…avec Laurent Arcella, secrétaire général du Comité régional de conchyliculture de Méditerranée (CRCM).
La récolte et la commercialisation des huîtres, moules et palourdes du bassin sont interdites depuis le 30 décembre 2022, en raison de la présence d’un norovirus (virus de la gastroentérite).
Les quelque 500 conchyliculteurs de l’étang de Thau déposent, avec l’appui du comité national, un recours en justice pour éclaircir les circonstances particulières de ce nouvel épisode de contamination de la lagune.
Le problème, c’est les petites stations d’épuration des communes limitrophes. » _Laurent Arcella, conchyliculteur à Loupian.
Ils soupçonnent très fortement le mauvais état des stations d’épurations des petites communes qui bordent l’étang de Thau d’être à l’origine de la présence de ce virus dans le milieu.
La suspension de la commercialisation des coquillages depuis la Saint-Sylvestre cause 6 à 7 millions d’euros de pertes pour les producteurs locaux.
Les conchyliculteurs de l’étang de Thau portent plainte contre Sète Agglopôle, après la dernière suspension de la récolte et de la commercialisation des coquillages du bassin.
Le Pays Cœur d’Hérault vote son budget primitif à l’unanimité.
Et puis en centre-ville de Béziers, des riverainsprotestent contre un projet d’immeuble près de la Villa Antonine. Porté par le promoteur Buesa, il dénaturerait selon eux un terrain végétalisé de 2.600 m². Interview de Laurent Galy, président de l’Association de défense des riverains de la Villa Antonine (ADRVA), par Didier Ribo de RPH, dans ce journal.
Et puis la neiges’invite sur les hauteurs de l’Hérault.
Pompiers cherchent sauveteurs en merspour la prochaine saison estivale sur les plages héraultaises.
Les conchyliculteurs de l’étang de Thau attaquent en justice l’Agglo de Sète.
L’Abeille Verte, l’entreprise à but d’emploi de Lodève propose un nouveau service : le réemploi de fauteuils roulants, et autres aides techniques médicalisées ! Contact de la plateforme Recycl’Aides 34 : 06.14.54.50.62.
Des associations et riverains biterrois ont manifesté samedi 14 janvier 2023 contre la construction d’un immeubledans le quartier Injalbert, près de la Villa Antonine.
Les syndicats s’unissent pour la grève nationale contre la réforme des retraites, jeudi 19 janvier 2023. Des perturbationssont à prévoir dans de nombreux secteurs. Celui de l’éducation commence son mouvement de grève ce mardi 17 janvier 2023.
Abattage d’arbres
Nous reviendrons sur l’abattage d’une vingtaine d’arbresen centre-ville de Saint-André-de-Sangonis, mercredi 11 janvier 2023. Nous étions en direct du sitting de militantsqui s’opposaient à cette opération diligentée par la Mairie. Après leur avoir donné la parole, nous entendrons la réponse du maire de Saint-André, Jean-Pierre Gabaudan, dans ce journal.
Et puis Lodèveéteint ses éclairages publics à 23 heures, deux heures plus tôt, depuis lundi soir 17 janvier 2023.
Petites villes de demain Gignac – Saint-André-de-Sangonis
Les titres de ce journal local :
Les syndicats étudiants de Montpellier se joignent à l’appel à la mobilisation, jeudi 19 janvier 2023.
Le recensementde la population 2023 commence à partir du 19 janvier.
La Ville de Pézenas ouvre une concertation citoyenne et participativeautour de l’aménagement de la rivière Peyne.
Et puis un rapprochement, dans l’actu ce matin, entre les communes de Saint-André et Gignac,qui signent ensemble une convention pour aider à la synergie et l’aménagement de leurs centres villes.
A Clermont-l’Hérault, une journée de grand nettoyageparticipatif des déchetsaura lieu ce samedi 14 janvier 2023, sur les berges du lac du Salagou.
L’initiative vient de trois élèves du lycée agricole de Gignac : Maéva Houle, Elise Cordoba et Anyliane Agret. Elles ont eu cette idée en préparant un projet dans le cadre de leur deuxième année de BTS en Gestion et production horticole.
Et surtout après une balade le long des rives du lac du Salagou… Entretien avec Elise Cordoba, l’une des trois porteuses de projet.
La démarche est accompagnée par la communauté de communes du Clermontais.
Elle s’inscrit dans le défi « Un Salagou Cœur d’Hérault sans déchet ».
Au programme de cette journée citoyenne : un concours de ramassage de déchets et un atelier DIY, Do It Yourself. « Faites-le vous-mêmes », en français. Animé par l’association Montpellier Zéro Déchet…
La première manifestation contre la réforme des retraites portée par le gouvernement d’Elisabeth Borne est officiellement prévue jeudi 19 janvier.
Abattage d’arbres
Des habitants de Saint-André-de-Sangonis s’insurgent depuis quelques mois contre l’abattage de platanesprévu dans le cadre de ces travaux.
