont abordés: l’apiculture, l’élevage des abeilles, qui accompagne l’homme depuis 15000 ans, l’utilisation des insecticides de synthèse et des nouvelles méthodes de lutte comme la lutte biologique. Ainsi, en Guyane, un nouveau ravageur des cultures et de nombreuses plantes sauvages est arrivé d’Asie, une cochenille. Pour la combattre, il a introduit un de ses ennemis, une micro-guêpe,  parasitoïde spécifique originaire d’Asie, qui contrôle le développement des pullulations en tuant la co

J.-F. Vayssieres en forêt au Bénin.

chenille. Ce sujet est vaste et inépuisable. Nous l’aborderons de nouveau en rapprochant la santé humaine et celle de notre environnement.

Pour en savoir plus

Insectes du monde. 2 tomes. 5000 figures. H-P Aberlenc – Editions Museo-Quae. https://passion-entomologie.fr/les-insectes-du-monde

Brice, viticulteur dans l’Hérault : « J’ai pris un KO technique »

Brice, viticulteur dans l’Hérault : « J’ai pris un KO technique »

Témoignages

 

RPH Sud et Radio Pays d’Hérault donnent la parole à des viticultrices et viticulteurs de l’Hérault, après l’épisode de gel qui a détruit une grande partie des récoltes dans la nuit du jeudi 8 avril 2021.

Une cellule de crise est d’ores et déjà mise en place pour venir en soutien des agriculteurs : celluledecrise@herault.chambragri.fr,  ou 04.67.20.88.17.

 

 

 

Hérault. Le soutien s’organise après l’épisode de gel qui a détruit des vignobles

Hérault. Le soutien s’organise après l’épisode de gel qui a détruit des vignobles

Journal de 8h15

 

Les titres de ce Zoom infos :

L’épisode de gel qui a traversé la France jeudi 8 avril 2021 n’a pas épargné le département de l’Hérault.
[Contact chambre d’agriculture de l’Hérault par mail pour le recensement des dégâts subis par les cultivatrices et cultivateurs : celluledecrise@herault.chambragri.fr

Et, un an après la mort de Mohamed Gabsi, décédé après une interpellation à Béziers, le 8 avril 2020, ses proches et leurs soutiens lui ont rendu hommage, samedi 10 mars 2021.

 

Journal de 9h12

De nombreux élus et représentants héraultais se sont rassemblés devant la cave coopérative de Cabrières, vendredi 10 avril 2021, en soutien aux cultivatrices et cultivateurs de l’Hérault.

 

Les titres :

L’Obligation de quitter le territoire français (OQTF) qui visait Lila et Omar, une mère marocaine résidant à Pézenas et son fils autiste, a été annulée par la préfecture de l’Hérault.

Et on reviendra en fin de ce journal sur l’épisode de gel qui a frappé dans la nuit de jeudi les cultures de l’Hérault et de toute la France. Une réunion a rassemblé vendredi 9 avril 2021 des responsables du milieu viticole et des élus héraultais à Cabrières.

 

Glouglou – Elisabeth Jacquier

Glouglou – Elisabeth Jacquier

 
Diffusion : Vendredi 9 avril à 10h

Rediffusion : Dimanche 11 avril à 19h15

En ce mois d’avril, direction le Mas de Boissonnade à Gignac, mais aussi Arboras et Saint-Saturnin où se situent principalement ses vignes, pour rencontrer la vigneronne Elisabeth Jacquier, Les Clos d’Elis.

Après 20 ans de travail pour des grands groupes comme œnologue ou commerciale, Elisabeth a depuis 10 ans choisi de faire son propre vin, en version nature et à taille humaine. 4ha de cinsault, grenache noir, grenache blanc, qu’elle cultive seule ou presque, pour produire des vins digestes, pas trop puissants, des vins de plaisir, mais de caractère, qui mettent en valeur le terroir et le millésime.

Glouglou vous propose de découvrir Elisabeth Jacquier, en compagnie de Corine Escaffit, Cave Au vin vivant à Sète, c’est vendredi 9 avril à 10h et dimanche 11 avril à 19h15 sur Radio Pays d’Hérault et RPH Sud.

Ah on l’imagine bien, le repas d’après vendanges sous le micocoulier tricentenaire du Mas de Boissonnade chez Elisabeth Jacquier. C’est une belle journée de septembre, bien chaude mais pas brûlante, il est 14h, le casse-croûte matinal est loin et les estomacs commencent à réclamer leur dû.  La table est dressée, sans chichi, mais avec goût. Vincent, le compagnon d’Elisabeth a allumé un bon feu pour la grillade.

