Glou glou – Gauthier Ollivier

Glou glou – Gauthier Ollivier

 
Diffusion : Vendredi 13 janvier 10h

Rediffusion : Dimanche 15 janvier 19h15

En ce début d’année 2023, je vous emmène dans la vallée de l’Orb, à la rencontre d’un vigneron qui vient de faire le choix de se réinstaller, quittant ses premières vignes à Berlou, près de St Chinian, pour travailler 3 ha d’un seul tenant, à Lugné, hameau de Cessenon-sur-Orb et vinifiant à Roquebrun.

Gauthier Ollivier aurait dû être caviste en Seine-et-Marne, comme son père. il aurait dû reprendre l’affaire familial. Il y a même travaillé quelques années. Mais un jour il a voulu faire son vin, et n’en faire qu’à sa tête. Il s’est inscrit au BPREA d’Agropolis à Montpellier, s’est mis à chercher des vignes, est tombé amoureux d’une « carte postale » à Berlou, vivait d’abord en caravane, expérimentait tout tout seul, des macérations, des vins sous voile, des pet nat, des pressurages directs, demandant quand même moult conseil aux vignerons plus aguerris qu’il croisait.

6 ans après, son projet de vie et de vigne se nomme Meïgoon, qui veut dire « ivre de vin » en persan et lui a été soufflé par Sara, sa femme d’origine iranienne. Ensemble, ils ont décidé de se poser pour de bon, et il semblerait bien qu’ils aient trouvé le bon endroit….

En compagnie de Corine Escaffit (Cave Au Vin Vivant à Sète) et Frédéric Lamboeuf (Picamandil à Puisalicon)

Villeveyrac. Deux soigneuses pour 3.000 animaux par an : le cri d’alerte du centre de soin de la faune sauvage

Villeveyrac. Deux soigneuses pour 3.000 animaux par an : le cri d’alerte du centre de soin de la faune sauvage

05/01/23

Reportage

Taïs Provignon, médiatrice en faune sauvage, et Emilie Arianiello, soigneuse capacitaire et responsable du Centre régional de sauvegarde de la faune sauvage de Villeveyrac, nous ouvrent les coulisses de ce centre de soins de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Occitanie délégation territoriale de l’Hérault.

3.000 oiseaux et autres animaux en détresse y sont soignés chaque année en moyenne. Mais seulement deux soigneuses salariées sont présentes pour s’en occuper. Les salariés souhaitent absolument recruter une troisième soigneuse ou soigneur, mais ils manquent de moyens financiers.

 

La première partie de notre reportage à écouter ici :

 

Nous sommes deux soigneuses salariées. (…)
Dans l’idéal, il faudrait que nous soyons cinq !
Il y a des journées un peu difficiles… »
_Emilie Arianiello, soigneuse responsable du centre de Villeveyrac.

 

 

Appel aux dons

Le centre de soin fait chaque année appelle aux dons pour maintenir son budget à l’équilibre. En 2022, malgré un fort élan de générosité, il a manqué 35.000 € pour être à l’équilibre. « Le prix de la nourriture a augmenté, notamment pour les animaux carnivores », déplore Taïs Provignon, médiatrice en faune sauvage.

 

En 2021, nous avons accueilli 3.424 animaux. En 2022, 2.739, en raison des fermetures temporaires ayant eu lieu à plusieurs reprises, à cause de la saturation des salles du centre.»
_Taïs Provignon, médiatrice en faune sauvage.

 

Le centre ne reçoit pas d’aide de l’Etat, les subventions des communes, du Département et de la Région ne suffisent pas.

Face au manque de moyens, l’équipe est obligée d’arrêter provisoirement l’accueil d’animaux blessés, alors que la demande a explosé en un an…

Elle renouvelle donc son appel aux dons pour cette nouvelle année, qui commence en déficit.

