l’émission de la maison de l’écriture de Bédarieux
Les 2è mardi et dimanche de chaque mois
En ce printemps covidé que nos gouvernants s’acharnent à rendre bizarre au possible, la maison de l’écriture vous offre un bon vieux thriller bien glauque
Les chouchous de la carotte,
un sonodrame de Danièle NONY
avec, dans le rôle de GEORGES : Gaspard OSSIKIAN
dans le rôle de JULIEN : Christophe HECQUET
dans le rôle de FANNY : Carole GABRIEL
dans le rôle de PATRICK : Jean PELLERIN
dans le rôle de LA SERVEUSE : Maryse NOUZILLE
Le jingle des Chouchous est signé Carole. Les récriminations des insomniaques obsédés par les deux accords sont à adresser à l’auteur exclusivement.
une émission 100% littérature proposée par la Maison de l’écriture de Bédarieux et présentée par Virginie Lou-Nony.
Direct mardi 9 février à 10h. Rediffusion dimanche 14 à 10h.
Ce mois-ci, encore des poèmes, écrits, mis en musique et interprétés par Johanna Baget et une comédie en direct de l’HEPAD écrite par Claire Strauss,Lucette et sa bande organisée.
Elle est mise en bouche et en émoi par des comédiennes et des comédiens de deux compagnies héraultaises, celle du Jeu de Paume à Pézenas et celle des Rosses Moustiques à Castelnau de Guers :
Dans le rôle de Lucette, Carole Gabriel
dans celui de Marcel, Jean Pellerin
dans celui de Léon, Christophe Hecquet
dans le rôle de Simone, Joce Chéron
dans celui d’Albert, Gaspard Ossikian
et dans le rôle de Violette, Maryse Nouzille
Pour finir, un petit texte halluciné de la même Claire Strauss, Cortex préfrontal, qui tendrait à prouver que dans les Alpes de Haute-Provence poussent des herbes ou des champignons très particuliers…
Beaucoup de talents réunis ce mois-ci encore pour que vive l’art en dépit des diktats assurant qu’il n’est pas nécessaire.
Émission diffusée le mardi 12 janvier à 10h. Rediff le dimanche 17 à 10h
Cramponnez-vous ça va être coton, avec la bande de bras cassés qui nous gouvernent, on peut être sûrs de mettre le cap au pire ! Mais on repart quand même sur les chemins de traverse avec les Buissonnières, une émission proposée par la Maison de l’écriture de Bédarieux et présentée par Virginie Lou-Nony. La Maison de l’écriture, les écrivains qui la font vivre et les artistes qui, chaque mois, ouvrent pour vous de belles fenêtres sur la fiction ou la poésie sonore vous souhaitent une année 2021 épargnée autant que possible par les tempêtes.
Mais chacun de nous sait ce souhait fragile, tant se sont accumulés les nuages de crises sociales, économiques, sanitaires et écologiques. À l’issue de ces confinements, des milliers de personnes ont perdu leur emploi, basculé dans la pauvreté. Des centaines sont mortes de froid, sans secours sur les trottoirs des villes. La culture aussi a été mise à mal. En choisissant d’ouvrir églises et supermarchés, de fermer théâtre et cinéma, le gouvernement envoie aux artistes un message aussi direct qu’un tir de LBD en pleine tête : vous n’êtes rien, bande de saltimbanques, vous n’êtes pas nécessaires, disparaissez.
C’est le choix politique d’une minorité obsédée par ses dividendes, par l’argent devant lequel tout ce qui fait l’humain, son intelligence, sa sensibilité, son langage et ses émotions, devrait s’incliner. Nous avons fait le choix inverse de vivre non pour l’avoir mais pour l’être, et nous nous représentons tout à fait ce que serait une humanité sans musique, sans roman, sans film.
Ce ne serait précisément pas l’humanité, qui dès les premiers âges de son éveil au monde a fait de l’art le vecteur de ses grandes interrogations sur le destin, la mort, la vie, la fatalité, la nature, le sauvage, le sacré, la beauté. Une vie humaine sans art serait une vie d’esclaves soumis à l’ordre financier imbécile, une vie de brutasses sans yeux.
