Cancer du col de l’utérus. Une Héraultaise sur deux ne se fait pas dépister ou pas régulièrement

Cancer du col de l’utérus. Une Héraultaise sur deux ne se fait pas dépister ou pas régulièrement

Entretien

avec Mylvia Houguet, en charge de la prévention à l’Assurance maladie de l’Hérault.

A écouter ici :

 

Du lundi 24 au dimanche 30 janvier 2022, c’est la 16e semaine européenne de prévention et de dépistage du cancer du col de l’utérus.

Dans l’Hérault, seul 49,4 % des femmes de 25 à 65 ans, concernées par ce dépistage, le font régulièrement, selon une étude portant sur les années 2015 à 2017.
Soit à peine une Héraultaise sur deux.

On est loin des objectifs fixés par Santé Publique France, de 80 % de femmes testées.

Les autorités de santé profitent de cette semaine spéciale pour mettre en lumière ce dépistage

 

 

Le cancer du col de l’utérus est le 12e cancer le plus fréquent et la 12e cause de mortalité par un cancer chez la femme en France.

Il est dû à une infection par un virus transmis par voie sexuelle, le HPV, ou papillomavirus.

Son dépistage systématique et régulier permettrait de réduire considérablement le nombre de décès, selon l’Assurance maladie, qui s’associe avec l’Agence régionale de santé Occitanie et le Centre Régional de Coordination du Dépistage des Cancers.

Objectif ? Sensibiliser tous les habitants, hommes et femmes, à l’importance de se prémunir contre ce virus, et promouvoir le dépistage notamment dans les zones rurales et déserts médicaux.

 

 

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