Fin septembre 2023, « En Vie A Béziers » est sollicitée par l’association « Musécrimages » pour coorganiser une soirée cabaret en soutien à « SOS Méditerranée ».
Très vite, une initiative prise par le collectif « Nabuchodonosor » dans le cadre des « Jeudis je dis », au café associatif « Le Barnabu » vient rejoindre le projet initial.
Courant octobre, des rencontres avec « La Cimade » débouchent sur une intégration dans le festival annuel « Migrant’scène » de ce projet sous la forme d’une soirée de soutien avec l’accord de « SOS Méditerranée ».
Samedi 2 décembre, cette soirée a été une réussite :
Elle a fait émerger une création biterroise souterraine, niée par la municipalité pour la plus grande satisfaction des présents,
Elle a permis un partenariat conséquent,
Elle a permis à SOS Méditerranée de collecter des fonds pour effectuer des sauvetages en mer.
Ce samedi 2 décembre, nous avons montré que Béziers ne se résumait pas aux « buzzs » et autres «Punchlines » de son maire sur les plateaux télés où il a micro ouvert.
Nous avons montré qu’un autre Béziers existait, qu’il ne demandait qu’à voir le jour et sortir de l’ombre municipale.
Nous, population des pays riches, ne migrons pas, nous nous adaptons.
Nous sommes en 2084, le réchauffement climatique a poursuivi son avancée, le littoral héraultais est immergé. En suivant une journée dans la vie quotidienne d’Alexis, institostréiculteur (un ostréiculteur qui est aussi instituteur pour arrondir ses fins de mois), et de sa fille Cléo, on découvre petit à petit ce nouveau monde, l’adaptation à la «vie engloutie».
Mais dans cette perpétuelle fuite en avant, jusqu’où saura-t-on s’adapter?
une fiction radiophonique réalisée par RPH SUD, en partenariat avec Radio Sommières, FM Plus et Radio Occitania
David Ferrando est originaire de Vendémian et s’installe dans une exploitation agricole qu’il veut “alternative” et d’aller au bout de la transformation des produits. Il s’intéresse à la vente directe et aime le lien avec le public. Son cœur de métier, c’est la culture des oliviers (7 ha). Il produit aussi des figues, des grenades, des coins (0,5 ha) et de la vigne (5 ha) pour la cuve et du raisin de table.
“On est dans des cultures méditerranéennes, au sens agricole. C’est aussi un patrimoine et je m’appuie beaucoup pour nourrir les sujets des balades et des animations que je propose. Ce qui me tient à cœur c’est de pouvoir maîtriser toute la chaîne de production du début à la fin, c’est-à-dire de pouvoir assurer de la taille à la récolte ; de la récolte à la transformation ; de la transformation à la mise en bouteille ; de la mise en bouteille à la vente.” David Ferrando
Il donne sa vision de l’agriculture sur le territoire.
Anne-Laure Sicard est vigneronne au Mas Lasta sur la commune de Saint-Privat et de Saint-Jean de la Blaquière, depuis 2015. Premier millésime en 2016. Elle a repris les vignes qui étaient en coopération sur la commune de Saint-Privat en 2015. Il y avait 7,5 hectares. Son domaine comprend maintenant 8,5 hectares convertis en bio.
L’agriculture c’est une vocation pour Anne-Laure Sicard. Elle était partie dans l’élevage au début où elle a travaillé à Rocamadour sur la transformation de fromages “ça m’a toujours plu de faire un produit de la terre jusqu’à la fin.” L’astreinte étant forte dans l’élevage, elle décide de se réorienter et fait une école d’agronomie pour se diriger vers la viticulture.
“J’ai découvert toute la zone Terrasse du Larzac…. il y a des vignes ancestrales. C’était une zone dans laquelle je voulais m’installer. Il y a eu des rencontres… et de fil en aiguille, j’ai rencontré un coopérateur qui était à Saint-Privat et partait à la retraite et qui voulait transmettre ses vignes. C’était une culture de coopération et chimique. Et j’ai changé la façon de cultiver la vigne. Au début c’est dur, mais la nature est assez sauvage, la terre pardonne, et elle est revenue assez vite.”
Anne-Laure Sicard nous raconte comment elle travaille la terre et produit son vin nature Mas Lasta.
François Boudou est vigneron sur l’exploitation familiale depuis cinq générations à Montpeyroux et président de la cave coopérative Castelbarry, coopérative artisanale et engagée.
