Canyoning, dégustations, visites… Les vignobles du cœur d’Hérault s’ouvrent au public

Canyoning, dégustations, visites… Les vignobles du cœur d’Hérault s’ouvrent au public

Reportage

Photo d’illustration (JWellington/Pixabay.com).

A écouter ici :

 

Ce week-end sera « fascinant » ! Dixit le service tourisme du Pays Cœur d’Hérault, qui organise le fascinant week-end : quatre jours et quatorze animations autour du vin, de la gastronomie et du patrimoine locaux.

Priscillia Lebon, cheffe, du restaurant L’Augustin à la Vacquerie nous parle de la formation à la cuisine au barbecue qu’elle proposera ce week-end.

Au total, quatorze animations sont prévues de jeudi 14 à dimanche 17 octobre 2021. Avec des visites guidées, des randonnées ou encore par exemple, cette autre animation autour du canyoning, détaillée par Emelyne Garcin, animatrice du label Vignoble et découverte au Pays Cœur d’Hérault.

Vous pouvez retrouver les réservations et détails sur l’ensemble des quatorze animations proposées sur le site internet.

 

 

Flash infos en direct de 9h :

Une AG des résistances aura lieu samedi 16 octobre 2021, à Capestang, organisée par le comité local des résistances et des reconquêtes des acquis de 36-45.

A écouter ici :

 

-Les voitures radar privées arrivent en Occitanie, en 2022.

Déjà en test dans huit des treize régions de France Métropolitaine, le dispositif sera étendu aux régions Paca, Auvergne-Rhône-Alpes, Ile-de-France et, donc, l’Occitanie. Le gouvernement explique faire appel à des sociétés privées pour « libérer du temps aux forces de l’ordre », pour d’autres missions.

-La Confédération générale de Roquefort tape du poing sur la table contre le label Nutri-score.

Le célèbre fromage de brebis de l’Aveyron obtient la plus mauvaise note du Nutri-Score, la note E. Moins bonne que certains produits ultra-transformés. La profession demande au ministère de l’Agriculture et au ministère de la Santé, « d’appuyer leur demande auprès des instances européennes afin d’exclure toutes IGP et AOP du Nutri-score ».

-Le comité de résistance et de reconquête de Capestang-Béziers appelle à une assemblée générale des résistances, samedi 16 octobre. Des tables rondes et des discussions auront lieu autour de quatre axes : l’école, la santé, les libertés et la démocratie.

-Un appel à candidature pour une boutique artisanale à Gignac. Il s’adresse à des professionnels de métiers d’arts. Objectif : ouvrir une boutique artisanale éphémère, face à l’esplanade.

-Une visite franco-allemande placée sous le signe de l’amitié et de l’écologie, à Clermont-l’Hérault, ce week-end. Un officiel de la mairie de Gauting, ville jumelée de Clermont-l’Hérault, et un spécialiste de la gestion des déchets accompagneront une délégation allemande, entre jeudi et lundi prochains. Le jumelage de Gauting et Clermont fêtera ses 50 ans en 2023.

 

 

Glou Glou – Ugo Lestelle

Glou Glou – Ugo Lestelle

 

Diffusion : Vendredi 8 Octobre 10h

Rediffusion : Dimanche 10 Octobre à 19h15

C’est la reprise de Glouglou sur  RPH – Radio Pays d’Hérault.
Nouvelle saison, nouvelle formule. Me voici flanqué de 3 chroniqueurs qui se partageront le micro à mes côtés avec billets d’humeur et chroniques récurrentes, et nous feront voyager dans le monde du vin et des bonnes choses. Il s’agit de Corine Escaffit de la cave Cave Au Vin Vivant  à Sète, Frédéric Lamboeuf Picamandil à Puissalicon et Thierry Guichard La Part de l’Ange à Valras.

Et pour ce premier numéro, c’est Frédéric Lamboeuf et Thierry Guichard qui s’y collent. Nous recevons Ugo Lestelle, vigneron à Pardailhan dans les hauts-cantons et dont les vignes sont à Saint-Chinian et Assignan. Venez decouvrir ce jeune vigneron à la personnalité bien trempée. D’origine lyonnaise, il est arrivé avec 2 mules, pour travailler en traction animale, beaucoup de passion et un peu de folie. Il vinifie à la beaujolaise, en macération carbonique. Et 6 ans après son vin est déjà sur la table d’une quinzaine de restaurants étoilés.
On parlera aussi de Claude Evin, de la boucherie bio L’Empreinte BIO Faugères, d’un festival des vins nature à Pardailhan, de Pocahontas et des États-unis et de tant d’autres choses encore…