Les corps des vendangeurs commencent à s’alanguir à l’ombre, marqués par les efforts de la matinée. Un verre de Tel Quel, cuvée 100% cinsault, les aide à accélérer la détente. Dans le chai juste en face, on entend le bruit du jet d’eau, signe que la mission du jour touche à sa fin, et que les agapes vont pouvoir commencer. L’ami Dominique Soulier arrive les bras chargés de saucisses et de coustillous de porc noir de sa production. Son arrivée est accueillie par les hourras des coupeurs de raisins affamés et les morceaux de viande crépitent déjà sur les braises brûlantes.

Elisabeth arrive avec des Octogénaires, son grenache noir de la gamme Boissonnade et tient aussi à ce qu’on goûte les quelques bouteilles d’Anaïs, la cuvée 2016 de cinsault et grenache, épuisée à la vente mais dont elle a gardé quelques flacons pour voir comment ça a vieilli.

On rit, on s’enthousiasme, on trinque à la nouvelle vendange, on évoque les premiers départs en fermentation, qui ont l’air de bien se passer, une bonne année, le repas s’étire, on parle plus fort, on chante même, on en réclame une à la patronne, qui, après s’être bien fait prier, consent à aller chercher sa guitare et exécute une reprise de Patti Smith. Tonnerre d’applaudissements sous le micocoulier. Bientôt il faudra allumer la guirlande d’ampoules. Vous prendrez bien un dernier verre avant de partir ?

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Au fil de l’eau : Agroécologie

Au fil de l’eau : Agroécologie

 
Diffusion : vendredi 5 mars 2021 à 10h00

Re-diffusion : dimanche 7 mars 2021à 19h15

Invité: Patrick Dugué, agronome

Animateurs: Hubert de Bon et Alix Audurier-Cros

Aujourd’hui, nous  approfondissons un thème agricole présent dans les médias depuis une vingtaine d’années: l’agroécologie. Ce mot est à la fois très utilisé, mais aussi l’objet de nombreuses controverses. Aussi, nous accueillons un agronome du Cirad, spécialiste de l’agroécologie, Patrick Dugué, qui va nous parler de cette nouvelle discipline et de ce qu’elle implique pour notre vie de tous les jours, notamment en Cœur d’Hérault.

Son parcours professionnel l’a conduit en Afrique du Nord et en Afrique Sub-saharienne, régions où les gestions de l’eau et de la fertilité des sols sont les deux piliers de l’agronomie. L’agroécologie dont le mot remonte aux années 30s, repose sur 4 principes: le recyclage des déchets organiques, la diversité des cultures et des activités dans la ferme (agriculture-élevage), l’association des espèces cultivées, la lutte contre le gaspillage de l’eau. P. Dugué précise le débat qui existe entre les partisans d’une agroécologie limitée à la production agricole en elle-même et ceux d’une agroécologie incluant la dimension sociale. Avec l’exemple du pays Serer au Sénégal, il définit plus concrètement les composantes  de cette agriculture complexe qui prend en compte les limites des écosystèmes où elle est mise en oeuvre. Il insiste sur le fait que ce type d’agriculture est encore peu développée en Europe. Le dernier rapport du GIEC (Groupe international d’experts sur l’évolution du climat) et celui de la Convention citoyenne pour le climat  en France mettent en avant son importance pour lutter contre l’émission des gaz à effet de serre et donc le changement climatique. Notre invité reste optimiste pour le développement de cette agriculture notamment dans l’agriculture méditerranéenne qui peut nous aider à diminuer notre impact négatif sur l’environnement.

Cultures associées en Afrique
Faidherbia albida associé au cotonnier au Cameroun

Glou glou – Julien Trichard

Glou glou – Julien Trichard

Diffusion : Vendredi 12 février à 10h

Rediffusion : Dimanche 14 février à 19h15

C’est dans l’ancienne cave coopérative de Vendémian que Julien Trichard, Mas Pas Res, a élu domicile depuis quelques années pour faire son vin. Dans un des temples de la viticulture productiviste, lui, le petit vigneron indépendant qui a choisi de travailler la terre et de cultiver des raisins pour donner des racines à sa famille voyageuse, poursuit envers et contre tout, les millésimes difficiles et le formatage des goûts, son désir de faire un vin propre, sincère et sans chichis.

