Diffusion Vendredi 17 novembre à 16h30
Mathieu Quevreux est apiculteur et récoltant. Cela fait 14 ans qu’il a rencontré l’abeille. Son parcours est assez atypique, il était électricien et il a commencé de manière autodidacte la production de l’abeille. Il passe son diplôme agricole en 2010 et travaille avec des professionnels pendant 3 ans. L’apiculteur travaille ensuite sur la production de l’abeille et sur ses propres ruches. Sa femme Marion travaille avec lui depuis 2 ans au rucher Apis Sophia à Saint-Guilhem le désert. Ils ont 210 ruches à l’heure actuelle.
Pour le couple apiculteur, la façon de s’occuper de l’abeille est importante. Ils évoquent leur pratique éthique et cohérente en apiculture, à savoir être au service de l’abeille.
“L’été, il n’y a plus personne. C’est trop sec. Je n’ai pas envie qu’elles aillent butiner du coca, du fanta. Les ruches sont enlevées et de toute façon, il n’y a plus rien à butiner et à manger. Toutes les ruches restent dans le coin, dans la Vallée de l’Hérault, et à partir de mai, elles partent en Aveyron, en Isère, ou dans le Vaucluse pour faire la lavande. Il y a un côté nomade qui me plaît bien dans l’apiculture.” Matthieu Quevreux
“Ce qui est fascinant chez l’abeille c’est de voir comment elle fonctionne et ce que l’on peut apprendre d’elle. Il y a une organisation ou intelligence collective, il y a une reine mais ce n’est pas pyramidal, elle n’est pas là pour le pouvoir, elle est là pour la cohésion de la ruche. Les décisions se prennent de façon mystérieuse.” Marion Quevreux