Journaliste musical à Rock & Folk, Rolling Stone et Télérama, Stan Cuesta a d’abord été chanteur et musicien. Il a même sorti un album en 1994. Il a écrit de nombreux ouvrages sur le rock et la contre-culture au sens large. Parmi eux, plusieurs biographies d’artistes tels que Nirvana, Édith Piaf, les Beatles, Lou Reed, Catherine Ringer, Jeff Buckley, Léo Ferré et … Joan Baez !

Il est également traducteur et il dirige l’originale collection Les Indociles qui raconte, de façon littéraire et hors des sentiers battus, quelques grandes figures du rock. Son dernier livre, La Musique a gâché ma vie, est un recueil de nouvelles autobiographiques dans lesquelles on entend aussi bien Claude Debussy que du punk.

Née à Bruxelles, Marianne Basler suit des études d’histoire de l’art avant de se tourner vers le théâtre et le cinéma. Lauréate d’un prix d’interprétation au Conservatoire de Bruxelles, elle débute dans les années 1980 avec des seconds rôles remarqués (Meurtres à domicile, Trois hommes et un couffin).

Paul Vecchiali lui offre son premier grand rôle dans Rosa la Rose, fille publique, qui lui vaut une nomination au César du meilleur espoir féminin. Elle brille dans des films comme Les Noces barbares de Marion Hänsel ou Va savoir de Jacques Rivette, tout en s’illustrant au théâtre, où elle reçoit de nombreuses distinctions.

En 2025, elle sera à l’affiche de trois films et poursuit son travail de réalisatrice avec des courts et longs métrages inspirés, notamment, par l’œuvre de Marguerite Duras.

Diane Baratier, réalisatrice et directrice de la photographie, a grandi dans l’univers du cinéma aux côtés de ses parents, les cinéastes Néna et Jacques Baratier. Formée à l’école Louis-Lumière, elle a débuté sa carrière avec Raoul Coutard avant de collaborer avec Éric Rohmer sur L’Arbre, le Maire et la Médiathèque et tous ses films suivants.

Depuis le décès de Rohmer, elle se consacre à ses propres documentaires, mêlant sensibilité et engagement. Ses travaux interrogent les enjeux du numérique, son impact sur la société et le contrôle de l’image, tout en explorant le surréalisme à travers l’œuvre de son père.

Pierre Carles, né en 1962, débute par des études de journalisme avant de travailler dans plusieurs chaînes de télévision. Ses reportages, critiques des médias de l’intérieur, ont souvent été déprogrammés ou censurés. De 1993 à 1998, il réalise des courts métrages pour Strip-tease et, dès 1995, des documentaires indépendants diffusés en salle de cinéma.

Connu pour sa critique des médias dominants (Pas vu, pas pris, Enfin pris ?, Fin de concession), il s’intéresse aussi au salariat, aux modes de vie alternatifs, à la sociologie (Pierre Bourdieu) et à la politique. Son œuvre, singulière par ses thématiques et son approche réflexive, explore la relation entre médias et politique.

Entre 2012 et 2022, il réalise Guérilla des FARC, l’avenir a une histoire et achève actuellement un film-enquête sur Georges Ibrahim Abdallah.