Diffusion : Vendredi 10 juin 10h
Rediffusion : Dimanche 12 juin 19h15
Diffusion : Vendredi 10 juin 10h
Rediffusion : Dimanche 12 juin 19h15
Diffusion : Vendredi 13 mai 10h
Rediffusion : Dimanche 15 mai 19h15
En ce mois de mai, je vous emmène à Berlou (près de St Chinian, mais sur un terroir de schistes) à la rencontre de Michel Bouisseren, jeune vigneron de près de 60 ans, récemment installé sur ces terres, après une vie dans le prêt-à-porter.
C’est une émission exceptionnelle que je vous propose, entièrement en reportage, dans la cave du domaine Terre Ensems à Berlou et dans ses vignes qui offrent une vue imprenable sur le Caroux.
Michel Bouisseren nous raconte ce changement un peu fou de vie, décidé il y a 5 ans, avec sa compagne Krystel Costes, fille de viticulteurs du Faugérois, comment, lui l’indécrottable montpelliérain, s’est amouraché de ce coin au point de construire un appartement au-dessus de sa cave et de la passion pour ses vignes, malgré la dureté du travail physique.
A la cave, il travaillent toutes ses cuvées en mono-cépage, même quand certains raisins, comme le mourvèdre, sont un peu capricieux, et qui après 1 année en amphore deviendront la cuvée L’Amphoirée.
Notre reportage s’achève chez Thierry Guichard caviste à Valras-Plage (La Part de l’Ange) pour une dégustation des cuvées de Michel Bouisseren.
Diffusion : Vendredi 8 avril 10h
Rediffusion : Dimanche 10 avril 19h15
Installés depuis 6 ans près de St Chinian, les vignes à Puisserguier, la cave à Quarante, Nathalie Guillevic et Etienne Granier (Domaine Les petites mises) nous racontent leur histoire de conversion. Leur découverte des vins natures dans un magasin bio près de Valence, où Nathalie travaillait, les dégustations passionnés chez des vignerons, et un jour, poussés par Marc Salerno (Domaine Cadavre Exquis dans le Lubéron), le grand saut.
Ils bichonnent leur petite propriété – des vignes en bio depuis 30 ans – avec très peu de mécanisation et absolument aucun intrant à la cave. La vinification se fait dans des dames-jeannes de 54 litres, comme le faisaient les anciens, des bombonnes qu’on ne trouve plus qu’en Italie, et qui donnent à leur cave une esthétique toute particulière.
Dans ce numéro, Frédéric Lamboeuf nous fait aussi découvrir l’approche 100% naturelle de Christine et Eric Marc, chevriers à Neffiès et Corine Escaffit nous emmène en Géorgie sur les pas d’Alice Feiring, et de son livre Skin contact – Voyage aux origines du vin nu aux éditions Nouriturfu.
Diffusion : Vendredi 11 Mars 10h
Rediffusion : Dimanche 13 Mars 19h15
En ce mois de mars 2022, nous vous emmenons à la découverte de Thierry Arcier, Domaine Perdigaïre à Saint-Pargoire.
C’est dans l’ancien cinéma de la commune que Thierry Arcier a élu domicile pour faire depuis 6 ans des vins vivants et sans trucage. Revenu dans l’Hérault au début des années 2000, il a repris des vignes familiales, que ses parents et grands-parents cultivaient le dimanche, et s’est passionné pour l vie de paysan. Formé au CFPPA de Montpellier, c’est surtout en autodidacte que cet ancien étudiant en économie apprend son métier. D’abord la vigne, pour laquelle il se débarrasse progressivement de tout produit chimique, puis le vin, qu’il fait d’emblée sans aucun intrant ou presque.
Si ses cuvées sont essentiellement le fruit d’un cépage et d’une parcelle, il compose sa vie avec un peu de diversification agricole (huile d’olive, jus de fruits, vinaigre) et un engagement militant à la Confédération paysanne. Mais c’est le vin qui lui tient à cœur, et la requalification de cet ancien cinéma en cave et chai et, bientôt, il l’espère en caveau de réception.