 

La deuxième partie de notre reportage à écouter ici :

 

 

 

Glou glou – Sandro Trescol

Glou glou – Sandro Trescol

Diffusion : Vendredi 9 décembre 10h

Rediffusion : Dimanche 11 décembre 19h15

C’est l’histoire d’un homme qui a 3 pères. Le premier, qui le voyait plutôt professeur de géographie, mais qui, sans en mesurer les conséquences, l’a confié à un ami vigneron. Le deuxième, cet ami en question, qui l’a emmené avec lui dans les vignes mais qui ne voulait surtout pas que ce fils quasi adoptif devienne vigneron. Le troisième, qu’il a rencontré grâce au bon coin, à qui il a acheté des vignes sans même aller les voir, qui lui a transmis son bébé et lui a permis de s’installer.

Sandro Trescol, la trentaine, vigneron à Causse-Veyran depuis deux ans, est le fruit de cette triple filiation. Il a fallu ces trois strates emmêlées, comme un sol vivant, pour que pousse le vigneron accompli et déterminé qu’il est aujourd’hui.

A croire qu’on n’en finit jamais de jouer au père et au fils. D’ailleurs c’est en pensant à ses enfants, au monde qu’il va leur laisser et dans lequel ils vont devoir grandir, qu’il a construit sa manière de travailler dont le fil à plomb est une sobriété radicale qu’il pratique depuis de nombreuses années, bien avant que cela devienne une injonction gouvernementale. Avant de consommer de l’énergie ou d’utiliser une machine, Sandro se demande si il ne peut pas faire autrement. Et le voilà qu’il encuve les raisins à la main, les foule avec les pieds, met en bouteille par gravité, démarche lui-même clients, cavistes et supermarchés, refusant d’envoyer son vin à l’autre bout du monde…

Il faut dire que l’énergie lui brûle les doigts. Ses pères ont dû lui bâtir une centrale interne, en ont fait un ogre, un peu punk un peu philosophe, un ogre qui bouffe la vie, tantôt avec gourmandise en cuisinant des repas gargantuesques qui s’étalent sur deux jours, tantôt avec rage, pour dénoncer l’absurdité du monde. Un ogre dont la radicalité n’a d’égale que la générosité.

En compagnie de Corine Escaffit (Cave Au Vin Vivant à Sète) et de Thierry Guichard (La Part de l’Ange à Valras-Plage)

Glouglou – Nicolas et Karine Mirouze

Glouglou – Nicolas et Karine Mirouze

 
Diffusion : Vendredi 11 Novembre à 10h

Rediffusion : Dimanche 13 Novembre à 19h15

Pour cette deuxième émission de la saison, nous allons à la rencontre de Nicolas et Karine Mirouze, Château Beauregard-Mirouze à Bizanet (11).
On parle d’un château pinardier, transmis de génération en génération depuis 150 ans, d’une vigneronne dont les enfants ne voulaient pas reprendre et d’ un de ses petit-fils, qui ne connaissait rien au vin, mais dont la moitié était tombée amoureuse de l’endroit.
On y parle d’une transformation radicale des méthodes culturales, d’une surface passée de 50 à 25 ha, et des 15 années nécessaires pour arriver au bout de la transformation et du projet.
On se balade dans ce lieu magnifique, du chai aux vignes lovées dans des écrins du massif de Fontfroide, des projets qui fourmillent encore chez ce couple de vignerons passionnés et passionnants.
En compagnie des chroniqueurs Thierry Guichard (La Part de l’Ange) et Frédéric Lamboeuf (Picamandil).
*****

C’est l’histoire d’une transmission. D’un château pinardier, passé de génération en génération dans une famille de Lézignan-Corbières, une histoire qui aurait pu s’arrêter là, à la fin du XXème siècle, quand faire du vin ne faisait plus tant vibrer que ça.

Ou plutôt c’est l’histoire d’un défricheur, pas d’un héritier, mais d’un bâtisseur, Nicolas Mirouze, capable de se mettre à l’informatique alors qu’il n’y connait rien et d’écrire un livre au bout de 6 mois sur Java, le langage majeur pour le développement d’applications, capable de se mettre au vin à la suite de ses ancêtres et de se dire qu’il va tout changer ou presque, la surface, le mode de culture, le type de vinification…

A moins que ce ne soit l’histoire des pièces rapportées tombées amoureuse de ce Domaine. Il y a d’abord eu le grand-père, professeur de médecine, qui a soutenu sa vigneronne de femme, attaché aux lieux au point d’y avoir élu domicile pour le repos éternel. Et puis aujourd’hui il y a Karine, la bordelaise aux racines espagnoles, sans qui Nicolas n’aurait jamais regardé le Château comme un possible pour lui, qui a redécouvert son patrimoine familial grâce à ses yeux à elle.

