Les Nouveaux Sauvages – Le théâtre citoyen

Les Nouveaux Sauvages – Le théâtre citoyen

 
Le théâtre peut-il se résumer à une représentation de la vie ? C’est déjà pas mal, me direz-vous, mais ne peut-il pas nous aider plus activement à trouver notre rôle dans la société ? L’art dramatique peut-il créer ou du moins réparer le lien social ? En un mot : le théâtre doit-il être citoyen ?

Pour en débattre, deux beaux invités ; on est à la radio, je peux le dire, ça fait plaisir et la plupart des auditeurs auront la flemme de vérifier.

Kevin Le Guillou, ancien animateur social à la Paillade pendant cinq ans, comédien, membre de l’association Je pars à Zart, qui a repris le théâtre de la Plume, à Montpellier. Le théâtre de la Plume organise une « escale » cette semaine, un court festival sur l’accueil et l’ouverture à l’autre. Ça débute par une « clameur », se poursuit avec quelques spectacles, dont un sur l’éventualité de la guerre, et se clôt par une fête des voisins, ouverte tout aussi bien à celles et ceux qui habitent loin. Allez y faire un tour si vous passez dans le quartier !

Laurent Cabrol, comédien et metteur en scène de la compagnie les 50èmes Hurlants, qui fait notamment du théâtre-forum et des vidéos de sensibilisation .

Interview réalisée par Paul Rohmer

 

Les Nouvelles Sauvages – Journée internationale des droits des femmes

Les Nouvelles Sauvages – Journée internationale des droits des femmes

 

Émission en direct de Radio Pays d’Hérault, le 8 mars 2023 entre 14h et 16h.

Animatrices radio : Marie Laloum et Sara Fernandez

La journée internationale des droits des femmes ou de la femme, qu’elle soit plurielle ou singulière, c’est un rappel de l’histoire des femmes, d’où l’on vient pour mieux savoir qui l’on est. Le 8 mars s’organise partout dans le monde pour fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications et améliorer la situation des femmes. C’est aussi et surtout un journée pour réfléchir ensemble aux questionnements des femmes et mettre en lumière celles qui se mettent en action dans leur féminin avec douceur et conviction. Ce sont des femmes libres qui œuvrent pour un peu plus d’humanité. Quels sont leurs parcours ? Dans quelles causes sont-elles engagées ? Pourquoi ? Comment ?

Dans les Nouvelles Sauvages, nous proposons d’aborder les droits des femmes et de donner la parole à des femmes actives, des femmes artistes, des femmes créatrices, des femmes guérisseuses.

Les femmes invitées :

Marie Saint-Cyr, Conseillère familiale et conjugale du département de l’Hérault
Oriana Valenze, Auteure et artiste Montpelliéraine,  La voix de la résilience 
Élodie Bonnot, Accompagnante holistique, L’art du toucher
Isabel Maler, Thérapeute et enseignante en Massage, La voie de l’être
Morgane Tréheux, chanteuse et art-thérapeute, La voix dévoilée

Une émission à écouter en direct sur les ondes 102.9, 96.7 et le 89.

Les Nouveaux Sauvages – Contraceptions féminines ou masculines ?

Les Nouveaux Sauvages – Contraceptions féminines ou masculines ?

Diffusions : le 7 février à 11h et dimanche 12 février à 17h

Invitées : Marie Saint-Cyr, conseillère conjugale et familiale et Aurélie Crombecque, sage-femme pour le département de l’Hérault. Elles travaillent toutes les deux ensemble et exercent leurs activités sur Montpellier, Sète et le Pays Cœur d’Hérault.

Interviewers : Marie Laloum et Paul Rohmer

Commençons si vous le voulez bien par un tableau d’ensemble : où en est la contraception en France ? Est-elle facilement accessible, coûte-t-elle cher ? Les Français sont bien informés, et choisissent leur contraception en toute liberté et en toute conscience ? Autorisation faite aux sages-femmes de prescrire la contraception : plus simple pour les femmes ? Quels résultats ? Quels freins ? Et les hommes alors où en sont ils sur les questions de contraception ?

