26/10/23
Reportage
De nombreux drapeaux palestiniens, mêlés à des drapeaux de partis politiques ou de syndicats, sur le parvis de l’opéra de Montpellier… Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi, sur la place de la Comédie, comme dans de nombreuses autres villes en France.
Nouvelle phase du conflit
Depuis vendredi 27 octobre 2023, la guerre israélo-palestinienne est entrée dans une « nouvelle phase », avec le renforcement des bombardements et l’intrusion terrestre de l’armée israélienne à Gaza, une vingtaine de jours après l’attaque terroriste du Hamas en Israël.
La manifestation montpelliéraine de ce week-end avait pour but de soutenir la population de Gaza et demander l’arrêt des bombardements. Comme cette manifestante qui chante en arabe une chanson palestinienne célèbre sur Jérusalem, captée sur place par Robert Martin.
- Lire aussi : Laurence, enseignante à Grabels, « désemparée devant [ses] élèves » après l’attentat d’Arras
« Trêve humanitaire immédiate »
Le président de la République Emmanuel Macron, lors de sa visite au Proche-Orient la semaine dernière, a appelé à la création d’une coalition contre le Hamas avant de rappeler le soutien de la France à « une solution à deux États ». Linda, manifestante à Montpellier samedi, s’insurge contre ce qu’elle juge être un manque d’engagement de la France. D’autres, comme Saïd, dénoncent le traitement du conflit par les médias.
La France, comme la majorité des pays, a approuvé vendredi 27 octobre 2023 la résolution de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (Onu) réclamant une « trêve humanitaire immédiate ». Les États-Unis notamment ont voté contre.
Dans le même temps, les bombardements d’Israël à Gaza fracturent jusqu’à la communauté juive, elle aussi divisée sur les choix du gouvernement israélien, comme l’explique Valérie, membre de l’Union juive française pour la paix.
L’interdiction de manifester suspendue par la justice
Des élus étaient aussi présents samedi à Montpellier. Parmi eux, la député de La France Insoumise, Nathalie Oziol. Le parti politique d’extrême gauche a reçu de nombreuses critiques voire des menaces, après des prises de position de certains leaders. La première Ministre Elisabeth Borne a même évoqué sur BFMTV des « ambiguïtés » ou de la complaisance » de la part du parti de Jean-Luc Mélenchon.
Comme à chaque tentative de rassemblement en soutien à la Palestine depuis le 7 octobre, en effet, le préfet de l’Hérault François-Xavier Lauch, avait pris un arrêté d’interdiction contre la manifestation pro-palestinienne, samedi.
Il a été suspendu par le tribunal administratif, vendredi 27 octobre 2023. L’ordonnance invitait toutefois les organisateurs du rassemblement à se montrer « vigilants et respecter le caractère statique de la manifestation ».
- Lire aussi : Saint-André-de-Sangonis. L’eau du robinet interdite à la consommation : heure par heure
Le journal local de 8h15
Le collectif Cord’eau 34 accuse le Département de l’Hérault de forages non autorisés
Dans les titres de l’actu locale :
La région Occitanie accueillera les premières Assises du droit de la mer et des solidarités maritimes en 2024.
A Magalas le collectif de défense de l’eau Cord’eau dénonce des prélèvements de sol sur des terrains privés, mandatés par Conseil Départemental de l’Hérault, selon les militants.
Et la ville de Lodève réduit sa consommation d’énergie de près de moitié en un an.