Finalement c’est peut-être ça, l’histoire d’un regard, un regard amoureux, entrelacé, sur la vie, ses rebonds et ses projets ; un regard affûté, novateur, affirmé sur l’agriculture et ses évolutions ; un regard généreux et utopique sur l’avenir, envisagé en partage et en collectif ; un regard sur les Corbières, un balcon sur le massif de Fontfroide, sa garrigue, ses pins, ses chênes verts, kermès, son ciste, sa bruyère…. C’est l’histoire d’un beau regard…

Glouglou – Antoine Cauchy

Glouglou – Antoine Cauchy

Diffusion : Vendredi 14 Octobre

Rediffusion : Dimanche 16 Octobre

Glouglou fait sa rentrée et sera maintenant diffusée sur Ràdio Lengadòc Narbona en plus de RPH – Radio Pays d’Hérault.
Et pour la première émission de la saison, nous sommes allés à la rencontre d’Antoine Cauchy, domaine de la Cessière à Aigues-Vives dans le Minervois.
On y parle du Québec, de la constitution patiente et progressive d’un vignoble, on y roule en C15, on y écoute du clavecin, on y déguste Scuma (en macération), on y rencontre Héloïse Saunal et l’association Chemin Cueillant et on y entend les chroniques de Corine Escaffit Cave Au Vin Vivant et Frédéric Lamboeuf Picamandil .

Il démarre le C15 devant sa cave, va faire demi-tour devant le quartier anglophone, des voisins gallois, écossais, à qui il ne faut surtout pas dire qu’ils sont anglais. Ca lui va bien, lui le québécois, qui maintenant se sent d’ici. D’ailleurs les copains du coin lui disent souvent qu’il connait plus d’endroits et de monde qu’eux dans le Minervois. Si on lui avait dit ça il y a un peu plus de 15 ans,  qu’il vivrait un jour dans un hameau de 50 habitants, et qu’il rejoindrait tous les jours ses vignes en C15….

La voiture tressaute sur le chemin en pierre, passe sous l’antenne téléphonique toujours pas branchée, qui permettra de le joindre plus facilement mais qui gâche un peu le paysage, longe les vignes des voisins, toutes passées en bio, près de 50 ha, puis s’arrête près de la vigne de La Pinède. Sa première vigne. Un vigne bordée de pins, de chênes verts, dont les rangs sons parsemés d’herbe, un peu de tout, de l’hélichryse, du mélilot. Un abricotier et un cerisier ont poussé entre les ceps, il a juste fallu jeter un noyau.

Du haut de la Pinède, il surplombe un ruisseau et déguste le frais du vent. Il scrute la friche sur le vallon d’en face sur laquelle il veut replanter de la vigne, peut-être du cinsault. Avec cette nouvelle parcelle ce devrait être parfait. Une production respectueuse de la nature, à l’empreinte écologique faible et qui lui permettra de vivre mieux de ce travail, tout en lui laissant toujours un peu de temps pour danser et jouer de la musique…

Un éthologue craint pour la première louve identifiée dans l’Hérault

Un éthologue craint pour la première louve identifiée dans l’Hérault

Entretien

avec Pierre Jouventin, éthologue, écologue et écrivain.

A écouter ici :

 

Une louve est présente dans l’Hérault. Les services de l’Etat ont confirmé la nouvelle en mai 2022.

Jusqu’ici, aucune meute* n’a été détectée dans le département, mais la présence de cette femelle pourrait changer la donne.

Bonne ou mauvaise nouvelle ? Des associations s’en félicitent pour la biodiversité, tandis que des éleveurs craignent pour leurs troupeaux de brebis.

Le préfet de l’Hérault Hugues Moutouh, a autorisé par arrêté des tirs de défenses renforcés sur les loups, fin juin 2022. Quatorze élevages ont été attaqués par des loups l’an passé, selon le bilan des services de l’Etat.