[MàJ : Les manifestants ont bloqué les travaux pendant une heure et demie avant l’intervention des forces de l’ordre. L’entreprise a ensuite commencé l’abattage des arbres, dans la matinée.]
Une vingtaine de militants du collectif Coordination pour la place de Saint-André-de-Sangonis était présente, dès 7h30, ce mercredi 11 janvier 2023. Ils ont fait arrêter un chantier d’abattage de platanes dans le cadre d’un projet d’aménagement de la place. Certains se sont assis sous le premier arbre qui était en train d’être élagué. Les ouvriers ont été obligés de suspendre le chantier, un peu avant 8h. Nous serons en direct dans ce journal avec Robert Martin, qui est sur place.
Et le Pays Cœur d’Hérault lance un nouveau projet de création culturelle participative : Traversées sensibles !
Un squat a été évacuépar les forces de l’ordre mardi matin 10 janvier 2023 à Montpellier au « Mas de Brousse ».
José Bové à Sète ce soir pour une nouvelle manifestation contre le projet de parking souterrain Aristide Briand.
A Saint-André-de-Sangonis, une vingtaine de manifestants s’est interposée pour empêcher l’abattage d’arbres ce matin, dans le cadre d’un projet d’aménagement de la Mairie qui fait polémique. Robert Martin était sur place en direct à 8h12. Nous entendrons dans ce journal Claude, membre de la coordination pour la place, qui a fait stopper les travaux.
En Agde, le patron du bateau Romain Luca fait appel.
Les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) ont à nouveau confirmé la présence du loupdansl’Hérault. Le canis lupus n’avait plus donné signe de vie depuis l’été dernier. Et la nouvelle ravive la discorde entre pro et anti loups : s’agit-il d’un nouveau loup ou de celui que l’on connaissait avant l’été ? La réponse pourrait peser sur la gestion de la présence lupine dans le sud Larzac par les autorités.
Et puis la vingtième signature de la convention Petite ville de demain sera signée cette semaine dans l’Hérault.
L’association de défense des droits des immigrés, La Cimade de Béziers, demande justice pour le ressortissant afghanNyangal,dont l’obligation de quitter le territoire français est confirmée.
Pro et anti loup s’opposent encore une fois après une nouvelle photo confirmant le maintien, ou le retour du canis lupus dans l’Hérault.
La communauté de communes du Clermontais reconnu Territoire engagé pour la nature (Ten), par l’Office français de la biodiversité.
Et un nouveau service itinérant gratuit et expérimental, propose aux retraités ou futurs retraités des communes de l’Hérault, des conseils sur le soutien à domicile, l’adaptation du logement, ou encore la prévention.
Taïs Provignon, médiatrice en faune sauvage, et Emilie Arianiello, soigneuse capacitaire et responsable du Centre régional de sauvegarde de la faune sauvage de Villeveyrac, nous ouvrent les coulisses de ce centre de soins de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Occitanie délégation territoriale de l’Hérault.
3.000 oiseaux et autres animauxen détresse y sont soignés chaque année en moyenne. Mais seulement deux soigneuses salariées sont présentes pour s’en occuper. Les salariés souhaitent absolument recruter une troisième soigneuse ou soigneur, mais ils manquent de moyens financiers.
La première partie de notre reportage à écouter ici :
Nous sommes deux soigneuses salariées. (…)
Dans l’idéal, il faudrait que nous soyons cinq !
Il y a des journées un peu difficiles… » _Emilie Arianiello, soigneuse responsable du centre de Villeveyrac.
Le centre de soin fait chaque année appelle aux dons pour maintenir son budget à l’équilibre. En 2022, malgré un fort élan de générosité, il a manqué 35.000 € pour être à l’équilibre. « Le prix de la nourriture a augmenté, notamment pour les animaux carnivores », déplore Taïs Provignon, médiatrice en faune sauvage.
En 2021, nous avons accueilli 3.424 animaux. En 2022, 2.739, en raison des fermetures temporaires ayant eu lieu à plusieurs reprises, à cause de la saturation des salles du centre.»
_Taïs Provignon, médiatrice en faune sauvage.
Le centre ne reçoit pas d’aide de l’Etat, les subventions des communes, du Département et de la Région ne suffisent pas.
Face au manque de moyens, l’équipe est obligée d’arrêter provisoirement l’accueil d’animaux blessés, alors que la demande a explosé en un an…
Elle renouvelle donc son appel aux dons pour cette nouvelle année, qui commence en déficit.
La deuxième partie de notre reportage à écouter ici :
Des bacs à ordures à couvercle orange s’installent dans le Biterrois : 10.000 foyers sont en train d’en être équipés. Ils permettront de trier les déchets alimentaires.
Des bénévoles du collectif Solidarité Réfugiés du Piscénois appellent à soutenir un jeune migrant Guinéen, Amadou Tidiane Balde, lors de son procès en appel, mardi 10 janvier 2023, à Montpellier. Il est sous la menace d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF).