Nous allons à la rencontre de ce vigneron pur, libre et têtu, en compagnie de Corine Escaffit, patronne de la cave Au vin vivant à Sète.

 

Quand les fantômes des coopérateurs de Vendémian l’ont vu débarquer avec ses petites cuves en fibres, ses caissettes à vendanges et ses rendements à 15 ou 20 hecto, ils ont d’abord bien rigolé. Mais que vient faire dans leur cave coopérative ce vigneron qui combat le mildiou avec des tisanes et des huiles essentielles, qui est né ici mais qui parle pointu et dont la récolte annuelle ne remplit à peine qu’un quart d’une des 50 cuves en béton qui trônent ici ?

Accoudés aux garde-corps des coursives, assis sur la grande charpente en béton ou tapis au fond des cuves, ils l’ont regardé travailler, se sont amusés de le voir galérer avec les fermentations en 2019, un millésime brûlé de soleil : mais pourquoi il n’a pas levuré ? Et pourquoi il n’apporte pas de l’azote ? Et s’il ne sulfite pas, son vin il va être bon pour la distillerie…

Mais au milieu des railleries, certains ont commencé à apprécier l’opiniâtreté du bonhomme et son esprit insoumis. Il aurait sans nul doute fait bonne figure dans leurs combats contre les négociants véreux et pour la création de cette coopé en 1938. Ils ont vite compris que ce vigneron indépendant ne se la racontait pas et visait plus pour ses canons un coin de table et un bout de saucisson qu’une nappe blanche et des verres en cristal. Certains ont même commencé à diablement apprécier ses jus, aux parfums de fleurs et de fruits, qui leur rappelait le vin qu’ils faisaient dans leur jeunesse, avant les soi-disant progrès de l’œnologie.

Et puis ils l’ont vu inviter quelques collègues à venir travailler ici et ils se sont rendus compte que leur cave allait bel et bien revivre. Ils les ont même entendu parler de rouvrir le caveau, de servir des canons. Ils ont déjà ressorti leur costume du dimanche pour le jour de l’inauguration, où à nouveau leur slogan pourra s’afficher rouge et fier : l’union fait la force.

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Glou glou – Olivier, Corine et Carole Andrieu

Glou glou – Olivier, Corine et Carole Andrieu

 

Diffusion : Vendredi 8 janvier à 10h

Rediffusion : Dimanche 10 janvier à 19h15

Pour bien débuter l’année 2021, nous recevons, dans Glouglou, le Clos Fantine, 3 frère et sœurs qui prolongent l’histoire familiale et produisent des vins nature incontournables depuis 25 ans, à La Liquière, commune de Cabrerolles, en plein cœur de l’appellation Faugères.

3 frère et sœurs qui s’entraident, s’épaulent, se complètent… et se passionnent en particulier pour la vie dans les vignes. Car c’est là que tout commence. Et depuis 7 ans, ils ont décidé de ne plus labourer, pour favoriser le plus possible le développement des bactéries, des champignons, des insectes et autres petites bêtes qui permettent à la vigne de, petit à petit, s’auto-équilibrer et de pousser sur un humus qui se rapproche d’un sol de forêt.

Olivier, Corine et Carole Andrieu   viennent nous raconter tout ça dans Glouglou, et nous faire déguster leurs vins, en compagnie de Jean-Paul Badu, restaurateur et patron des chambres et tables d’hôtes La belle endormie à La Liquière.

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Le Clos Fantine c’est une histoire de famille. Trois frère et sœurs, qui travaillent des vignes qui, pour certaines étaient cultivées par leurs ancêtres depuis 150 ans, trois frère et sœurs, qui s’entraident, se complètent, se soutiennent quand l’un d’entre eux doute, trois associés qui prolongent les idées de l’un,  les phrases de l’autre et fêtent ensemble la réussite d’une cuvée, trois enfants qui poursuivent le rêve de leur père, parti trop tôt, un garçon et deux filles, dont la vie a été scellée par les coups du destins, devenus vignerons comme une évidence, une nécessité, une promesse, trois bras d’une même souche, trois yeux d’un même courson, trois moteurs dans le tracteur.

Est-ce ce lien puissant qui les unit qui les a conduits à voir la vigne comme un environnement où tout est relié, en symbiose ? Les ceps, les plantes, les champignons, les vers de terre, les scolopandres, les insectes, les bactéries…Même eux ne se sentent dans la vigne que comme une partie du tout, le dernier rameau de l’histoire familiale, le dernier geste du projet du biotope.

