Sète. Un collectif écologiste fait interrompre un chantier de parking souterrain

Sète. Un collectif écologiste fait interrompre un chantier de parking souterrain

Zoom, partie 1

La police nationale est intervenue sur place. DR Collectif Bancs publics, Sète.

A Sète, un chantier a été annulé lundi 12 septembre 2022, place Aristide-Briand, après que des militants se sont interposés.

Les ouvriers étaient venus installer des palissades autour de la place, où la Ville envisage de creuser un parking souterrain.

Une centaine de militants s’est rassemblée à l’aide des réseaux sociaux, pour empêcher cette installation.

Des agents de la police nationale sont intervenus. Finalement, les ouvriers ont reçu l’ordre de quitter les lieux avec les palissades restantes, vers 11h30.

Il s’agit en fait d’une action du collectif Bancs Publics, qui s’oppose au projet de parking souterrain de 300 places.

 

La première partie de notre zoom, à écouter ici :

 

 

Craignant un passage en force de la mairie, ils avaient déposé vendredi un recours en annulation préalable au chantier, pour des raisons patrimoniales et environnementales (cf. Zoom, partie 2).

Ils ont attendus les travaux de ce lundi matin pour déposer un recours suspensif, cette fois, auprès du tribunal administratif de Montpellier.
Ce qui pourrait suspendre le chantier.

 

 

Zoom, partie 2

Des militants se sont assis pour empêcher le chantier d’un parking souterrain, place Aristide Briand, à Sète, lundi 12 septembre 2022. DR Collectif Bancs Publics, Sète.

Dans la deuxième partie de notre reportage, nous écouterons arguments de Vincent Sabatier, adjoint au maire de Sète en charge des travaux. Et de François Piettre, l’un des responsables du collectif Bancs Publics.

 

La deuxième et dernière partie de notre reportage, à écouter ici :

 

 

 

Pézenas. Ils se mobilisent contre l’expulsion d’Amadou, jeune migrant Guinéen

Pézenas. Ils se mobilisent contre l’expulsion d’Amadou, jeune migrant Guinéen

Reportage

Marché de Pézenas, samedi 3 septembre.

Devant la collégiale, une dizaine de militants déploie en silence une banderole sur laquelle sont écrits en couleur les mots : « Fuir la guerre ou la misère n’est pas un délit, mais un droit. »

Depuis cet été, ces bénévoles du collectif Solidarité Réfugiés de Pézenas soutiennent Amadou Tidiane Balde à l’occasion de leur manifestation mensuelle, chaque premier samedi du mois.

 

Vendu en Libye

Ce jeune Guinéen, né le 5 Mai 2003, habite en France depuis quatre ans. Comme beaucoup d’autres jeunes, il a dû fuir son pays. Il a suivi un « frère » plus âgé, ne sachant pas où ils allaient, fin 2017. Il a été vendu en Libye, a vu mourir son « frère » en Méditerranée.

Il est arrivé en France le 27 juillet 2018. Comme le veut la loi, il est « protégé » par l’Aide sociale à l’enfance (Ase) gérée par le Conseil départemental (avec un prolongement des aides possible jusqu’à ses 21 ans).

Colette Piedcoq, présidente de Stop Racisme Pézenas le rencontre dans un réduit, dans un hôtel de Béziers, sans accompagnement, avec seulement des tickets repas. Elle décide de l’héberger chez elle.

Aujourd’hui âgé de 19 ans, il vient d’obtenir son CAP Menuiserie au lycée professionnel Charles-Alliès, à Pézenas, avec les félicitations de ses professeurs.

Mais au lieu d’un titre de séjour, il a reçu cet été une Obligation de quitter le territoire français (OQTF), signée par le préfet de l’Hérault, Hugues Moutouh. La justice conteste sa majorité, à cause d’un « début de calvitie ».

A Pézenas, c’est l’incompréhension car Amadou s’est bien intégré à la vie locale. La mobilisation s’organise, alors que le procès est en appel.

Une pétition a recueilli en ligne près de 900 signatures à ce jour.

Rencontre avec Amadou, dans ce reportage.

