Francis

Francis

Diffusion : jeudi 6 avril à 13h

Rediffusion : dimanche 9 avril à 20h15

Francis

Un documentaire de Aude Piette et Jérôme Mabille

Production : ACSR

« Tout est signe, tout est trace, empreinte, goutte de sang. »

Francis a exercé pendant près de 30 ans un métier qui génère des images fortes. Qui prolonge la vie. Avec la courbure complexe de ses formes. Avec ses mouvements et ses inerties, ses violences et ses douceurs. Un métier qui crée et laisse des traces. En laissera-t-il lui, alors qu’il s’apprête à prendre sa retraite ?

On ne sait pas ce que la vie nous réserve. On ne peut pas dire qui on deviendra demain. Souvent, des choses arrivent. Des signes que l’on perçoit. Des flashs, des traces qui nous emmènent sur un chemin. Qui bouleversent nos certitudes, nos projections dans le futur. C’est l’histoire de Francis.

à écouter ici

Album d’histoire N°128 – Jeff BUCKLEY Grace 1994

Album d’histoire N°128 – Jeff BUCKLEY Grace 1994

 

Diffusion : le vendredi 31 mars 2023

Rediffusion : le dimanche 2 avril 2023

Jeff BUCKLEY_Grace_1994

 

En route pour un nouvel Album d’histoire, un album singulier, car unique, en 1994 Jeff BUCKLEY sort un album intitulé « Grace » qui suppose de nombreux autres à venir, mais en 1996 il meurt par noyade… un peu trop âgé, trente ans, pour rejoindre les légendes du club des 27, mais suffisamment jeune pour laisser un vide, Il est considéré aujourd’hui comme un des musiciens majeurs des années quatre-vingt-dix.

Alors nous allons nous plonger dans cet album vraiment d’histoire.

Tous en allant revisiter l’année 1994, comme le veut le concept de cette émission.

Année de fin de règne pour notre tonton malade qui nous avait fait passer depuis sa première élection présidentielle gagnante en 1981 par tous les sentiments et les gouvernements.

En 1994 c’est la veillée d’arme pour la prochaine présidentielle prévue en 1995 avec deux favoris Jacques DELORS et Édouard BALLADUR. Mais il est bien connu qu’il ne vaut ne pas partir trop en avance avec cette élection ! En effet l’un ne sera même pas candidat et l’autre se fera coiffer par un sprinteur de son propre camp.

L’année 1994 se terminera par le détournement d’un avion parti d’Alger pour Paris et qui finira son voyage à Marseille sous le regard du monde entier.

L’année avait commencé en France par la fin du mandat de Georges MARCHAIS qui lors du 28e congrès laisse à Robert HUE le gouvernail du Parti communiste français laminé par les années Mitterrand.

Dans le monde de l’après-chute du mur de Berlin, les présidents sont à l’ouest Bill CLINTON et à l’est Boris ELTSINE, et on commence à s’habituer à une rotation des points cardinaux désormais ce sera Nord Sud où il faudra regarder.

Et aussi surveiller la globalisation de l’économie, ainsi le 15 avril 1994 ce sera la création de l’OMC organisation mondiale du commerce.

Au cœur de cette année une plaie  le Rwanda…

Et un Prix Nobel de la paix à trois : Yasser Arafat, Yitzhak Rabin et Shimon Peres.

C’était ce que je vous avais présenté avec un album d’histoire diffusé en mars 2021 : Le 11 mai de cette année 1994 sortait le 9e album d’un artiste unique qui laissera une trace indélébile dans le paysage de la chanson francophone et même au-delà.

Mais cela en 1994, on s’en doutait un peu, mais on ne savait évidemment pas qu’il nous emmènerait jusqu’à sa mort survenue le 14 mars 2009 d’un « Roman photo » en 1977 au sublime « Bleu pétrole » de 2008.

Alain Baschung a précédé dans cette saga d’Albums d’Histoire Jeff BUCKLEY pour illustrer l’année 1994.

Mais rien n’est toujours pareil, alors plongeons dans l’histoire en musique, une fois encore…

Je parle toutes les langues, mais en arabe

Je parle toutes les langues, mais en arabe

Diffusion : jeudi 30 mars à 13h

Rediffusion : dimanche 2 avril à 20h15

Je parle toutes les langues, mais en arabe

Un documentaire de Myriam Pruvot

Production : ACSR

Une enquête aux sommets du Haut-Atlas au Maroc.

En 2018, j’ai eu l’opportunité de séjourner dans la région de Marrakech Safi, à l’invitation des Halles de Schaerbeek. Je devais y conduire une résidence de création sur la notion de « sacré ».