Les Nouveaux Sauvages – La graine et l’aiga : quels sont les enjeux des monnaies locales ?

Les Nouveaux Sauvages – La graine et l’aiga : quels sont les enjeux des monnaies locales ?

 

Diffusions : mardi 1er novembre à 13h et dimanche 6 novembre à 17h

Invités : Gérard Stroman, co-président de la Graine, une Monnaie Locale Complémentaire (MLC) de Montpellier et Thierry Olivier, représentant légal de l’AIGA, une MLC des Cévennes

Interviews réalisées par Marie Laloum et Paul Rohmer de RPH

Quand on part en voyage, il y a des bureaux de change où l’on échange notre argent pour une autre monnaie, tous ces billets de banque et ces pièces aux visages différents à la gloire d’un roi, d’une reine ou d’un président qui fait la tronche. Avoir une autre monnaie entre les mains est assez unique et bien souvent les voyageurs évitent de tout dépenser, au cas où ils reviendraient un jour… ou pour les ajouter à leur collection de têtes hirsutes !

Parfois, pour 20 euros on peut ressortir avec une liasse de billets ! On est bien nombreux à ne pas tout comprendre sur les cours de la monnaie et son fonctionnement… D’ailleurs, en faisant des recherches, savez-vous qu’elle est la monnaie la plus forte ? c’est le dinar kowetien, un petit pays situé entre l’Irak et l’Arabie saoudite. Va savoir pourquoi ? Même si on peut avoir une petite idée. Bref ! Le sujet n’est pas là, c’est une autre histoire de monnaie que nous allons aborder dans les nouveaux sauvages, une monnaie alternative qui débat, qui se préoccupe du développement local et se soucie des problèmes de spéculation de la monnaie et du financement de l’économie, mais elle reste toutefois difficile à mettre en place.

Aujourd’hui on va parler d’argent, un sujet tout à fait d’actualité, déterminant et pourtant mystérieux: outil abstrait avec des effets très concrets ; il mène le monde, et semble parfois se suffire à lui-même. Mais qui d’entre nous comprend vraiment les mécanismes de la monnaie ? L’argent nous échappe souvent, et de plus en plus : il nous échappe physiquement, ou plutôt financièrement, mais aussi intellectuellement… Pouvons-nous reprendre conscience, individuellement et collectivement, des enjeux de la création et de la circulation monétaires, pour que l’argent ne soit plus un problème, mais une solution ?

Chronique MLC de Paul Rohmer

Sites Internet de l’Aiga et de la Graine

Les Nouveaux Sauvages – Tiers lieux, une expérimentation sociale pour notre société en transition ?

Les Nouveaux Sauvages – Tiers lieux, une expérimentation sociale pour notre société en transition ?

 

Diffusion : Mardi 4 octobre à 11h et rediffusion dimanche 9  octobre 17h

Invité.es :

Fanny Caille, chargée de l’animation et la communication de la Distillerie à Lodève
Anna Pautard, coordinatrice de Macondo, Tiers-lieu de la résilience et des basses technologies situé à Montarnaud
Romain Guillemot, Directeur de l’alternateur à Saint-André de Sangonis

Une émission animée par Marie Laloum et Paul Rohmer

C’est Ray Oldenburg, un sociologue américain qui a lancé le concept de Tiers Lieux avec son livre, The Third Place, en 1989. On peut définir le tiers lieux comme un « espace physique prévu pour accueillir une communauté afin de permettre à celle-ci de partager librement ressources, compétences et savoirs ». Selon le livre The Great Good Place, 10 an plus tard, Ray Oldenburg donne une nouvelle définition, comme un lieu neutre, ouvert, accessible, favorable à la communication, chaleureux et convivial, propre à former une communauté. Repair’CAfé ou jardin partagé sont considérés comme des Tiers Lieux…

Nous avons choisi trois lieux aux spécificités différentes, chacun ses fonctionnements, ses raisons d’exister, ses engagements, ses envies de créer un monde nouveau et de travailler autrement. Qu’est-ce que les tiers-lieux ? Qui sont les personnes qui tiennent les rênes de ces lieux ? Quel est l’avenir de ces lieux dans notre société en transition ? Quelle résilience ? Quelles nouvelles technologies ?