Thierry Arcier nous raconte tout ça dans Glouglou, en compagnie de Frédéric Lamboeuf (Picamandil à Puissalicon) et Thierry Guichard (La Part de l’Ange à Valras-plage), ce vendredi 11 mars à 10h, rediffusion le dimanche 13 mars à 19h15, sur Radio Pays d’Hérault et RPH Sud.
Diffusion : Vendredi 11 Février à 10h
Rediffusion : Dimanche 13 Février à 19h15
Ce mois-ci Glouglou va à la rencontre de Régis Pichon à Aspiran.
Après une première vie de sommelier et de caviste, Régis et sa femme Christine ont quitté Paris en 2003 pour acquérir 7 ha de vignes et créer le domaine Ribiera.
Après presque 20 vendanges, Régis Pichon affine ses pratiques et sa méthode de travail. Il a rapidement converti le domaine en bio, et se passe aujourd’hui de tout intrant à la cave. S’il a commencé par faire des vins complexes, riches, combinant maturité, macérations longues et élevages en barriques, il cherche aujourd’hui à épurer ses cuvées et à gagner en finesse. Ses macérations n’excèdent plus six jours et il ne presse pas ses cuves, se contentant de la libération naturelle des jus. Son maitre mot est la recherche de l’équilibre.
Il nous raconte tout ça dans Glouglou, en compagnie de nos chroniqueurs habituels, Corine Escaffit (Au Vin Vivant – Sète) et Frédéric Lamboeuf (Picamandil – Puissalicon), mais aussi d’Hervé Chabert son ami œnologue avec qui il partage une petite activité de négoce, et qui lui, par ailleurs, tient, avec sa femme Aurore Baconnais, le Café de la Poste à Aspiran.
Diffusion : Vendredi 10 décembre 10h
Rediffusion : Dimanche 12 décembre 19h15
Pour ce dernier numéro de l’année 2021, Glouglou vous emmène à Bédarieux à la rencontre d’Alix Roque, Domaine de Clovallon. De Béziers, on prend la route d’Hérépian, on passe Faugères, où l’on peut saluer Catherine, la mère d’Alix, qui a créé le domaine et tient aujourd’hui les rênes du Mas d’Alezon, on passe le col de Petafi, et juste après le tunnel, on aperçoit le Domaine, en contrebas, au pied des falaises, des vignes de pinot noir, riesling, chardonnay, dans un endroit frais, humide, en altitude, très singulier pour un vignoble languedocien.
Depuis 2014, Alix, qui a grandi entre ces ceps et au milieu de ces cuves, poursuit l’histoire de ce domaine, auquel elle a ajouté une petite vigne du dimanche, qu’elle travaille, le week-end, avec des copains, entre rires et bonnes bouffes, et qui donne lieu à la cuvée Les Indigènes.
Toujours adepte de culture bio et biodynamique, Alix vinifie sans intrants et fait des vins frais, digestes, élégants.
En compagnie de Corine Escaffit (Au vin vivant – Sète) et sa chronique « Les livres que j’aime sur les vins qu’on aime » et de Thierry Guichard (La part de l’ange – Valras-Plage) et sa « correspondance.
Diffusion : Vendredi 12 Novembre 10h
Rediffusion : Dimanche 14 Novembre 19h15
En ce début du mois de novembre, avec mes acolytes chroniqueurs Corine Escaffit, de la cave Au Vin Vivant à Sète, et Frédéric Lamboeuf du Picamandil à Puissalicon, nous recevons François Aubry, du domaine de la Fontude à Brenas, dans la vallée du Salagou.
Ecologue de formation, François n’a de cesse depuis près de 20 ans, de travailler à la biodiversité dans les vignes, pariant sur le fait qu’une terre riche et vivante, dans un écosystème varié, travaille pour lui, et lui fournit de beaux raisins.
D’un père bourguignon et d’une mère alsacienne, ce berrichon de naissance produit des vins qu’il veut frais, minéraux, digestes, vendangeant tôt et pratiquant des macérations courtes.
S’il a cessé depuis un an sa double activité d’éleveur de brebis, il continue à travailler avec un troupeau et accueille également d’autres invités quelque peu inattendus…
Diffusion : Vendredi 8 Octobre 10h
Rediffusion : Dimanche 10 Octobre à 19h15
C’est la reprise de Glouglou sur RPH – Radio Pays d’Hérault.