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Glou glou -Jean-Yves Domont & Sophie Valançant

Glou glou -Jean-Yves Domont & Sophie Valançant

 
Diffusion : Vendredi 11 Juin 10h

Rediffusion : Dimanche 13 Juin 19h15

Une émission placée aujourd’hui sous le signe des nouveaux départs : pour Jean-Yves Domont et Sophie Valançant, qui, après plusieurs années en Australie et en Nouvelle-Zélande,  viennent de s’installer à Aspiran et commercialisent leurs premières cuvées –  Le Tellurien (grenache, carignan, syrah, cinsault, vinifiés en macération carbonique, sans aucun intrant) et Sous pression (un pet’ nat’ blanc de noir, carignan et cinsault), millésimes 2019 – mais aussi pour Romain Henry Niess, qui après avoir tenu Le Pas Comme les Autres à Béziers va prochainement ouvrir, à Nébian, Libertat, une guinguette dans l’esprit bistronomique.

Ils viennent nous raconter tout ça dans Glou glou !

Contact : Jean-Yves Domont & Sophie Valançant 06.13.62.39.25

 

 

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Dans leur maison de la vallée du Waipara, dans la province de Canterbury, à quelques encablures de Christchurch, ils ont étalé une carte de France sur la table de la cuisine. Ils ont ouvert une bouteille de Little salvaje, se disent qu’ils auraient fait fureur avec ce sauvignon blanc tellement aromatique, mais en même temps frais, tendu, sans aucun intrant, une révolution dans les vins de Nouvelle-Zélande.

Devoir quitter la vue sur le Pacifique, la simplicité et l’authenticité des gens de la terre du milieu, le domaine qu’ils avaient créé et dont les premières cuvées étaient pleines de promesses, est un crève-cœur. Où aller maintenant ? Dans la vallée du Rhône où Jean-Yves a commencé à travailler la vigne ? Dans le beaujolais où ils ont découvert les vins nature et craqué pour la macération carbonique ?

Sophie a pensé au sud de la France, où elle allait en vacances avec ses parents. Sur la carte, elle pointe les villages qu’elle connait, Jean-Yves essaie de se souvenir de vignerons qu’il a aimé déguster dans cette région connue pour être une mer de vignes. Il craint un peu la chaleur excessive du Midi, la difficulté de conserver la souplesse dans les sols et dans les vins, mais il convient que c’est un bel endroit pour vivre et démarrer une nouvelle aventure.

Ils savent bien que tout ne sera pas facile, qu’il faudra être patient, travailler dur, apprivoiser ce nouveau terroir, guetter les opportunités et avoir un peu de chance pour constituer leur vignoble. Ils savent bien que la vie est capable de leur faire encore des coups de trafalgar, mais ils croient en leur bonne étoile, se savent résilients. Sophie est une battante, Jean-Yves un optimiste et Manon leur fille une terrible. Alors ça va marcher, ils peuvent  trinquer à cette nouvelle vie, dans un autre hémisphère.

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Glou glou – Joseph Jefferies

Glou glou – Joseph Jefferies

 
Diffusion : Vendredi 14 mai à 10h

Rediffusion : Dimanche 16 mai à 19h15

En ce mois de mai, nous recevons Joseph Jefferies, Domaine Bories Jefferies à Caux.

Une émission où l’on parle…

de vélo, de Birmingham, de retaper une maison, d’amour, de coulée basaltique, de minéralité dans les vins, de l’azote et du carbone, de la bataille entre levures et bactéries lactiques, de terret-bourret, de la pierre de Sisyphe, de la petite maison dans la prairie…

En compagnie de Frédéric Lamboeuf, patron du Picamandil à Puissalicon.

Le jour n’est pas encore pleinement levé quand Jo Jefferies enfourche sa bicyclette, cuissard, maillot, casque et lunettes, les connaisseurs pourraient lui trouver une ressemblance avec son compatriote Bradley Wiggins. Il commence par tourner les jambes tranquillement, prend le temps d’humer l’air matinal, la fraîcheur de la rosée, et accueille les premiers rayons du soleil qui réchauffent ses mollets.