La Distillerie à Lodève

L’Alternateur à Saint-André de Sangonis

Macondo à Montarnaud

 

Les Nouveaux Sauvages – Constat culturel : la musique et ses transformations

Les Nouveaux Sauvages – Constat culturel : la musique et ses transformations


 
Diffusion : mardi 7 juin à 11h et dimanche 12 juin à 15h

Émission réalisée par Marie Laloum, Olivier Mestre et Paul Rohmer

Qu’est-ce qui nous rassemble dans cette société ? Qu’est-ce qui nous unit ? Qu’est-ce qui fait sens pour les individus ? Pourquoi les gens se réunissent-ils et font corps ensemble ? Autour de quelle culture ; De quelles communautés d’intérêt ; De quelles œuvres artistiques ? L’art, le cinéma, la danse, la littérature, le théâtre ou encore la musique ? Quelle création nous proposent les artistes ? pour quel public ? Avec quel financeur ? Qu’est ce qui est essentiel ?

Dans les Nouveaux sauvages, on se questionne beaucoup sur la culture au sens large, sur ses transformations, l’évolution des métiers et de la création artistique. Le thème est vaste, nous le savons, pour cela avec Olivier Mestre  nous avons décidé de nous positionner sur les changements que rencontrent le monde de la musique, les professionnels et les artistes ainsi que les ponts qu’il y a entre les différents arts culturels.

Pour en parler, nous avons le plaisir d’accueillir

Jean-Hervé Michel au titre de son expérience professionnelle dans le milieu des musiques actuelles et musiques du monde. Il a été fondateur et directeur de l’agence artistique Nueva Onda qui maintenant travaille sous l’égide Caramba, une société de production qui représente des artistes de toutes nationalités, dans des styles musicaux les plus variés (chanson, rock, pop, rap, world, cirque, danse, …).

Grégory Bonnet, musicien, percussionniste et chanteur du groupe Grail’Oli, un collectif qui fait le pont entre les cultures, les langues et les générations. Ils jouent des musiques d’ici et d’ailleurs essentiellement dans le grand Sud.

Dans cette émission, ils nous partagent leur expérience, leur histoire, leur vision du monde de la musique, de la culture et de la création artistique.

 

Chronique de Paul Rohmer

Vous voulez bien fermer les yeux une minute ? Fermez les yeux, détendez-vous, écoutez, rappelez-vous…

Nous sommes le 16 avril 2020, nous sommes tous confinés depuis un mois, isolés, confus, angoissés, éperdus, et soudain internet nous conseille cette vidéo : les Remerciements du Ballet de l’Opéra de Paris.

Chacun danse, sur le Roméo et Juliette de Prokofiev. Chacun danse, dans sa cave, sa cuisine, dans un escalier, dans son bain, sur son balcon, sur un gazon synthétique ou naturel, sur un toit, en costume, en jogging, en slip-chaussettes, avec ses enfants, son conjoint ou soi-même. Chacun danse pour soi et pour nous tous, ensemble ils nous remercient et ainsi, nous donnent envie de les remercier, car ils ont permis à la grâce d’entrer, par effraction mais sur les pointes, chez chacun d’entre nous…

Plus tard, quand nous avons cessé d’applaudir les soignants et de croire que rien ne serait plus jamais pareil, quand, usés, nous ne rêvions plus que d’un retour à la normale, les artistes et les professionnels du spectacle ont commencé à manifester leur colère de ne plus pouvoir travailler, interpréter, créer.