 

 

Ce qui provoque la colère des militants qui défendent la présence du loup.

Au rang desquels, l’Héraultais Pierre Juventin, ancien directeur de recherche au CNRS (Centre national de la recherche scientifique), ancien directeur du laboratoire du CNRS en écologie et animaux sauvages. Le Montpelliérain a écrit « Le loup, ce mal-aimé qui nous ressemble », aux éditions Humen Sciences (18 €).

Pour lui, tuer les loups est de toute façon contreproductif : plus on en tue, plus les meutes se dispersent. Il prône donc la protection des élevages…

Un entretien à écouter ci-dessus.

 

*Quatre loups (et louve) solitaires ont été identifiés dans l’Hérault, dans les secteurs du Larzac, du Caroux et du Somail.

 

 

 

 

 

Glou glou – Emission spéciale

Glou glou – Emission spéciale

 

Diffusion : Vendredi 10 juin 10h

Rediffusion : Dimanche 12 juin 19h15

Dernière émission de la saison, et dernière émission enregistrée dans le Cœur d’Hérault elle regroupe 14 vignerons d’Aspiran, Paulhan, Nébian, Clermont l’Hérault, Gignac, Vendémian, Montpeyroux, Brenas, Vailhan.
Pour clôturer un cycle de ce projet radiophonique je vous propose de prendre, dans la joie et la bonne humeur, des nouvelles de Julien Peyras, Christelle Duffours – Mas Troqué, Lionel Maurel – Mas d’Agalis, Rémi Poujol – Le Temps fait tout, Mathias Guerrero – L’erba d’agram, Julien Trichard – Mas Parès, Aurélien Petit – Le Petit Domaine, Elisabeth Jacquier – Clos d’Elis, Gaëlle Steunou – Grain d’L, @Régis Pichon – Domaine Ribiera, @Philippe Formentin – Opi d’Aqui, François Aubry – La Fontude, Jean-Yves Domont et Sophie Valançant – Domaine Montval.
Sans oublier les chroniques de Corine Escaffit (sur le village et les vignerons d’Aspiran) et de Thierry Guichard ( qui écrit au Ministre de l’Agriculture), et avec la participation de Romain Henry Niess – Libertat Nébian et de @Aurore Baconnais – Café Aspiran « Le Café de la Poste » .
L’occasion de réentendre des extraits de portraits que je leur ai consacrés, de leur poser quelques questions pièges, d’autres existentielles et surtout de célébrer leur travail et leur engagement.
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Au fil de l’eau – Abeilles et autres insectes pollinisateurs

Au fil de l’eau – Abeilles et autres insectes pollinisateurs

 
 

Invité : Bertrand Schatz, écologue, UMR CEFE, CNRS, Montpellier

Diffusion: vendredi  3 juin 2022 à 10h00

Re-diffusion:  dimanche 5 juin 2022 à 19h15

Animation : Alix Audurier-Cros

Nous recevons  Bertrand Schatz,  chercheur au CEFE (Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive), du CNRS (Centre national de Recherche Scientifique) à Montpellier. Après avoir rappelé sa formation et comment il est devenu chercheur, Bertrand Schatz aborde les problèmes actuels des abeilles, notamment la diminution de sa population : l’abeille domestique, celle qui est élevée par les apiculteurs pour produire du miel, mais surtout les abeilles sauvages (800 espèces); toutes ces espèces sont des insectes pollinisateurs. En particulier, il cite l’abeille noire –une abeille domestique- et les ruches troncs, patrimoine apicole des Cévennes.

Ensuite, de l’abeille, il passe aux insectes pollinisateurs en général ; il nous décrit son travail sur l’écologie de la pollinisation et l’évolution des interactions entre les plantes et les insectes et la conservation de ces communautés plantes et insectes. La pollinisation est nécessaire à la production agricole mais aussi au maintien de nombreuses espèces végétales dans le monde entier. On peut citer par exemple, les orchidées sauvages de la zone méditerranéenne, étudiées par Bertrand Schatz.

