Sur les Chemins d’Olympe-de Gouges évidemment. Quand le cri des résistantes afghanes hurle en silence, Bread and Roses, entend-on.

Diffusion le 26 novembre à 11h

Rediffusion le 1 décembre à 17h

 

Ce mois-ci, je vais vous parler du combat des femmes afghanes à recouvrer leur liberté : Quand le cri des résistantes afghanes hurle en silence : Bread and Roses entend-on.

Deux mois après la loi interdisant aux femmes de faire entendre leurs voix dans l’espace public, les femmes afghanes ne peuvent plus réciter le Coran à voix haute entre elles. Une mesure qui renforce la loi du 22 août 2024.

Depuis août 2021, quand les Talibans s’emparent à nouveau du pouvoir en Afghanistan après l’avoir perdu en 2001, les femmes afghanes ne cessent de voir leurs droits et leurs libertés restreintes.

Cet été, le 22 août, c’est un coup de plus qui leur a été porté avec la loi promulguée pour « promouvoir la vertu et prévenir le vice » sur la population. Ces 114 pages organisées en 35 articles restreignent le droit des femmes à faire entendre leur voix. Outre le fait devoir se couvrir le corps et le visage lorsqu’elles sortent de chez elles, les femmes afghanes n’ont plus le droit de faire entendre leur voix dans l’espace public.

Les goguettes, T’as plus ton voile

Elaha Soroor , ‘Naan, Kar, Azadi’

Sonita Alizadeh : Run Boy

https://endgenderapartheid.today/

https://julieamimots.wordpress.com/

Bibliographie citée par Julie :

– spojmai zariab : ces murs qui nous écoutent (éditions l’inventaire) / la plaine de Caïn/dessine-moi un coq/les demeures sans nom (éditions de l’aube)

– Yalda rahimi : le journal de Yalda (Grasset)

– Solène chalvon-fioritti : La femme qui s’est éveillée (Flammarion)

– atiq rahimi : Syngue Sabour pierre de patience (POL)

– fawzia koofi : lettres à mes filles (michel Lafon)

– Nadia hashimi : la perle et la coquille/pourvu que la nuit s’achève/ que la lune éclaire nos pas (Milady)

– chekeba hachemi l’insolente de Kaboul/visage volé avoir 20 ans à Kaboul (Anne carrière)

 

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