Parmi toutes les questions que la pandémie nous a renvoyées en pleine face, ils imposaient celles-ci : L’art et la culture ne doivent-ils pas être considérés comme des activités essentielles ?

Cette question dépasse de loin le cadre de ces deux ans de pandémie, comme le cas de la corporation des créateurs professionnels – elle renvoie au rôle de la culture dans la société. Qu’est-ce que la culture fait à la société, qu’elle soit locale, nationale, ou mondiale ? Quels efforts une société doit-elle consentir pour assurer la vitalité de sa culture, et donner du sens à ce qui la rassemble ?

Sans forcément remonter à François Ier ou Louis XIV, la France a longtemps été un exemple de politique culturelle très ambitieuse. André Malraux a dirigé à partir de 1959 un ministère des Affaires Culturelles chargé de faire découvrir les cultures du monde aux Français, mais surtout de contribuer au rayonnement artisitique national en rénovant le patrimoine d’une part, et d’autre part en commandant des œuvres à Picasso, Mirò, Calder ou Chagall. Ce mécénat, amplifié sous Pompidou, fut maintenu après 1981, mais Jack Lang a transformé en profondeur les objectifs de la politique culturelle, en cherchant à démocratiser la production et surtout la diffusion, pour réaliser enfin le vœu de Jean Vilar, fondateur du festival d’Avignon, de « faire partager au plus grand nombre ce que l’on a cru jusqu’ici devoir réserver à l’élite ». Il s’agissait alors de partager, de redistribuer le « capital culturel » défini par Bourdieu une dizaine d’années plus tôt.

C’est ainsi que sont nées la fête de la musique, les journées du patrimoine, les radios libres, mais aussi le prix unique du livre, le régime des intermittents du spectacle, ou le financement du cinéma d’auteur par la billetterie et la télévision, donc par les recettes du grand spectacle. C’est ainsi que la France imposa « l’exception culturelle » dans les règles du commerce international, qui permet de financer la production artistique et la culture nationales en les protégeant de la concurrence mondiale, par exemple avec un quota de 40% d’oeuvres françaises diffusées à la radio.

Mais si la production et la création ont été stimulées, les pratiques culturelles se sont-elles démocratisées ? La moitié des Français ne sont jamais allés au théâtre. Un quart lisent moins d’un livre par an. On peut saluer l’envie de mettre fin à l’exclusivité de la haute culture, celle des élites, pour légitimer la culture populaire, mais n’a-t-on pas remplacé l’art par le divertissement ?

Mettre en valeur le hiphop, lui accorder de la légitimité, n’est-ce pas l’anesthésier avec les stratégies commerciales de l’industrie culturelle ? Et faire entrer le street art au musée ne revient-il pas plutôt à déposséder les classes populaires d’une culture vivante, pour l’offrir, réifiée, à la bourgeoisie ?

Que reste-t-il de subversif quand tout rentre dans le consensus ? Cette définition très inclusive de la culture peut-elle sauver ce que l’art a de radical, de nouveau, d’exigeant ? Cicéron parlait de « cultura animi » : il s’agissait alors de cultiver son âme, de l’élever par l’étude… Que peuvent nous apporter Soulages, Rimbaud ou Tupac s’ils sont coincés entre Hanouna, la K-Pop et le Puy-du-Fou ?

Chronique d’Olivier Mestre

« Ah, mais je connais cette musique ». J’ai l’impression que c’est une phrase que je me répète de plus en plus souvent.  Normalement, cela serait une bonne nouvelle : cela voudrait dire que j’ai une bonne culture musicale. Et pourtant, pas tant. Non, cette phrase me vient d’ailleurs. Je la prononce pour de différentes raisons, je la prononce alors même que j’écoute de nouveau sons. Pourquoi ? Pourquoi cette impression que ne parviennent à mes oreilles que les redondances et les échos de recettes depuis longtemps périmées ?  J’ai beau chercher sur les ondes et sur internet, rare sont les mélodies qui aujourd’hui parvienne à me faire ressentir l’émerveillement de la découverte.