 

La première partie de notre reportage, à écouter ici :

 

 

Reportage, partie 2

Dans la deuxième partie de notre reportage, nous écouterons les éclairages de maître Christophe Ruffel, avocat montpelliérain en charge du dossier. Amadou revient sur les raisons qui l’ont poussé à quitter la Libye et les bénévoles piscénois protestent contre le traitement réservé, en général, aux jeunes migrants, en France en général et dans l’Hérault en particulier.

La deuxième et dernière partie de notre reportage, à écouter ici :

 

 

 

Montpelliérain. Plusieurs secteurs inondés ce matin, de nouveaux orages attendus mercredi soir

Montpelliérain. Plusieurs secteurs inondés ce matin, de nouveaux orages attendus mercredi soir

Au sommaire de ce journal local :

Le département de l’Hérault est maintenu ce mercredi en vigilance orange pour des orages et inondations. Plusieurs cours d’eau sont sortis de leur lit, comme le Lez à Montpellier où les transports ont été perturbés ce mercredi matin 7 septembre 2022.

Des agriculteurs appellent à manifester ce samedi 10 septembre 2022, contre le projet de centrale solaire Solarzac, dans le Lodévois.

Les fortes pluies de ces dernières 24h devraient au moins mettre fin à la prolifération du botulisme dans l’étang de Capestang, à l’ouest de Béziers. Plus de cinq cents oiseaux ont été retrouvés morts, cet été, à cause de cette toxine due à l’épisode de sécheresse.

Et puis les électeurs de Salasc sont appelés aux urnes dimanche 25 septembre, après la démission du maire.

 

 

Le journal de 8h15 à écouter ici :

 

 

Le journal de 9h à écouter ici :

 

 

 

Vélo-Tour dans l’Hérault. Les assos écolos dans la roue de l’écoanxiété

Vélo-Tour dans l’Hérault. Les assos écolos dans la roue de l’écoanxiété

 

Au sommaire de ce journal :

Comment combattre l’écoanxiété, le fait d’être angoissé par le dérèglement climatique ? Ce n’est pas une fatalité, rassure des militantes de l’association Alternatiba, en passage dans l’arrière pays cet été…

La nouvelle micro crèche de Saint-André-de-Sangonis ouvrira en octobre 2022 avec un an de retard,

Deux unités, 160 CRS, arrivent en renfort à Montpellier et Béziers,

Et la louve sauvage héraultaise a-t-elle quitté ou a-t-elle été chassée du haut-plateau du Larzac ? Chronique d’une traque scientifique en fin de ce journal…

 

A écouter ici :

 

 

 

 

 

Mourèze. Ces riverains se battent contre l’installation d’une antenne 4G

Mourèze. Ces riverains se battent contre l’installation d’une antenne 4G

L’installation d’une antenne de téléphonie 4G dans la commune de Mourèze, près du lac du Salagou, fait polémique !

Les travaux sont prévus en septembre 2022.

Mais certains habitants se mobilisent pour annuler le chantier. Ils ont lancé une pétition, papier et en ligne.

Celle-ci a récolté au total plus de 140 signatures, dont 49 de la part d’habitants de la commune qui compte 200 âmes.

Parmi eux, Annie, habitante de Mourèze depuis une quinzaine d’années.

 

A écouter ici :

 

 

Les porteurs de projets (Free) assurent qu’il n’y aura pas d’impact visuel dans le paysage mourézois…

Consultation publique

Autre chose que les opposants à l’antenne regrettent, c’est l’absence de consultation du public, selon eux. Hormis une annonce lors des vœux du maire, il n’y aurait eu aucune consultation du public sur ce dernier projet.

L’argument mis en avant par le maire Serge Didelet, c’est que l’installation d’une antenne relais 4G dans la commune permettrait aux personnes en danger dans le cirque de Mourèze notamment d’appeler les secours.

Ils ont rencontré le sous-préfet de Lodève, Eric Suzanne.

Quid des habitants qui veulent cette antenne ? « On pourrait la placer à un autre endroit », propose Brigitte, opposante qui s’est installée il y a peu de temps à Mourèze.