L’exploitation fait 19 hectares en appellation d’origine contrôlée avec des cépages classiques : syrah, grenache, carignan, pour l’essentiel, un peu de cinsault et de mourvèdre. Sur la partie IGP (Indication géographique Protégée), c’est du cabernet et du marcelin.
“La viticulture dans l’Hérault, on pense qu’elle est unique, ce serait se tromper. On est dans un département où on a plus de 100 000 hectares de vignes et avec des zones de production très diverses, qui étaient des plaines profondes fertiles jusqu’à des coteaux très secs et très arides, comme chez nous. La viticulture dans ces endroits-là étaient diverses. Les parties “vins de pays” se sont massivement orientées vers la production de vins de cépages et les parties plus en coteaux se sont plutôt orientées vers des productions d’appellation en capitalisant sur les cépages traditionnels et en y ajoutant des cépages dit améliorateurs.” François Boudou
François Boudou apporte un éclairage sur le défi de l’eau dans la viticulture, la manière des différents cépages de s’adapter aux excès de chaleur et de sécheresse. En tant que président de la cave coopérative, la réflexion et l’évolution des pratiques ne se fait jamais tout seul et se fait en collectif.
Il évoque l’évolution de ses pratiques depuis 20 ans qui ont changé par rapport aux années 80 avec l’arrivée des désherbants et des fongicides perçus comme un progrès en terme de maîtrise de la production. “On est probablement allé trop loin”. Son exploitation est en agriculture raisonnée “Haute qualité environnementale” sans pesticides. Il explique comment il lutte face à toutes les maladies de la vigne et comment il valorise son vin et celui des autres coopérants.
“Je me rapproche maintenant des pratiques de celles de son grand-père, avec le labour.” François Boudou
Mathieu Quevreux est apiculteur et récoltant. Cela fait 14 ans qu’il a rencontré l’abeille. Son parcours est assez atypique, il était électricien et il a commencé de manière autodidacte la production de l’abeille. Il passe son diplôme agricole en 2010 et travaille avec des professionnels pendant 3 ans. L’apiculteur travaille ensuite sur la production de l’abeille et sur ses propres ruches. Sa femme Marion travaille avec lui depuis 2 ans au rucher Apis Sophia à Saint-Guilhem le désert. Ils ont 210 ruches à l’heure actuelle.
Pour le couple apiculteur, la façon de s’occuper de l’abeille est importante. Ils évoquent leur pratique éthique et cohérente en apiculture, à savoir être au service de l’abeille.
“L’été, il n’y a plus personne. C’est trop sec. Je n’ai pas envie qu’elles aillent butiner du coca, du fanta. Les ruches sont enlevées et de toute façon, il n’y a plus rien à butiner et à manger. Toutes les ruches restent dans le coin, dans la Vallée de l’Hérault, et à partir de mai, elles partent en Aveyron, en Isère, ou dans le Vaucluse pour faire la lavande. Il y a un côté nomade qui me plaît bien dans l’apiculture.” Matthieu Quevreux
“Ce qui est fascinant chez l’abeille c’est de voir comment elle fonctionne et ce que l’on peut apprendre d’elle. Il y a une organisation ou intelligence collective, il y a une reine mais ce n’est pas pyramidal, elle n’est pas là pour le pouvoir, elle est là pour la cohésion de la ruche. Les décisions se prennent de façon mystérieuse.” Marion Quevreux
Émission en direct de Clermont-l’Hérault, le 9 novembre 2023.
Le climat de l’Hérault semble changer à vue d’œil. Radio Pays d’Hérault a invité des chercheurs, des décideurs et vous, avez répondu présents : soixante-dix personnes environ sont venus assister au débat et poser leurs questions diverses (en réécoute ci-dessous). Un grand merci à vous !
Pour ensemble mieux comprendre l’état de la ressource en eau sur le territoire : où sont les problèmes, quelles sont les solutions envisagées ?
Comment préserver le cycle de l’eau, quels enjeux pour l’Hérault ? Comment nous, habitants du territoire, vivons le changement climatique et à quoi s’attendre pour demain ?
Réécoutez le débat ici :
Autour de la table :
– Yves Tramblay, hydro-climatologue à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) de Montpellier, coauteur d’un chapitre sur la région méditerranéenne du 6e rapport du Giec, et actuellement en phase d’enquête sur le terrain autour de la ressource du fleuve Hérault.