Or, comme souvent, et bien heureusement, j’ai dérivé. Et de ce voyage ont surgi plusieurs conversations auprès de différents « pratiquant·es » de la voix et de la parole : avec la poétesse et spécialiste du soufisme Touria Ikbal, une jeune chanteuse et un étudiant muezzin, le conteur et pédagogue Aziz Bouyabrine et plus particulièrement dans un dialogue riche et constant avec l’artiste et traducteur Noureddine Ezarraf.

Ces rencontres m’ont mené des sommets du Haut-Atlas à la cavité d’une bouche, le long d’un sillon vocal qui mène du chant à la langue. Et dans les reliefs de ce sillon sont apparus, en creux, la mémoire des mots, les traces de la violence coloniale, un remède chanté, l’histoire des lettres et du cosmos.

La conception de cette pièce m’a beaucoup interrogé. Notamment sur l’usage du français, ou encore sur ma justesse et légitimité à tenir un micro dans un contexte culturel dont j’étais très ignorante. Pourtant, c’est bien ce trouble, cet inconfort et ces dérivations qui font qu’elle demeure précieuse à mes oreilles.

 

Vivre la nuit – spécial Guet-apens

Vivre la nuit – spécial Guet-apens

 

Diffusion : Jeudi 23 mars 2023 en direct de 18h10 à 19h et vendredi 23 mars à 22h

Invitée : Laureen Naud

Animation : Samuel Heyndrickx, avec Xavier Terrien et Solène Bury

à la technique : Maéva Belin

Elle est arrivée un matin d’automne (ou de printemps mais l’automne c’est plus parlant avec les feuilles des arbres qui volent de partout et leur jolie couleur rouge), avec sa veste en treillis de l’armée (la veste est également fantasmée mais on fera avec), rentrant avec fracas dans les studios de la radio.
Une lumière émanait d’elle, une vingtaine d’années au compteur mais déjà la maturité des sages.
Une bretonne de Saint-Thibéry, qui avait surmonté bien des épreuves, expérimenté moult professions et possédait un goût certain pour l’aventure.
On sentait dans l’équipe qu’elle n’avait pas froid aux yeux.

On lui a présenté la fiche de route de son service civique, à ce moment là elle se passionnait pour le graphisme, et était prête à passer du temps devant un ordinateur, bien qu’elle explorait les terres héraultaises avec avidité et savait nommer les oiseaux.
L’aventure qu’on lui proposait n’était pas franchement romanesque mais elle a accepté de passer le pas. Ça ne l’a dérangeait pas d’en découdre avec la charte graphique, les algorithmes d’Instagram et les réunions d’équipe interminables.
Petit à petit elle a appris les rouages de la radio et bien vite, on ne pouvait plus se passer d’elle. De graphiste on l’a découverte monteuse, technicienne son, reporter, coordinatrice, jingleleuse… sa faim de radio était insatiable.
De collègue elle est devenue amie, et nous a supporté dans toutes nos contrariétés. Toujours un mot pour nous réconforter, un geste pour nous rassurer, et pléthores d’attentions qui ensoleillaient nos journées.
Quatre ans passés à la radio à un rythme effréné, continuant à voguer en parallèle de petits boulots en petits boulots pour compléter son salaire. Plusieurs fois, elle a failli suivre d’autres voix. Crêpière en Bretagne, serveuse à Agde et même garde champêtre dans le Tarn.
Mais c’est à Rph qu’elle a continué à nous partager ses joies.
Lors d’un précédent Vivre la nuit, nous l’avions surnommée : une voix en or.
Et qui dit voix en or, suppose chercheur d’or. La radio Plus FM de Mazamet dans le Tarn ne s’y est pas trompée lorsqu’un matin de printemps elle a vu débarquer notre collègue, avec sa veste en treillis, et lui a proposé pas moins qu’un poste de responsable dans leur radio.
Et voilà notre graphiste propulsée à haut poste de radio en milieu scolaire où, nous n’en doutons pas, elle fera la joie des élèves, des professeurs mais aussi et surtout des auditeurs.

Pour cette 20ème de Vivre la nuit, nous fêtons donc en fanfare le départ de Laureen de RPH pour de nouvelles ondes radiophoniques, et nous nous délecterons encore un peu de sa voix unique qui va bien nous manquer !

