Andréa Dascanio et Lara Tonolli, Pane e Cipolla

Andréa Dascanio et Lara Tonolli, Pane e Cipolla


Diffusion : jeudi 23 novembre à 16h30

Lara Tonolli est maraîchère et paysanne boulangère, elle s’installe sur un petit jardin à Salasc en 2018. Andréa en parallèle créé son exploitation sur une plus grande surface pour faire du maraîchage mécanisé. Ils sont tous les deux d’origine italienne et s’installent en GAEC en 2020.

“Ce qui nous a amené ici c’est qu’il y avait des terres de très hautes valeurs agronomiques abandonnées dans un état de boisement depuis 30 ans… Les meilleures terres qui ont été cultivées par les ancêtres, qui reçoivent les béals, étaient abandonnées… On est tombé amoureux de ces cascades, de ces terres qui demandaient à être remises debout en bio.” Andréa Dascanio

Lara et Andréa racontent comment ils arrivent à l’agriculture et comment ils travaillent la terre, produisent et récoltent le blé. Ils ont une trentaine de variétés anciennes. Ils sont en contact avec plusieurs réseaux, les semeurs du lodévois et larzac, les semences paysannes…

“Selon la variété des blés et des mélanges que l’on fait, ça change complètement le type de pain. Ces blés anciens ont des caractéristiques complètement différentes des blés modernes… au niveau de l’arôme, du gluten, de la couleur… Il a fallu s’adapter et expérimenter. Chaque semaine, j’avais des sacs de farine différents. C’était la surprise. Il fallait tester la consistance de la pâte, l’hydrater… et voir comment les gens réagissent, car les gens ne sont pas habitués à ce type de pain plus dense, et puis on a réussi à stabiliser.”  Lara Tonolli

 

Anne-Laure Sicard, vigneronne au Mas Lasta

Anne-Laure Sicard, vigneronne au Mas Lasta

Diffusion : Mardi 21 novembre 2023

 

Anne-Laure Sicard est vigneronne au Mas Lasta sur la commune de Saint-Privat et de Saint-Jean de la Blaquière, depuis 2015. Premier millésime en 2016. Elle a repris les vignes qui étaient en coopération sur la commune de Saint-Privat en 2015. Il y avait 7,5 hectares. Son domaine comprend maintenant 8,5 hectares convertis en bio.

L’agriculture c’est une vocation pour Anne-Laure Sicard. Elle était partie dans l’élevage au début où elle a travaillé à Rocamadour sur la transformation de fromages “ça m’a toujours plu de faire un produit de la terre jusqu’à la fin.” L’astreinte étant forte dans l’élevage, elle décide de se réorienter et fait une école d’agronomie pour se diriger vers la viticulture.

“J’ai découvert toute la zone Terrasse du Larzac…. il y a des vignes ancestrales. C’était une zone dans laquelle je voulais m’installer. Il y a eu des rencontres… et de fil en aiguille, j’ai rencontré un coopérateur qui était à Saint-Privat et partait à la retraite et qui voulait transmettre ses vignes. C’était une culture de coopération et chimique. Et j’ai changé la façon de cultiver la vigne. Au début c’est dur, mais la nature est assez sauvage, la terre pardonne, et elle est revenue assez vite.”

Anne-Laure Sicard nous raconte comment elle travaille la terre et produit son vin nature Mas Lasta.

 

   

Élisa Bousquet rejoint l’exploitation familiale et plante des arbres fruitiers

Élisa Bousquet rejoint l’exploitation familiale et plante des arbres fruitiers

 
Diffusion : Jeudi 16 novembre à 16h30

Après ses études en agronomie et son expérience sur l’île de la Réunion, Élisa Bousquet décide de rejoindre l’exploitation familiale en 2018 à Saint-Étienne de Gourgas. Ses parents sont agriculteurs depuis 40 ans et se sont spécialisés dans les olives et la Lucques du Languedoc. Il y a 2 ans, Élisa Bousquet et son compagnon ont planté un verger de pommiers, de poiriers et de cognassiers.

Toutes les variétés plantées sont adaptées à l’agriculture biologique avec une gamme de produits variés et colorés : Topaze, Story, Gold Rush, Chantecler, Garance, Rouge de Gourgas (pommes) et Conférence, Harrow Sweet (poires). La première récolte a lieu en fin d’année 2023.