Aussi avons nous pris le parti de nous insurger, nous artistes, question de vie ou de mort puisqu’on nous met à mort. Des théâtres ont donné des représentations malgré les interdictions, des musiciens ont investi des halls de gare pour offrir concerts et spectacles aux voyageurs, des artistes réunis dans le collectif Marianne pleure ont détourné la grande fresque de Marianne peinte sur le pignon d’un immeuble du 13è arrondissement de Paris, rayé les trois mots de la devise liberté égalité fraternité et peint des larmes de sang sur les joues de Marianne. Le groupe Hiya! organise la résistance!
Cet appel est signé par une vingtaine de créateurs, musiciens et graffeurs, entrepreneurs et militants pour la liberté, l’égalité, et la fraternité, mais en vrai cette fois, pas en bois de mensonges. La Maison de l’écriture de Bédarieux s’inscrit bien évidemment dans ce sursaut vital. Je vous invite à visiter le site de Hiya ! et à vous insurger.
Nous aurons l’occasion de vous en reparler : la Maison de l’écriture prépare pour l’automne prochain sa riposte artistique !
D’ici là, ouvrons l’année 2021 avec des voix poétiques et vivantes.
Celle, rauque et rageuse, de Marielle Vichard que vous avez découverte au mois de décembre dernier ; celle, poétique et exaltée de Cécile Morelle, comédienne, conteuse et poète, amoureuse des hommes, des femmes, des vaches et de la Picardie.
Deux voix profondément liées à la terre auxquelles j’ajouterai in fine la mienne, pas moins lestée de bouse et d’Histoire muette.
diffusion le mardi 8 décembre, à 10h. Rediffusion le dimanche 13 à 10h.
Alors que petits et grands attendent le Père Noël et son fabuleux traineau tiré par des rennes – en voie de disparition pour cause de réchauffement climatique mais tout le monde s’en fout – alors qu’on nous promet le déconfinement pour qu’ayant bossé sans moufter nous consommions en décembre dans une gigantesque orgie christique, les Buissonnières vous proposent de nourrir vos nerfs et neurones affamés d’intelligence.
Au programme de cette émission deux textes de notre amie Marielle Vichard qui font de l’effroi poésie, Des visages et des voix, suivi de Il/ Elle, dits par elle-même.
Un sonodrame de Virginie Lou-Nony, L’esprit des lieux.
Avec dans le rôle d’Abel le vendeur : Christophe Hecquet.
Les Buissonnières, en direct le mardi 10 novembre à 10h. Rediffusion le 15 à la même heure
Tandis que se multiplient les coups de menton de nos gouvernants dépassés et les prunes à 135€ peu propices à la confiture, les Buissonnières vous proposent pour vous distraire et vous faire rêver deux sonodrames.
La Valise, de Jean-François Dietrich, avec les voix de Gaspard Ossikian (Lui), Joce Chéron (Elle) et les grognements de Gatsby
La Vie en playback, de Virginie Lou-Nony avec Jean Pellerin (Jérémy, domestique), Joce Chéron (Solène Abril, star vieillissante) et Carole Gabriel (Chahdort Saïdi, paysagiste)
En direct le mardi 8 septembre à 10h, rediffusion le dimanche 13 à 10h.
Les Buissonnières, une émission de la Maison de l’écriture de Bédarieux,
présentée par Virginie Lou-Nony.
Avec la complicité des écrivaines et écrivains de la Maison de l’écriture, et celle des comédiennes et des comédiens de deux compagnies, la compagnie du Jeu de Paume à Pézenas et Les Rosses moustiques de Castelnau de Guers.
Par ordre d’entrée en ondes Joce Chéron, Gaspard Ossikian, Jean Pellerin et Carole Gabriel.
Au programme de ce mois de septembre, deux sonodrames :