Alors, réelle perte générale d’originalité ou simple blase de mon temps ?

Marie (air taquin) : Un peu des deux non ? 

Ouaip pas faux…Mais justement ! Madame… Ma lassitude vient en partie du fait que les créateurs et créatrices originaux (à ne pas confondre avec les orignaux) sont une espèce en voie de disparition. Où plutôt en voie de lissage. La créativité en occident, je ne peux prétendre parler pour d’autres cultures, est de plus en plus polie, travaillée, façonnée et triturée. De plus en plus d’œuvres sont intégrées dans ce que l’on pourrait appeler le parfait petit code des bonnes règles de l’art.  Quelle musique populaire n’utilise pas aujourd’hui 4 accords magique que l’on nous ressort à toute les sauces ? La fameuse suite : (Do, Sol, La mineur, Fa).  Voici un extrait ces quatre accords.

Pour celle et ceux qui ne me croiraient pas, le 4 chords song, la chanson des quatre accords, du trio d’humouriste américains Axis of Awesome saura peut-être vous convaincre. Nous vous mettrons le lien sur la page de l’émission à voir sur notre site : www.rphfm.org

Bref, revenons à nos moutons.

Une fois que l’on connait cette recette magique, l’on se rend vite compte que cela fait presque 60 ans qu’elle s’impose progressivement de partout. Non seulement dans la pop, mais aussi dans nombre d’autres genre, dans lesquels cette magie est souvent juste dissimulée avec plus de talent.

Donc pour résumer : Aujourd’hui, beaucoup des nouvelles musiques sont au final des variantes d’une même base, juste assez altérée pour cacher la ressemblance. Habile.

Alors doit-on blâmer ces quatre accords de sonner si bien ensemble ? Bien sûr que non leur harmonie reste belle malgré tout, mais comme chaque bonne chose il voir savoir l’apprécier avec parcimonie.  Et si seulement il y avait que ça : où sont passées les révolutions musicales ? A quand la prochaine évolution harmonique ? Je ne peux m’empêcher de penser que l’on stagne comme jaja comme dirait l’autre. Bloqués entre la nostalgie de la musique des temps passés et leur rééditions modernes.  Et là on parle que de musique. En littérature et cinéma, ce n’est guère mieux. Entre le 25ème film marvel, la énième série star wars et les romans de fantaisie, le genre de l’imaginaire par excellence, plus codés que la constitution elle-même, je vous le demande, où va-t-on ?  Pas que je déteste particulière certains des univers cités, mais plutôt une envie de voir autre chose, de faire différemment. Finalement je pourrais résumer ça à deux questions : Sommes-nous condamnés à vivre dans un classicisme constant ? Et, Marie, suis-je pessimiste ?

Marie :  Légèrement oui… 

Oui c’est vrai tu as raison. Allégeons le ton. Bon ! Qui blâmer ?

Marie : Hum… c’est un ton plus léger ça ? 

Oui !  L’optimisme. Je vais y venir. Donc, qui blâmer ? Les producteurs, les artistes eux-mêmes ? Dans les deux cas, ça dépend des cas. Le pognon, la moula ? Oui, certainement, mais il y a autre chose, quelque chose de plus profond. Quelque chose que nous avons oublié, ou que tenté de refouler, je ne sais pas.  Ce dont je parle c’est la quête du plus grand, cette volonté de voir au-delà de nos propres barrières, de nos propres constructions et de nos propres possibilités. Il est important de garder compte, d’entretenir et de lire, de voir ou de jouer les oeuvres de notre passé, mais par pité, évitons l’académisme et, surtout, ne transformons pas tout cela en une norme finie et immuable. Enfin,  et voilà que vient l’optimisme, j’ai toujours bon espoir que cette sentation d’immobilité s’éfface un jour et que notre culture, notre créativité, notre inovation et notre imaginaire reprennent la place qui leur aie due. Parce qu’au delà de cette apparente stagnation culturelle,  nous sommes  humains et, de ce fait, nous possédons toujours cette magie quelque part en nous. Le nouveau n’est pas mort, il existe encore, même diminué, et continuera d’exister tant que vivra l’humanité. Pour le reste, il ne tiens qu’a nous de nous avançer dans cette direction.
En tout cas, dans les nouveaux sauvages on y croit dur comme fer et on va tenter notre chance. Qui veut venir ?

