Nous rencontrons aujourd’hui quatre producteurs héraultais : François Alvernhe, maraîcherà Poussan ; Guillaume Chirat, cultivateur bio entre Lavérune et Balaruc et meunier à Cournonterral ; Jean-Paul Bessiere, éleveurde brebis à Gigean ; et Thierry Arcier, vigneron à Saint-Pargoire.
Ils ont fondé un collectiflocal de producteurs et transformateurs. Ils se sont regroupés pour s’entraider et proposer une microfilière de consommation alternative.
Ces éleveurs et cultivateurs cherchent à faire soutenir leur initiativeet aimeraient accueillir d’autres producteurs prêts à les rejoindre dans leur démarche.
La deuxième partie de cet entretien (diffusé en deux fois sur notre antenne) explorera les obstacles auxquels sont confrontés ces producteurs agricoles locaux dans leur démarche. Et les difficultés de se faire entendre par les décideurs et décideuses politiques. Elle sera diffusée vendredi 12 mai 2023 sur notre antenne, à 9h, 12h10 et 18h10.
L’entretien complet à écouter ici (diffusions samedi midi et dimanche matin à 9h10) :
…avec Ahmed Rouba, restaurateur et président du Comité des fêtes du Pays Cœur d’Hérault.
Ahmed est gérant d’un restaurant en centre-ville de Lodève et dans le centre commercial du Bosc.
Il vient de créer une association : le comité des fêtes du Pays cœur d’Hérault, pour animer le territoire du Lodévois et Larzac, Clermontais et Vallée de l’Hérault.
Et notamment pour organiser des animations pour les personnes âgées, déclic qui lui est venu en accompagnant son propre père dans sa fin de vie.
40.000 personnes ont manifesté dans l’Hérault pour la fête du travail, lundi 1er Mai 2023, plus de 15.000 selon la préfecture.
Dans le détail, 18.000 manifestants ont été recensés à Montpellier par les syndicats, 8.000 par la police. Plus de 10.000 personnes ont manifesté à Béziers, deux fois moins selon la préfecture. Et ils étaient entre 2.200 et 4.500 manifestants dans les rues de Sète.
Nous avons suivi le cortège de Lodève, où plus d’un millier de manifestants se sont rassemblés contre la réforme des retraites et la défense des services publics en milieu rural…
…avec Jean-Marie Di Pizzo, président de la Cimade de Sète, et Huguette.
Zoom sur la situation de Nana,une migrante originaire de Kinshasa, au Congo, qui est installée à Sète depuis 2020, avec ses trois filles, Huguette, Patricia et Davina, après avoir subi des violences au Congo.
La demande d’asile de nana a été refusée mais La Cimade de Sète, l’association d’aide aux migrants qui l’accompagne, a bon espoir de voir sa situation bientôt régularisée. En effet, Huguette vient d’avoir 18 ans en mars 2023, et sa situation devrait se régulariser prochainement.
Nana a obtenu des promesses d’emploi et n’attend plus que le précieux sésame.
Mais le Centre d’accueil des demandeurs d’asile (Cada) ne peut plus les héberger depuis le rejet de sa demande d’asile. La famille risque donc de se retrouver à la rue si elles ne trouvent pas de solution d’ici ce week-end.
Elles cherchent donc désespérément un logementà Sète, où étudient les jeunes filles.
Huguette a accepté de nous rencontrer et de nous expliquer la situation. Egalement dans notre studio, Jean-Marie Di Pizzo, président de la Cimade de Sète.
Si vous avez une proposition de solution, vous pouvez appeler le : 06 68 60 69 27.
Un entretien complet (diffusé en deux parties, jeudi et vendredi sur notre antenne) à écouter ici :
Médiapartcélèbre son anniversaire dans quinze villes en France et se posera à Montpellier, samedi.
Des manifestations attendues lundi prochain, 1er mai. Un débat sera organisé après le rassemblement prévu à Lodève, pour parler de la situation du centre hospitalier.
A Saint-André-de-Sangonis, un festivaldédié au lien entre musique et technologie a été inauguré vendredi.
Et les élus de la Vallée de l’Hérault sont confiants de l’arrivée très prochaine d’un scanner au Pôle santé de Gignac.
Carole Delga, présidente socialiste de la Région Occitanie n’hésite pas à attaquer le président de la République, Emmanuel Macron, après ses récents déplacements.
À Sète, deux nouvelles zones de protection de la faune et de la flore ont été mises en place sur la plage du Jalabert, entre Sète et Marseillan.
