16/05/24
Reportage
Rencontre avec Odile, Arnauld et Nathalie, membres du collectif citoyen Transportons-Nous.
Leur pétition en ligne a recueilli plus de 200 signatures au moment d’écrire ces lignes. Ils ont distribué des tracts mardi 14 mai 2024, sur l’aire de covoiturage de Gignac, saturée ce jour-là. Une situation « régulière », déplorent les militants.
Des transports en commun insuffisants selon le collectif
Leur pétition vise à arrêter la galère du manque de transports en commun dans l’arrière pays montpelliérain. Elle demande une augmentation du nombre de transports publics et un maillage du territoire plus efficace pour l’ensemble des habitants.
Le collectif Transportons-Nous prône par exemple la mise en place d’une ligne de train-tram reliant Lodève à Montpellier. La solution des bus à haut niveau de service (envisagée par les élus de la Vallée de l’Hérault) ne suffira pas, selon lui.
Plus de passages, plus de circuits…
Ses militants demandent aussi une hausse de la fréquence de passages des bus. Regrettant un recours forcé à la voiture personnelle.
On a fait les comptages : sur 750.000 habitants sur l’aire d’attraction de Montpellier, 250.000 se trouvent hors des circuits des transports en commun actuels », plaide Arnauld Carpier, président du collectif.
En route vers le « Serm » montpelliérain
Le collectif exige aussi une véritable consultation publique autour du projet de Service express régional métropolitain (Serm), sorte de futur RER montpelliérain, à l’approche de la réunion sur les mobilités convoquée jeudi 23 mai 2024 par la Région et la métropole de Montpellier notamment.