“On a de la chance ici, on a une terre très profonde très équilibrée. On nourrit la terre avec du composte végétal et de la fumure d’animaux. Je sens que la terre a été travaillée par des générations et des générations, et que je perpétue, ça me donne une force.” Élisa Bousquet

 

 

Thierry Arcier, vigneron au Domaine Perdigaïre à Saint-Pargoire

Thierry Arcier, vigneron au Domaine Perdigaïre à Saint-Pargoire

Diffusion : Mercredi 15 novembre à 16h30

Thierry Arcier s’est installé sur l’exploitation familiale de 8 hectares à Saint Pargoire en 2002, là où il cultive la vigne et il fait sa première récolte à son nom. Il commence la transformation des raisins en vin en 2016. Il se diversifie ensuite et plante un verger avec des oliviers, des grenadiers, des amandiers et des pommiers sur 2 hectares. Il cherche son propre chemin et valorise son travail grâce à son vin et à la diversification.

“Mes premières rencontres m’ont encouragé, grâce à des cavistes, des particuliers, des copains. On ne peut pas apprendre à transformer des raisins en vin dans des bouquins, ni en suivant des méthodes industrielles, avec un processus d’achat des levures. C’est grâce à l’échange et aux rencontres avec d’autres vignerons que l’on apprend.” Thierry Arcier 

Le raisin sain (sans autres intrants ni sulfites) n’est pas exempt d’attaque d’oïdium, de mildiou, de piqûres de verres de grappes. Le vin que cherche à produire le vigneron, c’est un vin avec le plus d’expression entre le raisin, la terre et le travail de l’homme et la femme qui s’en occupe.

Domaine Perdigaïre

 

 

Élisabeth Jacquier, vigneronne bio du Clos d’Elis

Élisabeth Jacquier, vigneronne bio du Clos d’Elis

Diffusion : vendredi 10 novembre à 16h30

Élisabeth Jacquier est œnologue de formation, elle travaille chez différents négociants et s’installe à son compte en tant que vigneronne en 2012. Elle implante son chai au Mas de Boissonade à Gignac en 2018. Les vignes du Clos d’Elis sont réparties sur trois îlots : Saint-Saturnin, Arboras et Aniane.

Elle commence sur une parcelle de 85 ares avec du cinsault et du grenache blanc et se développe rapidement avec du grenache noir et de la syrah, ce qui a permis à Élisabeth jacquier de bénéficier de l’appellation AOC Terrasse du Larzac.

“Quand j’ai pris ma propre affaire, j’ai fait du vin complètement différemment, j’ai tendu vers zéro traitement. Mais les traitements dans la vigne, on est obligé d’en faire un peu quand même. Au départ, sur les raisins, je sulfitais un tout petit peu. Le soufre, on dit que c’est l’aspirine du vin. C’est le médicament universel qui permet de limiter les levures et les bactéries, qui est un antifongique et un anti-occident.” Élisabeth Jacquier

Élisabeth Jacquier cultive en bio. Elle utilise des traitements préventifs (petit lait, prêle)  pour faire face aux maladies (mildiou, oïdium) et au changement climatique. Les stades les plus fragiles, c’est au printemps à partir du débourrement et à la formation de la grappe.

Sa terre est labourée à cheval ce qui permet à l’eau de mieux pénétrer dans le sol.

Les Clos d’Elis

 

Luc Martin, éleveur de porcs en plein air à Mérifons

Luc Martin, éleveur de porcs en plein air à Mérifons

Diffusion : jeudi 9 novembre à 16h30

Depuis 2015, Luc Martin et sa compagne Florence élèvent des porcs plein air et des brebis rouge du Roussillon à Mérifons. Tous deux sont inscrits dans une agriculture durable avec 250 cochons sur un terrain de 10 hectares.

Toutes les mises en bas des truies se font dans des cabanes sur la ferme ainsi que l’engraissement et la transformation. L’abattage se fait à Pézenas. Le couple d’agriculteurs cultive également des céréales (blé, orge, avoine) et des légumineuses (pois, féveroles) sur 140 hectares pour nourrir les cochons.

“Un porc industriel est abattu à l’âge de 6 mois, hors un porc élevé par nos soins vit jusqu’à l’âge de 12 ou 18 mois. Vous imaginez qu’en nourriture, c’est le double voir le triple en coût. Ils grandissent moins vite les cochons, la viande est plus ferme et meilleure en qualité.” Luc Martin

Toute la transformation des cochons se fait sans additif et manger de la nourriture de qualité, c’est un combat de tous les jours pour Luc et Florence Martin.