On ira dans le quartier prioritaire de Lodève, qui devrait être bientôt renouvelé. En tout cas, c’est l’espoir des élus.
Et toujours à Lodève, la ville appelle aux musiciens volontaires pour la fête de la musique.
Ganges, 10h30, jeudi 20 avril 2023.Une heure environ avant l’arrivée du président de la République. Emmanuel Macron a choisi un collège héraultais pour annoncer plusieurs mesures pour l’enseignement, accompagné de son ministre de l’Education nationale et de la jeunesse, Pap Ndiaye, et de la secrétaire d’État chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire, Patricia Mirallès.
Le collège Louise-Michel,avec ses 625 élèves pour 24 classes, est identifié par l’Elysée comme « un établissement qui s’est saisi de ses projets [et qui] dans le cadre des conseils nationaux de la refondation territoriaux a créé une dynamique ». Exemple que le président entend généraliser.
Coupure de courant
Une nouvelle coupure de courant à son arrivée revendiquée par la CGT, l’a forcé à improviser la réunion dans la cour du collège, le CDI étant plongé dans le noir. Il a alors annoncé un investissement de l’Etat de 3 milliards d’euros à la prochaine rentrée scolaire, notamment pour augmenter la rémunération des enseignants. Une augmentation socle, sans condition, de tous les enseignants « entre 100 et 230 euros (net) en plus par mois ».
De 100 € à 230 € d’augmentation pour tous les enseignants
Hausse accompagnée d’une augmentationsupplémentaire pour celles et ceux qui accepteront le pacte (des missions supplémentaires basées sur le volontariat), qui pourrait aller « jusqu’à 500 euros par mois ».
Des annonces accueillies avec scepticisme par les enseignants sur place. « On attend de voir ! », a réagit Julien Bernard, professeur d’anglais qui a pu échanger avec le Président.
Annonce accueillie avec scepticisme
Sébastien Rome, député Nupes de la 4e circonscription de l’Hérault dont Ganges fait partie, salue lui aussi l’exemplarité du collège Louise-Michel et les projets mis en place par l’équipe enseignante, mais il dénonce ces mesures « contraignantes pour les enseignants ».
L’ancien directeur d’école avait accueilli quelques minutes plus tôt Emmanuel Macron en lui offrant un livre sur les Camisards, « qui ont combattu contre le Monarque absolu ».
Pendant ce temps, un comité d’accueil d’un millier de manifestants environ attendait Emmanuel Macron dans les rues du village. Des gendarmes avaient [saisi] les casseroles de certains manifestants venant sur le site, au nom d’un arrêté préfectoral : tollé, suivi d’un démenti de la préfecture de l’Hérault dans la foulée. L’arrêté (ci-dessous) ne mentionne pas en effet le mot casserole, mais interdit sur le site les dispositifs sonores.
Des casseroles sont toutefois parvenues jusqu’au rassemblement, avec des échanges par ailleurs musclés au niveau des barrages de CRS, bloquant les manifestants à quelque 500 mètres du collège. Des échanges de gaz lacrymogène, et autres lancers de pommes de terre et d’œufs ont émaillé la manifestation.
Embouteillages
Les manifestants ont ensuite bloqué l’avenue de l’Europe, vers 15h, pour gêner le retour du président de la République, provoquant quelques kilomètres de bouchons.
Mais celui-ci était déjà en route vers Pérols, pour une marche dans la ville, loin du millier de manifestants qui l’attendait.
Il a ensuite repris l’avion pour quitter le département. Laissant derrière lui « quelques » mécontents, loin d’être apaisés…
La troupe espagnole Kamtchátka organise des expériences de théâtre de rue spontanée dans le monde entier, sur le thème de l’immigration.
Le collectif d’artistes fait participer les habitants de chaque territoire visité, en tant que comédiens à ces « pièces » éphémères.
La troupe catalane s’installe dans le Clermontais, cette semaine, à l’invitation de la communauté de communes du Clermontais, et du Pays Cœur d’Hérault, dans le cadre du temps fort culturel Les Traversées sensibles.
…avec Prisca, comédienne de la troupe espagnole Kamtchátka.
Nous avons rencontré ce week-end Prisca, comédienne de la compagnie Kamtchátka. Elle nous explique le projet développé toute cette semaine dans le Cœur d’Hérault par le collectif d’artistes international.
Des apparitions impromptues sont prévues ces jours-ci dans différentes communes, mêlant les comédiens professionnels et des Héraultaises et Héraultais.