Vivre ici – le court métrage « Mon combat » de Tia Souquet

Vivre ici – le court métrage « Mon combat » de Tia Souquet

 
Diffusion : mercredi 22 Mars 2023 à 08h30 et 12h30

Animatrice : Betty Duffour

Invités : Serge Vaute-Hauw, Comédien et Patrick Lirony, Co-réalisateur

Le court métrage « Mon combat » de Tia Souquet, sur le thème des violences conjugales, a été tourné en novembre dernier et sera diffusé en avant première le samedi 25 mars à 18h00 Salle André Sambussy à Montagnac.

Par ici pour visionner la bande annonce!

Vivre ici – Théâtre de Pierres à Fouzilhon

Vivre ici – Théâtre de Pierres à Fouzilhon

Diffusion : vendredi 10 Mars 2023 à 08h30 et 12h30

Animateur : Jean-Pierre Fonollosa

Invitée : Églantine Jouve du Théâtre de Pierres à Fouzilhon

Présentation de la saison 2023 du Theâtre de Pierres, de mars à juillet, concert, théâtre, conte musical, etc… Pour plus d’infos, direction le site internet du Théâtre!

 

Rencontre cinéma de Pézenas – avec Owen Archinet et Julien Paolini

Rencontre cinéma de Pézenas – avec Owen Archinet et Julien Paolini

 
diffusion : mercredi 1er mars à 20h15
rediff : jeudi 2 mars à 10h

 

Deuxième émission au cœur de la 60ème Rencontre cinéma de Pézenas, avec au micro de Jean Montussac : avec Owen et Julien Paolini

Owen Archinet 

Fils de parents travaillant dans le domaine de l’illustration 2D et du cinéma, il a eu vite une grande passion pour ces deux médiums. Après le bac, il étudie à l’école de dessin Émile-Cohl à Lyon.
Puis il commence à exercer sa profession en tant que Concept Artist Freelance dans le domaine du jeu vidéo, pour ensuite se diriger à nouveau vers le cinéma d’animation. Il commence à travailler fin 2020 avec une société de production lyonnaise en tant que réalisateur de courts-métrages d’animation et animateur 2D sur divers projets cinématographiques.
Aujourd’hui Orwen Archinet est en train de réaliser son 3e court-métrage d’animation 2D qui verra le jour courant 2023.

Julien Paolini

Né d’une mère française et d’un père italien, Julien Paolini débarque de sa Toscane natale en banlieue parisienne. Son parcours d’autodidacte passe par la littérature, puis l’écriture et la réalisation d’une série de courts-métrages de genre, tournés entre la France, l’Afrique et les USA et qui font le tour des festivals.

Finaliste du Prix du Scénario Sopadin pour son premier scénario, Conduite Nocturne, son exploration du monde d’aujourd’hui à travers le film de genre l’a porté à adapter J’irai cracher sur vos tombes avec la Cohérie Boris Vian en Algérie française, ou encore à développer la série Le Doute pour Arte sur l’univers sectaire. Il est selectionné au Festival International du Scénario de Valence en 2020 et 2021.

Son premier long-métrage en tant que réalisateur, Amare Amaro, relecture d’Antigone de Sophocle dans la Sicile contemporaine, remporte le Grand Prix Polar de Cognac. Salué par la critique à sa sortie, le film a été sélectionné au Festival de Taormina et au VIFF de Vancouver. Il vient de tourner son deuxième long, Karmapolice, un film noir psychologique dans le quartier africain de Château Rouge. Auteur de mots autant que d’images, Julien Paolini a réalisé plus d’une centaine de clips vidéos et de publicités.

 

Rencontre cinéma de Pézenas – avec Laurence Kirsch

Rencontre cinéma de Pézenas – avec Laurence Kirsch

 

diffusion : mardi 28 février à 20h15
rediff : mercredi 1er mars à 10h

 

Première émission au cœur de la 60ème Rencontre cinéma de Pézenas, avec au micro de Jean Montussac : Laurence Kirsch

Laurence Kirsch a réalisé une quinzaine de documentaires en région Occitanie. Elle est chargée de cours en cinéma à la faculté Paul Valéry de Montpellier où elle accompagne depuis 2007 les étudiants à la réalisation de films documentaires.
Elle est intervenante au lycée Jean-Moulin de Pézenas dans la section cinéma-audiovisuel. Elle anime également des ateliers cinéma avec les jeunes du Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile de Béziers.

Laurence Kirsch a fait le choix de travailler dans la lenteur afin que puisse se dessiner ce que l’urgence ne peut saisir. Elle s’approche au plus près des personnes et des situations pour capter avec lenteur et patience des parcours de vie qui, d’individuels, conduisent à l’universel et au collectif.