 

 

 

Épisodes méditerranéens, sécheresses… comment nous adapter au changement climatique ?

Épisodes méditerranéens, sécheresses… comment nous adapter au changement climatique ?

Jeudi 9 novembre, de 20h à 22h, en direct de la salle Georges-Brassens, bd Paul-Bert, à Clermont-l’Hérault.

 

Le climat de l’Hérault change déjà à vue d’œil. Radio Pays d’Hérault invite des chercheurs, des décideurs et vous, Héraultaises et Héraultais.
Pour ensemble mieux comprendre l’état de la ressource en eau sur le territoire : où sont les problèmes, quelles sont les solutions envisagées ?

Comment nous, habitants du territoire, vivons le changement climatique et à quoi s’attendre pour demain ?

Hydro-climatologue, hydrogéologue…

Autour de la table, notamment :
Yves Tramblay, hydro-climatologue à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) de Montpellier, coauteur d’un chapitre sur la région méditerranéenne du 6e rapport du Giec, et actuellement en phase d’enquête sur le terrain autour de la ressource du fleuve Hérault.

Nicolas Lienart, chef du service l’hydrogéologue au Département de l’Hérault.

Antoine Baillieux, hydrogéologue, ingénieur au Département de l’Hérault, spécialiste notamment de l’impact des changements globaux sur le cycle de l’eau.

– Christophe Vivier, directeur de l’Etablissement public territorial de bassin (EPTB) Fleuve Hérault, qui gère la ressource en eau des 164 communes du bassin versant du fleuve notamment.

Accès libre salle Georges-Brassens jeudi soir

Mais d’autres chercheurs seront aussi invités, des collectifs citoyens, des élus du territoire, et vous ! Pour faire entendre vos témoignages, vos réactions, et vos idées.

L’émission se déroulera en public (accès libre) et sera retransmise en direct sur notre antenne. Une buvette est prévue sur place.

Cycle de trois débats jusqu’à janvier

C’est le premier d’un cycle de trois débats en public de RPH consacrés à l’eau. Il en posera les enjeux. Le deuxième sera consacré à l’agriculture, à Octon, mi-décembre, et le troisième à l’urbanisation et l’eau potable, dans le Piscénois, en janvier 2024.

Renseignements et événement Facebook ici.

 

 

Bien commun et attachements au Salagou

Bien commun et attachements au Salagou

 
Invité : François Bousquet, docteur en sciences sociales,

Diffusion : vendredi 6 octobre 2023 10h00

Re-diffusion : dimanche 8 octobre 2023 19h15

Animation: Hubert de Bon

Technique: Axel

Rizières et canal dans le bassin de Lingmuteychu, au Bhoutan

Nous accueillons François Bousquet, docteur en sciences sociales, chercheur au Cirad, de l’Unité Mixte de Recherches SENS (Savoirs, environnement et société) basé à Montpellier.

Après une enfance passée en partie en Afrique et Amérique du Sud, François Bousquet décrit sa carrière de chercheur au CIRAD depuis 30 ans dans de nombreux pays tropicaux (Mali, Thaïlande, Sénégal…). Tout en restant spécialiste de l’eau, il évolue vers les sciences sociales en utilisant la modélisation. C’est d’abord la modélisation des systèmes complexes, puis la modélisation d’accompagnement (utilisation de jeux de rôles..).

Dans un premier exemple basé sur son expérience au Bhoutan, il explique comment la modélisation permet de faire discuter des acteurs avec des points de vue opposés. Dans ce cas, l’objet du travail vise à trouver des solutions pour le partage d’une ressource commune: l’eau, entre plusieurs villages.

Puis, il présente un deuxième exemple: le lac du Salagou. Il fait l’objet d’un projet de recherche récent visant à étudier la vulnérabilité du lac de Salagou au changement climatique, financé par une fondation suédoise, qui associe François Bousquet au philosophe allemand Tilman Hertz de l’université de Stockholm. Le travail est centré sur les relations  (affectives, fonctionnelles, opérationnelles..) entre tout ce qui vit, travaille, habite autour du lac et l’utilise : personnes, animaux, plantes, eau… développant de nouveaux outils comme le théâtre participatif. Le projet doit se poursuivre jusqu’en 2025.

Le lac du Salagou été 2023

Pour en savoir plus:

https://umr-sens.fr/

 

Florensac. Ils s’invitent à la présentation du premier projet de bassine héraultais

Florensac. Ils s’invitent à la présentation du premier projet de bassine héraultais

20/06/23

Reportage

 

Les titres de ce journal local :

Dans l’Aude, des militants mobilisent la population contre un projet de l’entreprise Orano chimie Enrichissement, dans le cadre d’une enquête publique autour du stockage des déchets nucléaires, relate le média Actu.fr

Le Secours populaire lance sa campagne pour les vacances d’été.