Il prend la route de Nizas, passe tout près de sa vigne de terret-bourret, se félicite de la vigueur de la vigne, notamment de ces jeunes ceps, que lui et sa femme ont planté il y a quelques années en sélectionnant les sarments des plus beaux pieds. Se dire qu’après avoir régénéré sa parcelle sans avoir recours à un pépiniériste, ils vont récolter bientôt les premières grappes, qu’il vont vinifier, le met en joie. Être responsable de l’ensemble de ce cycle, de la naissance à la transformation du produit, dans un respect et une compréhension de la nature et du vivant, donne tout son sens à sa vie.

Après Nizas, il accélère vers Fontès, sans chronomètre, en course contre personne, même pas lui-même, juste pour sentir son corps s’ébrouer. Il a juste le temps de constater les dégâts causés par le gel en bas des côteaux, appuie un peu plus fort sur les pédales pour se défaire de la rage que lui procure la répétition des dérèglements climatiques et des millésimes difficiles.

En grimpant vers Vailhan, lui vient l’idée d’une nouvelle cuvée. Il faudra qu’il en parle à Amandine en rentrant. Il espère que cette idée lui plaira. Il faudra lui trouver un nom. On mettra tout le monde à contribution, y compris Jeanne et Iris. Il se met en danseuse pour passer le col, et rit dans la descente, en se disant que s’ il osait, il l’appellerait « la petite maison dans la prairie ».

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Au fil de l’eau – Les insectes: amis ou ennemis?

Au fil de l’eau – Les insectes: amis ou ennemis?

Les insectes : amis ou ennemis

Diffusion: vendredi 7 mai 10h00

Re-diffusion : dimanche 9 mai  2021 19h15

Animateurs: Alix Audurier-Cros et Hubert de Bon

Invité: Dr jean-François Vayssières, entomologiste et écologue

Nous abordons aujourd’hui des habitants permanents de notre environnement : les insectes. Pour ce thème, nous avons invité Dr Jean-François Vayssières, entomologiste et écologue, chercheur du Cirad qui a fait de sa passion l’étude des insectes, son métier. Il a une longue expérience en Languedoc,  mais aussi au Maghreb, en Afrique tropicale et en Amérique du Sud.

Macrondonota cervicornis sur le palmier Maripa en Guyane

Après avoir rappelé qu’une petite partie des espèces ont été identifiées, soit 1,3 million, il insiste sur le fait que les insectes sont indispensables à l’humanité.  Ils sont globalement plus utiles que nuisibles. L’étude en est divisée en dix spécialités: l’entomologie criminelle, la paléo-entomologie, l’entomologie humaine … sans oublier l’asticothérapie. Différents aspects de l’entomologie agricole sont abordés: l’apiculture, l’élevage des abeilles, qui accompagne l’homme depuis 15000 ans, l’utilisation des insecticides de synthèse et des nouvelles méthodes de lutte comme la lutte biologique. Ainsi, en Guyane, un nouveau ravageur des cultures et de nombreuses plantes sauvages est arrivé d’Asie, une cochenille. Pour la combattre, il a introduit un de ses ennemis, une micro-guêpe,  parasitoïde spécifique originaire d’Asie, qui contrôle le développement des pullulations en tuant la co

J.-F. Vayssieres en forêt au Bénin.

chenille. Ce sujet est vaste et inépuisable. Nous l’aborderons de nouveau en rapprochant la santé humaine et celle de notre environnement.

Pour en savoir plus

Insectes du monde. 2 tomes. 5000 figures. H-P Aberlenc – Editions Museo-Quae. https://passion-entomologie.fr/les-insectes-du-monde

Brice, viticulteur dans l’Hérault : « J’ai pris un KO technique »

Brice, viticulteur dans l’Hérault : « J’ai pris un KO technique »

Témoignages

 

RPH Sud et Radio Pays d’Hérault donnent la parole à des viticultrices et viticulteurs de l’Hérault, après l’épisode de gel qui a détruit une grande partie des récoltes dans la nuit du jeudi 8 avril 2021.

Une cellule de crise est d’ores et déjà mise en place pour venir en soutien des agriculteurs : celluledecrise@herault.chambragri.fr,  ou 04.67.20.88.17.

 

 

 

Hérault. Le soutien s’organise après l’épisode de gel qui a détruit des vignobles

Hérault. Le soutien s’organise après l’épisode de gel qui a détruit des vignobles

Journal de 8h15

 

Les titres de ce Zoom infos :

L’épisode de gel qui a traversé la France jeudi 8 avril 2021 n’a pas épargné le département de l’Hérault.
[Contact chambre d’agriculture de l’Hérault par mail pour le recensement des dégâts subis par les cultivatrices et cultivateurs : celluledecrise@herault.chambragri.fr

Et, un an après la mort de Mohamed Gabsi, décédé après une interpellation à Béziers, le 8 avril 2020, ses proches et leurs soutiens lui ont rendu hommage, samedi 10 mars 2021.