 

 

 

St-André, Montagnac. « Des vendanges dès le 10 août, je n’ai jamais fait ça en vingt ans de carrière. »

St-André, Montagnac. « Des vendanges dès le 10 août, je n’ai jamais fait ça en vingt ans de carrière. »
Certains vignerons ont commencé les vendanges le 10 août, cette été 2022.

 

Après les vendanges de l’an passé perturbées par un épisode de gel, la sécheresse a accéléré la maturation du raisin en cœur d’Hérault. Résultat, les vendanges ont commencé une à deux semaines plus tôt que d’habitude. Certains vignerons comme Cédric Arnaud, d’un domaine (bio) de Montagnac ont démarré le 10 août 2022.

D’autres, comme Lionel Satger, vigneron (conventionnel) à Saint-André-de-Sangonis, ont démarré autour du 23 août, ce qui reste rare, confie-t-il.

 

 

Changement climatique

 

Cédric Arnaud et son fils, dans l’une des parcelles de son domaine bio touchées par la sécheresse.

 

Les viticulteurs que nous avons rencontrés prévoient une bonne récolte, certes moins bonne qu’espérée. Meilleure que l’an passé, en tout cas. Tant mieux, car certaines cuves sont déjà vides ; les stocks de l’an passé ayant été faibles.

Le changement climatique complique le travail des vignerons, qui se maintient grâce aux aides. Pour faire face, certains se diversifient.

Reportage au cœur de vendanges qui préoccupent les professionnels du secteur.

 

Geoffrey Lassalvy, conducteur de vendangeuse, travaille dans les vignes depuis vingt ans. Il dit n’avoir jamais fait de vendanges aussi tôt que cet été 2022. 

 

 

 

Eoliennes en Méditerranée : « Le gouvernement a décidé de passer en force ! »

Eoliennes en Méditerranée : « Le gouvernement a décidé de passer en force ! »

 

Retour sur le Débat public éoliennes flottantes en mer Méditerranée. Il s’est déroulé pendant plusieurs mois, fin 2021 jusqu’au printemps 2022.

Le 6 avril 2022, la commission nationale qui surveille son bon déroulement a rendu public son bilan sur le débat public et les réponses apportées ou non par les porteurs du projet, à savoir l’Etat et Réseau transport de l’électricité (RTE).

 

Photos d’illustration. DR.
« Passage en force »

Deux appels d’offres ont été lancés au mois de mars 2022 par le premier ministre de l’époque, Jean Castex. Certains militants dénoncent une précipitation.

Données environnementales lacunaires, maintien du calendrier, absence de retour des fermes pilotes« Le gouvernement a décidé de passer en force », regrette Bruno Ladsous, membre du collectif Toutes nos énergies 34, revient sur le bilan de la commission nationale du Débat public.

 

 

« Les responsables du projet ont procédé à des simplifications des propos du public et n’ont pas toujours tenu compte de toutes les nuances et complexités des avis exprimés pendant le débat », ajoute Arthur Launeau, garant de la concertation de suivi post-débat EOS éolien Méditerranée, avec Dominique De Lauzières et Antoine Landeau.

 

 

 

Près de Montpellier. Trois députés de la Nupes montent au créneau contre le Lien

Près de Montpellier. Trois députés de la Nupes montent au créneau contre le Lien

Reportage

Par Robert Martin.

A écouter ici :

 

La détermination des opposants au projet routier du Lien (Liaison intercantonale d’évitement nord), au nord de Montpellier, ne faiblit pas, cet été 2022.

Le Conseil d’État devrait bientôt se prononcer sur le recours porté par le maire de Grabels, René Revol, contre le projet. Pour rappel, le tronçon de route en construction ferait la liaison entre les autoroutes A9 et A750, via les communes de Saint-Gely-du-Fesc, Combaillaux et Grabels.

 

 

Un moratoire

Environ 80 militants et élus se sont rassemblés samedi 9 juillet 2022 dans la commune de Combaillaux, près du chantier, à l’invitation du collectif SOS Oulala et du maire de Grabels. Ils soutiennent une demande en ligne pour un moratoire, à l’appel national de la coalition La déroute des routes.