Des militants écologistes et agriculteurs se sont invités lundi 19 juin 2023 à la présentation au monde agricole d’un projet de retenue d’eau porté par le Département de l’Hérault. Robert Martin s’est rendu sur place.

Yvon Pellet, conseiller départemental en charge de l’agriculture dans l’Hérault, a présenté le projet de retenue d’eau de Florensac, lundi 19 juin 2023. Deux autres présentations de projet de bassines sont prévues dans les prochains jours.

 

Le collectif Libre Pensée de Béziers et ses environs dépose un nouveau recours en justice contre un arrêté de la mairie de Béziers qui annualise l’installation de la crèche de Noël dans la cour d’honneur de la mairie, malgré les condamnations en justice.

Une journée sur l’obésité et la pauvreté, vendredi 23 juin, à Montpellier.

Et l’entreprise à but d’emploi de Lodève, L’Abeille Verte, souffle sa première bougie, vendredi 23 juin.

 

 

Zoom sur le projet de retenues d’eau dans l’Hérault

Une grande partie du département de l’Hérault reste en alerte concernant les niveaux des cours d’eau et des nappes souterraines, malgré les récents orages qui se sont multipliés.

 

Cord’Eau 34

Face à ce constat, une vingtaine de collectifs héraultais, dont Alternatiba Montpellier, la Confédération paysanne, ou encore les associations Œuvre d’eau à Lodève et Soulèvement de la terre à Bédarieux, se rassemblent pour décider et agir collectivement pour défendre la ressource en eau.

Une cinquantaine de membres du collectif Cord’Eau 34 se sont invités à une réunion de présentation du projet de retenue d’eau à Florensac, lundi 19 juin 2023.

 

C’est ainsi qu’est né le réseau ou le collectif La Coord’eau34. Dans leur viseur : le plan irrigation, acté en février par le Conseil Départemental de l’Hérault. Et notamment la création de neuf retenues d’eau hivernales, de plusieurs hectares.

Le conseiller départemental de l’Hérault en charge de l’agriculture, Yvon Pellet, se défend de toute ressemblance avec les méga bassines qui font débat au niveau national.

Les retenues d’eau en projet dans l’Hérault ne capteraient pas directement l’eau dans les nappes souterraines, mais dans les fleuves : le Rhone, l’Orb ou encore l’Hérault.

 

Deux autres réunions fin juin

Une cinquantaine de membres du collectif Cord’Eau 34 se sont invités à une réunion de présentation du projet de retenue d’eau à Florensac, lundi.

Deux autres réunions de présentation sont prévues lundi 26 juin 2023, à 18h, à Coulobres, et jeudi 29 juin, à 18h, à Magalas.

Un reportage de Robert Martin.

 

 

Glou glou – Les bons vivants

Glou glou – Les bons vivants


 
Diffusion : Vendredi 7 juin 10h

Rediffusion : Dimanche 9 juin 19h15

 

Pour clôturer la saison, Glouglou est enregistrée en public dans le jardin du Picamandil, bar à vins et cave à manger à Puissalicon. L’occasion de rassembler des bons vivants, de faire un retour sur le 1er salon des vins nature de Puissalicon, qui s’est tenue le 7 mai 2023 et de prendre des nouvelles des vignerons de ce coin-là de l’Hérault, entre Faugères, Béziers et Roquebrun. Interviews, carte postale sonore, chronique…. Embarquez avec les bons vivants !

Avec par ordre d’apparition au micro : Frédéric Lamboeuf (Picamandil), Rebeca Lamboeuf (La Fornada), Sébastien Riberprey et Eric Verlet (festival Les Bons Vivants), Sébastien Barrier (artiste), Jeff Coutelou (Mas Coutelou), Sara et Charles MAckay (Domaine Obrière), Vincent Augé (Mas des Mesures), Jean-Miche Favier (éleveur bovin – L’empreinte bio), Carole et Corinne Andrieu (Clos Fantine), Alix Roque (Domaine Clovallon), Thierry Guichard (La Part de l’Ange), Sybil Baldassare (La Graine Sauvage), Gauthier Ollivier (Domaine Meïgoon) et Joe Jefferies (Domaine Bories Jefferies).