Loi sécurité globale : « On nous impose une société de surveillance généralisée »

Loi sécurité globale : « On nous impose une société de surveillance généralisée »

Mardi 24 novembre 2020

Direct de 8h12 :

Manifestation contre la loi de Sécurité globale du samedi 21 novembre 2020.

Au sommaire de ce journal :

300 personnes à Béziers. Plus d’un millier à Montpellier. Des manifestations ont eu lieu, samedi, contre le projet de loi dite de « Sécurité Globale », et son très controversé article 24, qui réglemente la diffusion d’images des forces de l’ordre.

Le vote solennel de cette loi par l’assemblée nationale est prévu ce mardi 24 novembre.

Entretien…
…avec Jean-François Eliaou, député LREM de la 4e circonscription de l’Hérault

Manifestation contre la loi de Sécurité globale du samedi 21 novembre 2020.

L’article 24 du projet de loi dite de « sécurité globale » a été adopté en première lecture vendredi 20 novembre 2020 par l’Assemblée nationale.

Cet article 24 prévoit de punir « d’un an d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende » le fait de diffuser des images de policiers ou militaire « dans le but manifeste qu’il soit porté atteinte à (leur) intégrité physique ou psychique ».

Ce texte crée de facto un nouveau délit dans la loi de 1881 sur la liberté de la presse, ce qui a généré une levée de boucliers de la part de syndicats journalistes et de défenseurs des droits.

A l’issue des débats, vendredi, les députés ont adopté un amendement gouvernemental à l’article 24, qui ajoute que la mesure ne peut porter « préjudice au droit d’informer », et que l’intention malveillante doit être manifeste.

Nous avons contacté Jean-François Eliaou, député La République en Marche de la 4e circonscription de l’Hérault, qui a voté pour cet article 24 en première lecture. Il votera aussi pour l’ensemble de la proposition de loi, lors du vote solennel prévu ce mardi 24 novembre 2020.

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