 

Les Nouveaux Sauvages – Droit d’asile : la France est-elle toujours une terre d’accueil ?

Les Nouveaux Sauvages – Droit d’asile : la France est-elle toujours une terre d’accueil ?

Diffusion : Mardi 5 avril à 11h
Rediffusion : Samedi 9 avril à 15h

Droit d’asile : la France est-elle toujours une terre d’accueil ?

Dans cette émission les Nouveaux Sauvages, le thème que nous souhaitons abordé aujourd’hui est un sujet d’actualité, sensible, politique, engagé sur le droit d’asile et la politique d’immigration. Quel parcours les demandeurs d’asile suivent-ils pour vivre dignement en France, à ce jour ? Quelles sont les rouages de l’administration française, de l’Union européenne, du droit international pour permettre l’accès à un titre de séjour aux étrangers ? Quels sont les conditions d’accueil des réfugiés ? Quelle considération envers ces hommes et femmes venant de pays en état de guerre, en situation de conflits démocratiques, en survie ? La France est-elle toujours une terre d’accueil ?

Nous essaierons de démêler la complexité de ces questions liées aux demandes d’asile et d’immigration, en donnant la parole à des professionnels et en accueillant un demandeur d’asile qui a maintenant un titre de séjour.

Invités : Maître Laetitia BERRY, avocate inscrite au Barreau de Montpellier, depuis 2012, spécialisée dans le droit des étrangers.
Monsieur Sylvain MATHIEU, travailleur social au Centre d’accueil pour Demandeurs d’asile et des réfugiés à Lodève
Monsieur Lokman AYDOGAN, originaire de Turquie, journaliste et directeur d’une télé Kurde, menacé d’emprisonnement par le gouvernement, il trouve refuge en France à Gignac.

Émission animée par Marie Laloum et Paul Rohmer

Chronique Droit d’asile de Paul Rohmer

Les Nouveaux Sauvages – L’habitat écologique et participatif

Les Nouveaux Sauvages – L’habitat écologique et participatif

 

Diffusion : mardi 1er mars à 11h
Rediffusion : dimanche 6 mars à 17h

Animation de l’émission : Marie Laloum, Paul Rohmer, Olivier Mestre

Cette émission est consacrée aux différents types d’habitats écologiques, qui soient réalisés par des promoteurs ou  par des collectifs plus alternatifs. Habitat écologique, participatif ou encore éco-responsable. Quelles sont les différents aspects environnementaux respectés par l’habitat écologique ? Quels sont les divers modes de gouvernance de l’habitat participatif ? Quels sont les aspects socio-économiques et juridiques pour mettre en place un habitat collectif ou écologique?

Les invité.es de l’émission :

Anne Goepfert, militante impliquée dans le conseil citoyen de Lodève et engagée dans le projet d’habitat participatif – Ilot Vert de la Soulondre
Tatiana Carmier, accompagnatrice de projet d’habitant participatif chez Hab Fab, une société coopérative d’intérêt collectif (une SCIC).
Romain Marion, responsable de la communication de Les Pins Promoteur d’Immobilier.

Chronique Olivier Mestre

Chronique Paul Rohmer

 

Les Nouveaux Sauvages – L’herboristerie : quelle place dans notre société ?

