S’activant pendant la veille pendant la nuit munis de palettes, de cartons ou de chariots de magasins, voire de pneus, des élèves le lycée Simone-Veil de Gignac. Réunis pacifiquement, ils et elles voulaient dénoncer les méfaits de Parcoursup – un site Web créé en 2018 pour gérer les voeux d’affectation des futurs étudiants de l’enseignement supérieur, critiqué pour sa lenteur et l’opacité de ses procédures algorithmiques – , leur détresse et la suppression de postes dans l’Éducation nationale qui ne fait qu’aggraver leur « surcharge mentale » et celle de leurs enseignants. En soutien et partageant les mêmes revendications – mais également un bâtiment délabré par endroits – des élèves du lycée René-Gosse ont également bloqué leur établissement avant le lever du soleil. A 10h, le blocus était levé à Clermont-L’Hérault et ils rejoignaient leurs camarades de Simone-Veil. L’établissement a rouvert ses portes peu avant 12h. Tous et toutes entendent poursuivent leur mouvement et espèrent que, partout en France, d’autres établissements les suivront. Présents sur place, et sollicités pour un entretien, Antoine Roux, proviseur de Simone-Veil et Jean-Yves Viain, chef d’établissement de René-Gosse n’ont pas souhaité s’exprimer.