La pollinisation n’est pas assurée uniquement par les abeilles mais par beaucoup d’autres insectes et d’autres animaux. Directeur du projet Pollinéco, il rapporte le constat de la perte de 40% des insectes en Europe, ce qui devient une menace pour la production agricole et le maintien de la biodiversité. Il insiste sur les résultats obtenus et la nécessité de mettre en œuvre des mesures conservatoires dans un premier temps et pour le plus long terme, des changements de pratiques non seulement agricoles mais aussi de notre comportement quotidien habitant de cette planète terre.

Pour en savoir plus :

https://www.researchgate.net/profile/Bertrand_Schatz/contributions/?ev=prf_act

Ameline Lehébel-Péron, Daniel Travier, Alain Renaux, Edmond Dounias et Bertrand Schatz, « De la ruche-tronc à la ruche à cadres : ethnoécologie historique de l’apiculture en Cévennes », Revue d’ethnoécologie, 2016, mis en ligne le 01 juillet 2016, consulté le 01 juillet 2016. URL : http://ethnoecologie.revues.org/2531 ; DOI : 10.4000/ethnoecologie.2531

https://www.psdr-occitanie.fr/PSDR4-Occitanie/Le-projet-SEBIOREF-Services-Ecosystemiques-rendus-par-la-biodiversite/Resultats-Scientifiques/Communications-scientifiques/GDR-Pollineco-2020

https://www.cefe.cnrs.fr/fr/recherche/ines/ibt/889-c/271-bertrand-schatz

Glouglou – Michel Bouisseren

Glouglou – Michel Bouisseren

 

Diffusion : Vendredi 13 mai 10h

Rediffusion : Dimanche 15 mai 19h15

 

En ce mois de mai, je vous emmène à Berlou (près de St Chinian, mais sur un terroir de schistes) à la rencontre de Michel Bouisseren, jeune vigneron de près de 60 ans, récemment installé sur ces terres, après une vie dans le prêt-à-porter.

C’est une émission exceptionnelle que je vous propose, entièrement en reportage, dans la cave du domaine Terre Ensems à Berlou et dans ses vignes qui offrent une vue imprenable sur le Caroux.

Michel Bouisseren nous raconte ce changement un peu fou de vie, décidé il y a 5 ans, avec sa compagne Krystel Costes, fille de viticulteurs du Faugérois, comment, lui l’indécrottable montpelliérain, s’est amouraché de ce coin au point de construire un appartement au-dessus de sa cave et de la passion pour ses vignes, malgré la dureté du travail physique.

A la cave, il travaillent toutes ses cuvées en mono-cépage, même quand certains raisins, comme le mourvèdre, sont un peu capricieux, et qui après 1 année en amphore deviendront la cuvée L’Amphoirée.

Notre reportage s’achève chez Thierry Guichard caviste à Valras-Plage (La Part de l’Ange) pour une dégustation des cuvées de Michel Bouisseren.

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Glouglou – Nathalie Guillevic et Etienne Granier

Glouglou – Nathalie Guillevic et Etienne Granier

 
Diffusion : Vendredi 8 avril 10h

Rediffusion : Dimanche 10 avril 19h15

 

Installés depuis 6 ans près de St Chinian, les vignes à Puisserguier, la cave à Quarante, Nathalie Guillevic et Etienne Granier (Domaine Les petites mises) nous racontent leur histoire de conversion. Leur découverte des vins natures dans un magasin bio près de Valence, où Nathalie travaillait, les dégustations passionnés chez des vignerons, et un jour, poussés par Marc Salerno (Domaine Cadavre Exquis dans le Lubéron), le grand saut.

Ils bichonnent leur petite propriété – des vignes en bio depuis 30 ans – avec très peu de mécanisation et absolument aucun intrant à la cave. La vinification se fait dans des dames-jeannes de 54 litres, comme le faisaient les anciens, des bombonnes qu’on ne trouve plus qu’en Italie, et qui donnent à leur cave une esthétique toute particulière.

Dans ce numéro, Frédéric Lamboeuf nous fait aussi découvrir l’approche 100% naturelle de Christine et Eric Marc, chevriers à Neffiès et Corine Escaffit nous emmène en Géorgie sur les pas d’Alice Feiring, et de son livre Skin contact – Voyage aux origines du vin nu aux éditions Nouriturfu.