Glouglou – Elisabeth Jacquier

Glouglou – Elisabeth Jacquier

 
Diffusion : Vendredi 9 avril à 10h

Rediffusion : Dimanche 11 avril à 19h15

En ce mois d’avril, direction le Mas de Boissonnade à Gignac, mais aussi Arboras et Saint-Saturnin où se situent principalement ses vignes, pour rencontrer la vigneronne Elisabeth Jacquier, Les Clos d’Elis.

Après 20 ans de travail pour des grands groupes comme œnologue ou commerciale, Elisabeth a depuis 10 ans choisi de faire son propre vin, en version nature et à taille humaine. 4ha de cinsault, grenache noir, grenache blanc, qu’elle cultive seule ou presque, pour produire des vins digestes, pas trop puissants, des vins de plaisir, mais de caractère, qui mettent en valeur le terroir et le millésime.

Glouglou vous propose de découvrir Elisabeth Jacquier, en compagnie de Corine Escaffit, Cave Au vin vivant à Sète, c’est vendredi 9 avril à 10h et dimanche 11 avril à 19h15 sur Radio Pays d’Hérault et RPH Sud.

Ah on l’imagine bien, le repas d’après vendanges sous le micocoulier tricentenaire du Mas de Boissonnade chez Elisabeth Jacquier. C’est une belle journée de septembre, bien chaude mais pas brûlante, il est 14h, le casse-croûte matinal est loin et les estomacs commencent à réclamer leur dû.  La table est dressée, sans chichi, mais avec goût. Vincent, le compagnon d’Elisabeth a allumé un bon feu pour la grillade.

Les corps des vendangeurs commencent à s’alanguir à l’ombre, marqués par les efforts de la matinée. Un verre de Tel Quel, cuvée 100% cinsault, les aide à accélérer la détente. Dans le chai juste en face, on entend le bruit du jet d’eau, signe que la mission du jour touche à sa fin, et que les agapes vont pouvoir commencer. L’ami Dominique Soulier arrive les bras chargés de saucisses et de coustillous de porc noir de sa production. Son arrivée est accueillie par les hourras des coupeurs de raisins affamés et les morceaux de viande crépitent déjà sur les braises brûlantes.

Elisabeth arrive avec des Octogénaires, son grenache noir de la gamme Boissonnade et tient aussi à ce qu’on goûte les quelques bouteilles d’Anaïs, la cuvée 2016 de cinsault et grenache, épuisée à la vente mais dont elle a gardé quelques flacons pour voir comment ça a vieilli.

On rit, on s’enthousiasme, on trinque à la nouvelle vendange, on évoque les premiers départs en fermentation, qui ont l’air de bien se passer, une bonne année, le repas s’étire, on parle plus fort, on chante même, on en réclame une à la patronne, qui, après s’être bien fait prier, consent à aller chercher sa guitare et exécute une reprise de Patti Smith. Tonnerre d’applaudissements sous le micocoulier. Bientôt il faudra allumer la guirlande d’ampoules. Vous prendrez bien un dernier verre avant de partir ?

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