Fouler le sol d’une vigne d’Olivier, Corinne et Carole Andrieu a quelque chose de métaphysique. On y parle du sens de la vie et de la mort, en tâtant l’humus formé à la surface, du temps, en regardant une souche plantée il y a 100 ans et dont les bourgeons contiennent déjà la récolte de l’année prochaine, de transmission et de mémoire en rappelant que même les plantes gardent une trace du gel de 53 ou de la sécheresse de 2003. Mais plus que tout, il est question de l’intensité de la vie et de la place de chacun dans ce tourbillon. Sur ses terres, les enfants de Fantine ont décidé de recréer le paradis sur terre.

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Le Zoom Infos vous accompagne pendant les fêtes…

Le Zoom Infos vous accompagne pendant les fêtes…

Le Zoom Infos de Radio Pays d’Hérault (Lodèvois et Vallée de l’Hérault) et RPH Sud (Piscénois et Agathois) vous accompagne pendant les fêtes de fin d’année.

Retrouvez chaque jour du 22 décembre 2020 jusqu’au 3 janvier 2021 (sauf le lundi et vendredi), des entretiens avec des actrices et acteurs locaux sur des sujets d’actualité variés qui concerne notre territoire. 

Interviews du mardi 22 décembre 2020 au dimanche 3 janvier 2021 :

Mardi 22 décembre : entretien avec Michel-Yves Billotte, membre de l’association Accueil Migrant Cœur d’Hérault (Amic), à propos de la Journée internationale des Migrants qui s’est déroulée vendredi 18 décembre.

 

Mercredi 23 décembre : entretien avec Thomas Flavier, directeur de la station de ski et loisirs Alti Aigoual. Celle-ci a rouvert ses portes samedi 19 décembre 2020, malgré la fermeture des remontées mécaniques ordonnée par l’Etat pour des raisons sanitaires. Les gérants, qui ont repris cette station familiale en 2019, ont ouvert une cagnotte en ligne pour surmonter les crises successives.

Ces élèves du lycée agricole de Gignac ont fourni 50 sacs à dos pour des personnes sans abris, vendredi 18 décembre 2020.

Jeudi 24 décembre : Nous reviendrons sur le projet Sakado des élèves du lycée agricole de Gignac. Ce projet que nous vous avions présenté en octobre a été un succès : grâce à la générosité des habitants du coeur d’Hérault, 50 sacs à dos ont été remis à l’association Sakado. Ils seront distribués à des personnes sans abris dans le montpelliérain.

 

Samedi 26 et dimanche 27 : entretien avec Patrice Lafont, président du Comité Régional Conchylicole de Méditerranée, à propos des nouveaux labels Huîtres et Moules de Méditerranée, présentés jeudi 17 décembre.

 

Mardi 29 décembre : entretien avec Guy Lassalvy, président de la commission Santé du Pays cœur d’Hérault. Le SMUR (Service mobile d’urgence et de réanimation) de Clermont-l’Hérault va être pérennisé à partir du 7 janvier 2021.

Hubert Delobette, gérant de la maison d’édition Papillon Rouge.

 

Mercredi 30 décembre : Entretien avec Hubert Delobette, directeur de la maison d’édition Papillon Rouge à Villeveyrac. Il nous expliquera comment se porte le secteur de l’édition.

 

L’association La Bulle propose une douche itinérante pour les Montpelliérains sans domicile fixe.

Jeudi 31 décembre : Reportage au cœur des maraudes de l’association La Bulle, à Montpellier. Ce collectif propose des douches gratuites aux personnes sans abris. Un reportage de Xavier Terrien réalisé par Solène Bury et Laureen Naud.

 

Samedi 2 et dimanche 3 janvier 2021 : Elisabeth Frindel, directrice de l’agence Pôle Emploi de Clermont-l’Hérault, qui gère tout le bassin d’emploi de Lodève-Coeur d’Hérault, nous parlera des secteurs qui recrutent et des actions à venir en faveur de l’emploi, malgré la crise économique.

 

Glou glou – Paul Reder

Glou glou – Paul Reder

 
Diffusion : Vendredi 10 décembre à 10h

Rediffusion : Dimanche 13 décembre à 19h15

Au début des années 2000, alors qu’il travaillait comme ingénieur à Houston au Texas dans l’industrie pétrolière, il a fallu une seule nuit de réflexion à Paul pour accepter de reprendre les vignes de son père Alain, qui partait à la retraite.