Les Nouveaux Sauvages – L’herboristerie : quelle place dans notre société ?

Diffusion : Mardi 1er février 2022 à 11h et dimanche 6 février à 17h

Animation : Marie Laloum, Olivier Mestre, Paul Rohmer

L’herboristerie : quelle place dans notre société ?

Bienvenue dans les nouveaux sauvages pour une émission d’une heure sur l’herboristerie. On revient à nos premiers amours, la nature, les arbres, les plantes, comme moyen de guérison pour prévenir certaines maladies, ou tout simplement certains maux du corps et de l’esprit.

Vous vous en rappelez sans doute, notre première émission, c’était sur la sylvothérapie : le soin par les arbres. Cette fois, c’est le soin par les plantes ! L’herboristerie, c’est quoi ? Comment ça fonctionne ? Qui sont les herboristes ? Quelle est leur place dans notre société et comment exercent-ils ? Est-il possible de se guérir seulement par les plantes ? Est-ce une médecine alternative complémentaire ou opposée à la médecine allopathique ?

Nos invités herboristes :

Laurence Noyrigat, elle se dit « coureuse des bois » car elle parcours la campagne pour cueillir les plantes médicinales sauvage, qu’elle prépare avec soin, en tisanes, mâcérats, sirops ou baumes. Elle obtient son diplôme d’herbaliste et en 2013 lance le Chaudron aux bonnes herbes, elle produit ses préparations à partir de plantes qu’elle cultive sur sa propriété ou qu’elle ramasse sur le Lévezou en Aveyron et le Causse du Larzac.

Julien Kern, herboriste et phytologue formé par l’institut français d’herboristerie en 2011. Son parcours dans le monde des plantes remonte à l’enfance, il est installé depuis 2018 à Séverac D’Aveyron comme cueilleur et distillateur de plantes médicinales sous le nom « Les plantes compagnes ».

Chroniques en herbe :

Qui sont les herboristes ? par Olivier Mestre

Questions pour un champion sur les plantes par Paul Rohmer

 

Les nouveaux Sauvages – Éducation alternative et instruction en famille

Les nouveaux Sauvages – Éducation alternative et instruction en famille

Diffusion : Mardi 4 janvier 2022 à 11h
Rediffusion : Dimanche 9 janvier 2022 à 17h

Animatrice : Marie Laloum
Animateurs/chroniqueurs : Olivier Mestre et Paul Rohmer

 

Pour cette émission 2022 des Nouveaux Sauvages, nous allons aborder l’éducation alternative, à travers L’arbre à pépins, une école alternative située à Usclas d’Hérault, et les contours de l’instruction en famille, car nous le savons tous, l’éducation traditionnelle, pour nos enfants, est parfois un vaste débat sur les pédagogies utilisées et l’uniformisation des pratiques d’enseignement.

Pour en parler, les invitées :
Sophie Labouré, fondatrice et institutrice à l’Arbre à pépins
Aurore Bonnaventure, maman de deux enfants qui fait l’école à la maison

Les différentes questions soulevées dans les Nouveaux sauvages sont :
– Quelles sont les différentes pédagogies utilisées par les écoles alternatives, et plus spécifiquement celles de l’Arbre à Pépins ?
– Quid de l’école à la maison ? Pourquoi choisir un mode d’éducation alternative ? Pourquoi retirer son enfant de l’école publique ?
– Quels sont les effets de l’éducation alternative sur les enfants ? Quels conséquences sur leur sociabilité ?

Sujets abordés : Différenciation des pédagogies, loi contre le séparatisme, accompagnement de l’enfant, égalité des chances, valeurs républicaines, etc.

Chronique de Paul Rohmer

Sources :
Institut coopératif de l’Ecole Moderne – Pédagogie Freinet
Association Unie
Les enfants d’abord

Film :
Être et devenir de Clara Bellar

Facebook :
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