A Clermont-l’Hérault, le projet d’« ecoquartier » de la Cavalerieest signé, entre le centre-ville et l’autoroute A75, au niveau de la zone des Tanes Basses…
Zoom local de 9h : le Centre gratuit de diagnostic et de dépistage (CeGGID) de Sète ferme ses portes
Les titres de ce journal local :
Un guichet unique est mis en place dans l’Hérault pour améliorer la prise en charge des projets d’énergies renouvelables.
A Pézenas, le jeune migrant Guinéen Amadou Tidiane Baldeest sous la menace d’une Obligation de quitter le territoire français depuis Juillet 2022. Son recours va être examiné Mardi 10 janvier 2023. Le collectifSolidarité réfugié du piscénois lance un appel à présence à la population lors de l’audience au tribunal de Montpellier, pour tenter de peser dans la décision de la justice.
A Sète, le Centre gratuit de diagnostic et de dépistage des hôpitaux du Bassin de Thau a fermé ses portes depuis quelques jours. Un député monte au créneau.
Et de nouveaux bacs de tri des biodéchetsà couvercle orange installés à Béziers. 10.000 foyers sont en train d’en être équipés.
La vente et la récolte des coquillages de l’étang de Thau suspendues à la veille du réveillon de la saint sylvestre : nouveau coup dur pour les producteurs du bassin.
A Sète, toutes les familles ont pu être relogées lundi soir, après l’incendie d’un immeuble place Delille, samedi.
Six communes de l’Hérault reconnues en état de catastrophe naturelle.
Et des travaux qui commencent en centre-ville de Bessan, ce mardi 3 janvier 2023.
Zoom local de 9h : l’ancien patron pêcheur du Romain Luca condamné
Les titre de ce journal local :
Prix des carburants, aide au premier covoiturage, Smic et bouclier tarifaire… Retour sur ce qui a changé au 1er janvier 2023.
L’ancien patron pêcheur du bateau Romain Luca a été condamnélundi 2 janvier 2023 par le tribunal correctionnel de Béziers. Le navire avait coulé en 2020 en faisant deux morts.
Et à Clermont-l’Hérault, un kafé polyglotte accueille les personnes étrangères pour leur apprendre le français.
Partie 1 : La lombri-station de Combaillaux, un procédé expérimental
Depuis 2004, la commune de Combaillaux, à quelques kilomètres de Montpellier, épure une partie des eaux usées de ses 700 foyers par un procédé original et respectueux des nouvelles normes environnementales, la lombrifiltration. Soit, l’épuration des eaux usées par l’intervention des vers de terre.
En 1995, le système d’assainissement de la commune devait être révisé. La municipalité, le conseil départemental et des chercheurs de l’INRA(e), ce sont inspirés d’un système d’assainissement écologique expérimenté au Chili. En 1999, ils déploient une station pilote pour traiter les rejets du vieux village.
Depuis 2004, la station pilote a été transférée 1km plus loin afin d’expérimenter ce procédé à grandeur réelle. La station de Combaillaux reste cependant à double système : lombrifiltre et lit bactérien classique car la superficie actuelle du lombrifiltre ne permet pas d’épurer toutes les eaux provenant des ménages de la commune.
Cependant, d’un point de vue scientifique, ces 10 dernières années d’expérimentations ont été bénéfiques pour l’équipe de pilotage de la lombri-station.
Daniel Floutard, maire de Combaillaux et Glenn Remond de la Communauté de Commune Grand Pic Saint Loup nous expliquent le fonctionnement de cette station et nous font part des constats établis après ces années de recherches et d’expérimentations.
La première partie de notre reportage, à écouter ici :
Partie 2 : Vers une lombri-station 2.0
Aujourd’hui la station d’épuration de Combaillaux, n’est plus suffisamment grande pour accueillir toutes les eaux usées des 1500 habitants du village.
De plus, un schéma directeur a été lancée par la Communauté de Commune Grand Pic Saint Loup afin d’amorcer une réflexion globale sur l’eau et l’assainissement. Elles permettront de définir de nouvelles perspectives en terme d’assainissement et de prévoir à court, moyen et long termes les opérations nécessaires en rapport avec l’accroissement de la population et la non-conformité de certains équipements à l’échelle intercommunale.
La lombri-station de Combaillaux a cependant permis à l’équipe de LombriTek association de proposer aux collectivités territoriales une lombri-station de deuxième génération : un assainissement collectif ou semi-collectif par lombrifiltration – lombricompostage.
Rencontre avec Patricio Soto, ex-chercheur INRA(e) et président de LombriTek association pour vous présenter ce prototype qui pourrait peut-être être choisi (ou en partie) comme système d’assainissement par les 36 communes de la région du Grand Pic Saint Loup.
La deuxième et dernière partie de notre reportage, à écouter ici :