Il faut dire qu’il avait ces terres dans le sang. Des vignes plantées au milieu de 200 ha de garrigue, près de Cournonterral, un endroit sauvage, surplombé de falaises, où pâturaient également des brebis dans son enfance. Il a repris le fil de l’histoire familiale dans ce vignoble atypique, exclusivement planté en blanc et gris, converti le domaine en bio, évolué vers des vinifications de plus en plus nature, réinstallé des brebis…

Je vous propose de le découvrir et de déguster ses vins, en compagnie de Thierry Guichard, patron de la cave à vin La Part de l’Ange à Valras-Plage.

Après une halte à l’école et à la boulangerie de Cournonterral, Paul Reder remonte vers ses hautes terres de Comberousse. Son 4×4 vrombit sur la piste en terre que son père a créée il y a presque 50 ans. Au passage, il embarque Faïso, son patou, et ils partent tous les deux à la recherche de quelques brebis égarées sur les hauteurs, le troupeau ayant quitté son parc de nuit, à l’aube. Il coupe le moteur, claque la portière, ses pas crissent sur la rocaille puis s’interrompent pour écouter le silence, puissant, majestueux, de cette garrigue surplombée de falaises. Quelques bêlements se font entendre, et Faïso s’élance pour aller ramener les bêtes un peu trop éprises de liberté.

Ici, c’est bien ce que l’on célèbre en premier lieu, la liberté. Les brebis ne sont jamais enfermées, toujours en plein air, même la cave n’a pas de mur, juste un toit, celui de l’ancienne bergerie, construite dans les années 70 quand la famille Reder est venue s’installer, comme des pionniers ou des sauvages, dans ce coin de nature brute, à défricher. Qu’est-ce qui a poussé les parents de Paul dans cet endroit ? Un idéal post soixante-huitard de retour à la terre ? La nostalgie de grands espaces de l’Algérie où ils ont grandi ? Un désir de sobriété mûri lors de leur expatriation au Rwanda, en tant que chargés de développement rural ?

Toujours est-il que le petit Paul s’est tout de suite senti chez lui dans ces collines, prompt dès son plus jeune âge à donner un coup de main pour les vignes ou les brebis, tant et si bien que des années plus tard, il ne lui a fallu qu’une nuit pour se décider à quitter son poste dans l’industrie pétrolière au Texas, pour revenir et reprendre l’exploitation de son père qui partait à la retraite. C’était il y a 20 ans et c’est toujours une évidence.

Lutte contre la violence conjugale à Sète, fin de grève au Salagou, masques transparents… l’actu de ce mercredi

Lutte contre la violence conjugale à Sète, fin de grève au Salagou, masques transparents… l’actu de ce mercredi

Mercredi 25 novembre 2020

Direct de 8h12 :

Au sommaire de ce journal d’actualité locale :

Un centre de tests antigéniques pour le dépistage de la covid ouvre à Gignac.

500.000 masques transparents vont être distribués à des crèches et des assistantes maternelles en France. « L’Hérault sera aussi concerné », assure le député héraultais Jean-François Eliaou.

Et puis, après la publication de l’étude de l’association agréée Atmo, qui surveille la qualité de l’air en Occitanie, la Chambre d’agriculture occitane voit rouge.

Direct de 9h10 :

Au sommaire :

La fin du mouvement de grève au collège du Salagou, à Clermont-l’Hérault. Les enseignants qui réclamaient notamment un meilleur protocole sanitaire, ont voté la reprise malgré la réponse négative de la Direction académique des service de l’Education nationale (Dasen) de l’Hérault.

L’ouverture d’une salle spéciale, protégée et aménagée pour entendre les enfants victimes de violences conjugales dans de meilleures conditions, a été officialisée lundi 23 novembre 2020, au commissariat de Sète. L’occasion de rappeler les structures sétoises d’accueil des femmes victimes de violences, en cette Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

Gabriel Blasco a été désigné pour être le candidat des communistes sétois aux élections départementales, aux côté de Véronique Calueba.

L’Agglomération Hérault Méditerranée met à nouveau en avant le dispositif Objectif Rénov’.

La Ville de Montagnac a créé une cellule « Consommez local » pour soutenir le commerce de la commune.

Et le Département de l’Hérault offre deux séances de cinéma virtuelle.