Nouvelle saison, nouvelle formule. Me voici flanqué de 3 chroniqueurs qui se partageront le micro à mes côtés avec billets d’humeur et chroniques récurrentes, et nous feront voyager dans le monde du vin et des bonnes choses. Il s’agit de Corine Escaffit de la cave Cave Au Vin Vivant à Sète, Frédéric Lamboeuf Picamandil à Puissalicon et Thierry Guichard La Part de l’Ange à Valras.
Et pour ce premier numéro, c’est Frédéric Lamboeuf et Thierry Guichard qui s’y collent. Nous recevons Ugo Lestelle, vigneron à Pardailhan dans les hauts-cantons et dont les vignes sont à Saint-Chinian et Assignan. Venez decouvrir ce jeune vigneron à la personnalité bien trempée. D’origine lyonnaise, il est arrivé avec 2 mules, pour travailler en traction animale, beaucoup de passion et un peu de folie. Il vinifie à la beaujolaise, en macération carbonique. Et 6 ans après son vin est déjà sur la table d’une quinzaine de restaurants étoilés.
On parlera aussi de Claude Evin, de la boucherie bio L’Empreinte BIO Faugères, d’un festival des vins nature à Pardailhan, de Pocahontas et des États-unis et de tant d’autres choses encore…
Diffusion : Vendredi 11 Juin 10h
Rediffusion : Dimanche 13 Juin 19h15
Une émission placée aujourd’hui sous le signe des nouveaux départs : pour Jean-Yves Domont et Sophie Valançant, qui, après plusieurs années en Australie et en Nouvelle-Zélande, viennent de s’installer à Aspiran et commercialisent leurs premières cuvées – Le Tellurien (grenache, carignan, syrah, cinsault, vinifiés en macération carbonique, sans aucun intrant) et Sous pression (un pet’ nat’ blanc de noir, carignan et cinsault), millésimes 2019 – mais aussi pour Romain Henry Niess, qui après avoir tenu Le Pas Comme les Autres à Béziers va prochainement ouvrir, à Nébian, Libertat, une guinguette dans l’esprit bistronomique.
Ils viennent nous raconter tout ça dans Glou glou !
Contact : Jean-Yves Domont & Sophie Valançant 06.13.62.39.25
Dans leur maison de la vallée du Waipara, dans la province de Canterbury, à quelques encablures de Christchurch, ils ont étalé une carte de France sur la table de la cuisine. Ils ont ouvert une bouteille de Little salvaje, se disent qu’ils auraient fait fureur avec ce sauvignon blanc tellement aromatique, mais en même temps frais, tendu, sans aucun intrant, une révolution dans les vins de Nouvelle-Zélande.
Devoir quitter la vue sur le Pacifique, la simplicité et l’authenticité des gens de la terre du milieu, le domaine qu’ils avaient créé et dont les premières cuvées étaient pleines de promesses, est un crève-cœur. Où aller maintenant ? Dans la vallée du Rhône où Jean-Yves a commencé à travailler la vigne ? Dans le beaujolais où ils ont découvert les vins nature et craqué pour la macération carbonique ?
Sophie a pensé au sud de la France, où elle allait en vacances avec ses parents. Sur la carte, elle pointe les villages qu’elle connait, Jean-Yves essaie de se souvenir de vignerons qu’il a aimé déguster dans cette région connue pour être une mer de vignes. Il craint un peu la chaleur excessive du Midi, la difficulté de conserver la souplesse dans les sols et dans les vins, mais il convient que c’est un bel endroit pour vivre et démarrer une nouvelle aventure.
Ils savent bien que tout ne sera pas facile, qu’il faudra être patient, travailler dur, apprivoiser ce nouveau terroir, guetter les opportunités et avoir un peu de chance pour constituer leur vignoble. Ils savent bien que la vie est capable de leur faire encore des coups de trafalgar, mais ils croient en leur bonne étoile, se savent résilients. Sophie est une battante, Jean-Yves un optimiste et Manon leur fille une terrible. Alors ça va marcher, ils peuvent trinquer à cette nouvelle vie, dans un autre hémisphère.