 

Journal de 9h12

De nombreux élus et représentants héraultais se sont rassemblés devant la cave coopérative de Cabrières, vendredi 10 avril 2021, en soutien aux cultivatrices et cultivateurs de l’Hérault.

 

Les titres :

L’Obligation de quitter le territoire français (OQTF) qui visait Lila et Omar, une mère marocaine résidant à Pézenas et son fils autiste, a été annulée par la préfecture de l’Hérault.

Et on reviendra en fin de ce journal sur l’épisode de gel qui a frappé dans la nuit de jeudi les cultures de l’Hérault et de toute la France. Une réunion a rassemblé vendredi 9 avril 2021 des responsables du milieu viticole et des élus héraultais à Cabrières.

 

Glouglou – Elisabeth Jacquier

Glouglou – Elisabeth Jacquier

 
Diffusion : Vendredi 9 avril à 10h

Rediffusion : Dimanche 11 avril à 19h15

En ce mois d’avril, direction le Mas de Boissonnade à Gignac, mais aussi Arboras et Saint-Saturnin où se situent principalement ses vignes, pour rencontrer la vigneronne Elisabeth Jacquier, Les Clos d’Elis.

Après 20 ans de travail pour des grands groupes comme œnologue ou commerciale, Elisabeth a depuis 10 ans choisi de faire son propre vin, en version nature et à taille humaine. 4ha de cinsault, grenache noir, grenache blanc, qu’elle cultive seule ou presque, pour produire des vins digestes, pas trop puissants, des vins de plaisir, mais de caractère, qui mettent en valeur le terroir et le millésime.

Glouglou vous propose de découvrir Elisabeth Jacquier, en compagnie de Corine Escaffit, Cave Au vin vivant à Sète, c’est vendredi 9 avril à 10h et dimanche 11 avril à 19h15 sur Radio Pays d’Hérault et RPH Sud.

Ah on l’imagine bien, le repas d’après vendanges sous le micocoulier tricentenaire du Mas de Boissonnade chez Elisabeth Jacquier. C’est une belle journée de septembre, bien chaude mais pas brûlante, il est 14h, le casse-croûte matinal est loin et les estomacs commencent à réclamer leur dû.  La table est dressée, sans chichi, mais avec goût. Vincent, le compagnon d’Elisabeth a allumé un bon feu pour la grillade.

Les corps des vendangeurs commencent à s’alanguir à l’ombre, marqués par les efforts de la matinée. Un verre de Tel Quel, cuvée 100% cinsault, les aide à accélérer la détente. Dans le chai juste en face, on entend le bruit du jet d’eau, signe que la mission du jour touche à sa fin, et que les agapes vont pouvoir commencer. L’ami Dominique Soulier arrive les bras chargés de saucisses et de coustillous de porc noir de sa production. Son arrivée est accueillie par les hourras des coupeurs de raisins affamés et les morceaux de viande crépitent déjà sur les braises brûlantes.

Elisabeth arrive avec des Octogénaires, son grenache noir de la gamme Boissonnade et tient aussi à ce qu’on goûte les quelques bouteilles d’Anaïs, la cuvée 2016 de cinsault et grenache, épuisée à la vente mais dont elle a gardé quelques flacons pour voir comment ça a vieilli.

On rit, on s’enthousiasme, on trinque à la nouvelle vendange, on évoque les premiers départs en fermentation, qui ont l’air de bien se passer, une bonne année, le repas s’étire, on parle plus fort, on chante même, on en réclame une à la patronne, qui, après s’être bien fait prier, consent à aller chercher sa guitare et exécute une reprise de Patti Smith. Tonnerre d’applaudissements sous le micocoulier. Bientôt il faudra allumer la guirlande d’ampoules. Vous prendrez bien un dernier verre avant de partir ?

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Au fil de l’eau : Agroécologie

Au fil de l’eau : Agroécologie

 
Diffusion : vendredi 5 mars 2021 à 10h00

Re-diffusion : dimanche 7 mars 2021à 19h15

Invité: Patrick Dugué, agronome

Animateurs: Hubert de Bon et Alix Audurier-Cros

Aujourd’hui, nous  approfondissons un thème agricole présent dans les médias depuis une vingtaine d’années: l’agroécologie. Ce mot est à la fois très utilisé, mais aussi l’objet de nombreuses controverses. Aussi, nous accueillons un agronome du Cirad, spécialiste de l’agroécologie, Patrick Dugué, qui va nous parler de cette nouvelle discipline et de ce qu’elle implique pour notre vie de tous les jours, notamment en Cœur d’Hérault.