Trois députés de la Nupes

Trois députés de la Nupes (Nouvelle union populaire écologique et sociale) étaient présents à ce rassemblement anti-Lien : Nathalie Oziol (deuxième circonscription), dont René Revol est suppléant, Sébastien Rome (quatrième) et Sébastien Carrière (huitième).

Ce dernier ayant rejoint la commission du Développement durable et de l’Aménagement du territoire à l’Assemblée nationale.

Une pétition en ligne a récolté plus de 2.500 signatures (au 12 juillet 2022).

Trois députés de la Nupes héraultais (Sébastien Rome, Sylvain Carrière et Nathalie Oziol) étaient présents, ici aux côtés de René Revol, maire de Grabels, l’une des communes traversées par le projet du Lien.

 

 

 

 

 

Agde. Un chef Meilleur ouvrier de France cuisine un menu gastronomique pour un Ehpad

Agde. Un chef Meilleur ouvrier de France cuisine un menu gastronomique pour un Ehpad

Reportage

Par Laureen Naud.

A écouter ici :

 

Nous voici à l’Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) Les Jardins du Brescou situé à Agde, pour la 8e édition Des étoiles dans les assiettes : Un restaurant étoilé au sein de la maison de retraite.

Pour l’évènement, toute l’équipe de la résidence se mobilise afin d’apporter un véritable moment gustatif aux résidents et leurs familles. De l’aménagement de la salle, en passant par la décoration de table, jusqu’à la formation des infirmières au service à table et des équipes de cuisine à la préparation du menu.

Le chef François Adamski et l’équipe de cuisine ont travaillé sur un menu aux textures modifiées afin de s’adapter aux résidents. D’après ce Meilleur Ouvrier de France, les plats mixés ou hachés s’avèrent parfois même « plus goûtus », grâce aux saveurs qui se multiplient.

Des étoiles dans les assiettes, un événement savoureux qui a lieu deux fois par an et qui permet de créer un beau moment de vie et de partage.

 

Le 24 juin dernier, les résidents de l’EHPAD Les Jardins de Brescou à Agde ont eu plaisir à déguster un menu étoilé élaboré par le chef François Adamski. DR Les Jardins de Brescou.

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Interviews :

Pierre Vivancos, directeur de la résidence Les Jardins de Brescou.

Pascale Espaillard, vice présidente de la société Alliage Care.

François Adamski, chef étoilé en 2009, Meilleur Ouvrier de France et corporate-chef chez Servair, groupe spécialisé en restauration aérienne.

Brice Colin, chef cuisinier de la résidence Les Jardins de Brescou.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un éthologue craint pour la première louve identifiée dans l’Hérault

Un éthologue craint pour la première louve identifiée dans l’Hérault

Entretien

avec Pierre Jouventin, éthologue, écologue et écrivain.

A écouter ici :

 

Une louve est présente dans l’Hérault. Les services de l’Etat ont confirmé la nouvelle en mai 2022.

Jusqu’ici, aucune meute* n’a été détectée dans le département, mais la présence de cette femelle pourrait changer la donne.

Bonne ou mauvaise nouvelle ? Des associations s’en félicitent pour la biodiversité, tandis que des éleveurs craignent pour leurs troupeaux de brebis.

Le préfet de l’Hérault Hugues Moutouh, a autorisé par arrêté des tirs de défenses renforcés sur les loups, fin juin 2022. Quatorze élevages ont été attaqués par des loups l’an passé, selon le bilan des services de l’Etat.

 

 

Ce qui provoque la colère des militants qui défendent la présence du loup.

Au rang desquels, l’Héraultais Pierre Juventin, ancien directeur de recherche au CNRS (Centre national de la recherche scientifique), ancien directeur du laboratoire du CNRS en écologie et animaux sauvages. Le Montpelliérain a écrit « Le loup, ce mal-aimé qui nous ressemble », aux éditions Humen Sciences (18 €).

Pour lui, tuer les loups est de toute façon contreproductif : plus on en tue, plus les meutes se dispersent. Il prône donc la protection des élevages…

Un entretien à écouter ci-dessus.

 

*Quatre loups (et louve) solitaires ont été identifiés dans l’Hérault, dans les secteurs du Larzac, du Caroux et du Somail.