– Nicolas Lienart, chef du service hydrogéologie du Département de l’Hérault.
– Antoine Baillieux, docteur en science de l’eau, spécialiste notamment de l’impact des changements globaux sur le cycle de l’eau, hydrogéologue, ingénieur au Département de l’Hérault.
– et Christophe Vivier,directeur de l’Établissement public de bassin (EPTB) Fleuve Hérault, qui gère la ressource en eau des 164 communes du bassin versant du fleuve notamment.
Au sommaire :
Intro, présentation des invités, chronique de Robert Martin et réactions.
Quel climat méditerranéen dans les prochaines années ? Quel impact sur nos ressources en eau dans l’Hérault ?
Quel état de la ressource en eau dans l’Hérault aujourd’hui ?
Prend-on en compte le changement climatique dans la gestion de l’eau (plans de gestion, etc.) ?
Témoignage Marie Pierre Pons, maire de Cessenon-sur-Orb, village qui a manqué d’eau cet été : est-il trop tard pour agir ?
Questions du public (à partir d’une heure sur l’enregistrement ci-dessus) : pollution de l’eau, urbanisme, changement climatique, solutions…
Et parmi le public, des collectifs citoyens, des élus du territoire et des habitants qui ont pu faire ou laisser entendre leurs témoignages, leurs réactions voire leur détresse, et leurs idées.
Ils ont écrit leurs annonces et suggestions sur notre « mur » :
Mardi 21 novembre, de 18h à 20h, réunion du Codev à Saint-André-de-Sangonis. ZAE La Garrigue, bât. Novel.ID. Trois ateliers sont prévus : l’eau pour moi, l’eau pour les autres, la gouvernance. Contact : codev@coeur-herault.fr
Un débat sur la biodiversité = solution = développement
Fédération de pêche : quel est son point de vue sur la question de la préservation Faune/flore aquatique (baisse de la population) ?
Le réaménagement des carrières :
-Renaturation et biodiversité
-Réappropriation des populations de l’accès à l’Hérault
C’est le premier d’un cycle de trois débats en public de RPH consacrés à l’eau. Il en a posé les enjeux. Le deuxième sera consacré à l’agriculture et l’alimentation, à Octon, mardi 12 décembre, et le troisième à l’urbanisation et l’eau potable, dans le Piscénois, en janvier 2024.
Laurie ALIAS nous présente, en 3 minutes, le Collectif Caminaires
Le collectif Caminaires chemine à douze, aux côtés d’un répertoire oral foisonnant, cadencé et occitan. Le projet : inspirer, expirer la matière sonore et proposer une lecture sensible d’un répertoire traditionnel. Avec la modalité comme trame d’ouvrage, le collectif invite à entendre ce qui n’est pas permis, ce qui craque, crie et surprend.
A douze, ils.elles créent un concert accueillant et généreux, aux frontières poreuses entre improvisation, unissons organiques, et groove orchestré. Le concert se déploie comme une narration, fruit d’une exploration dynamique des relations entre voix, corps et instruments inspirées par leur « chœur battant ». Cap davant, amb gran vam !
Vendredi 15 septembre au Domaine de La Croix Gratiot, RPH était présente pour l’inauguration de Des mots ‘gnac, 10ème édition !
Émission animée par Virginie Lou Nony, et Jean Montussac
au micro et en live : MINA, Le Café du Pauvre, Élodie Maffessoli, et l’équipe du festival, Jeanne Bastide, Isabelle pour Les croqueuses de livre, L’atelier théâtre de Montagnac
Invité : Alexandre Brun de l’association Djefola à Lodève
Animateur : Olivier Mestre
L’association Djefola à Lodève propose diverses animations autour de la percussion d’Afrique de l’Ouest. L’apprentissage des bases fondamentales de cet art ancestral permet à chacun de développer son sens du rythme et sa créativité à travers la musicalité et l’expression corporelle (respiration, posture et indépendance des mains).
L’association vous fera découvrir dans une ambiance festive et détendue les morceaux traditionnels mandingues, notamment avec des cours quotidiens pour enfants, adolescents et adultes; mais aussi de par l’organisation d’événements tout au long de l’année (concerts, stages avec intervenants et spectacle de fin de saison).
infos: https://fr-fr.facebook.com/djefola34/