Son parcours professionnel l’a conduit en Afrique du Nord et en Afrique Sub-saharienne, régions où les gestions de l’eau et de la fertilité des sols sont les deux piliers de l’agronomie. L’agroécologie dont le mot remonte aux années 30s, repose sur 4 principes: le recyclage des déchets organiques, la diversité des cultures et des activités dans la ferme (agriculture-élevage), l’association des espèces cultivées, la lutte contre le gaspillage de l’eau. P. Dugué précise le débat qui existe entre les partisans d’une agroécologie limitée à la production agricole en elle-même et ceux d’une agroécologie incluant la dimension sociale. Avec l’exemple du pays Serer au Sénégal, il définit plus concrètement les composantes  de cette agriculture complexe qui prend en compte les limites des écosystèmes où elle est mise en oeuvre. Il insiste sur le fait que ce type d’agriculture est encore peu développée en Europe. Le dernier rapport du GIEC (Groupe international d’experts sur l’évolution du climat) et celui de la Convention citoyenne pour le climat  en France mettent en avant son importance pour lutter contre l’émission des gaz à effet de serre et donc le changement climatique. Notre invité reste optimiste pour le développement de cette agriculture notamment dans l’agriculture méditerranéenne qui peut nous aider à diminuer notre impact négatif sur l’environnement.

Cultures associées en Afrique
Faidherbia albida associé au cotonnier au Cameroun

Glou glou – Julien Trichard

Glou glou – Julien Trichard

Diffusion : Vendredi 12 février à 10h

Rediffusion : Dimanche 14 février à 19h15

C’est dans l’ancienne cave coopérative de Vendémian que Julien Trichard, Mas Pas Res, a élu domicile depuis quelques années pour faire son vin. Dans un des temples de la viticulture productiviste, lui, le petit vigneron indépendant qui a choisi de travailler la terre et de cultiver des raisins pour donner des racines à sa famille voyageuse, poursuit envers et contre tout, les millésimes difficiles et le formatage des goûts, son désir de faire un vin propre, sincère et sans chichis.

Nous allons à la rencontre de ce vigneron pur, libre et têtu, en compagnie de Corine Escaffit, patronne de la cave Au vin vivant à Sète.

 

Quand les fantômes des coopérateurs de Vendémian l’ont vu débarquer avec ses petites cuves en fibres, ses caissettes à vendanges et ses rendements à 15 ou 20 hecto, ils ont d’abord bien rigolé. Mais que vient faire dans leur cave coopérative ce vigneron qui combat le mildiou avec des tisanes et des huiles essentielles, qui est né ici mais qui parle pointu et dont la récolte annuelle ne remplit à peine qu’un quart d’une des 50 cuves en béton qui trônent ici ?

Accoudés aux garde-corps des coursives, assis sur la grande charpente en béton ou tapis au fond des cuves, ils l’ont regardé travailler, se sont amusés de le voir galérer avec les fermentations en 2019, un millésime brûlé de soleil : mais pourquoi il n’a pas levuré ? Et pourquoi il n’apporte pas de l’azote ? Et s’il ne sulfite pas, son vin il va être bon pour la distillerie…

Mais au milieu des railleries, certains ont commencé à apprécier l’opiniâtreté du bonhomme et son esprit insoumis. Il aurait sans nul doute fait bonne figure dans leurs combats contre les négociants véreux et pour la création de cette coopé en 1938. Ils ont vite compris que ce vigneron indépendant ne se la racontait pas et visait plus pour ses canons un coin de table et un bout de saucisson qu’une nappe blanche et des verres en cristal. Certains ont même commencé à diablement apprécier ses jus, aux parfums de fleurs et de fruits, qui leur rappelait le vin qu’ils faisaient dans leur jeunesse, avant les soi-disant progrès de l’œnologie.

Et puis ils l’ont vu inviter quelques collègues à venir travailler ici et ils se sont rendus compte que leur cave allait bel et bien revivre. Ils les ont même entendu parler de rouvrir le caveau, de servir des canons. Ils ont déjà ressorti leur costume du dimanche pour le jour de l’inauguration, où à nouveau leur slogan pourra s’afficher rouge et fier : l’union fait la force.

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