Diffusion : Mercredi 16 février 2022 à 08h30 et 12h30
Animateur : Samuel Heyndrickx
Invités: Nili et Ben, le duo de Lilly Wood and the Prick
J’aimerais avoir le cœur brisé comme dans un album de Lilly Wood and The prick, qu’au moment où affalé dans mon canapé, à ne plus concevoir l’amour que comme un tour de passe passe et la séduction comme un jeu de prestidigitation où nos sentiments sont dissimulés dans les faux revers de notre âme, les rayons du soleil se mettent soudainement à battre la cadence sur la fenêtre barricadée du salon, des rayons qui produisent un bruit de synthé 60s, et que le pot de glace que je suis en train de dégommer en pleurant se mette à me murmurer les paroles de Kate Bush : « Si seulement tu pouvais faire un pacte avec dieu, et échanger vos places, et courir sur cette route, et courir sur cette colline, sans aucun soucis! », et que tous les drames qui se jouent à l’intérieur de moi prennent un nouvel éclairage, que tout ou presque soit baigné d’une lumière de cabaret, les plaies recouvertes de paillettes et la dépression en bas nylon.
Et qu’alors que résonnent en moi les plus sombres rumeurs de ce monde solitaire, je me lève de mon canapé et me barre. Me barrer de chez moi pour faire danser mes drames comme dans un album de Lilly Wood and the Prick, qu’ils deviennent matière à chanter et m’enchanter à nouveau. Oui, j’irai danser à la Cigalière de Sérignan le samedi 19 février écouter ce beau duo interpréter leur dernier album Most Anything, parce que malgré tous les sentiments qui me blessent, il y a cette part de moi qui veut embrasser la totalité du monde, ou presque.
Un album qui chante l’amour dans tous ces états: des amours contrariés ou libérateurs, des amours finis et infinis, l’amour qu’on prend et celui qu’on ne peut plus donner, le 1er amour et le dernier… parce que ces musiciens ont le cœur tendre et le font savoir sur plus de 14 titres à savourer.
Diffusion : Vendredi 04 février 2022 à 17h et mercredi 09 février à 13h
Animateur : Samuel Heyndrickx
Invités : Emmanuelle Bunel et Tonj Acquaviva, artistes musicaux aux multiples talents
Femme éternellement soumise à Ulysse dans l’Odyssée d’Homère, Pénélope représente cette figure mythique quasi virginale de l’épouse modèle qui a juré fidélité à son mari. Prête à perdre son fils plutôt que de tromper son homme, elle est définie comme un modèle de vertu et de servilité qui traverse les siècles, définie même en 1958 comme un « miroir cristallin de perfection féminine » . Un modèle qui aujourd’hui ne fait plus franchement rêver.
Alors comment conter l’Odyssée par le prise du féminisme et mettre en valeurs ces héroïnes cachées dans l’ombre de ces combattants qui incarnent la virilité ?
Emmanuelle Bunel, chanteuse hors pair, comédienne et metteuse en scène, s’est attelée à la réécriture du mythe de Pénélope et en a confectionné un spectacle à partir de 8 ans Hé Hop ! Pénélope qui sera joué le dimanche 13 février 2022 à 16h30 au Sonambule de Gignac ainsi que le mercredi 20 avril à 16h à Victoire 2 et au Théâtre Jean Vilar au mois de novembre.
Du métier à tisser à l’Odyssée épique, il n’y a qu’un pas!
Elle est accompagnée sur scène par Tonj Acquaviva, compositeur sicilien d’ethno électro acoustique, multi instrumentiste et multi arrangeur, qui nous fait vibrer par sa maîtrise des instruments anciens alliés aux pratiques musicales actuelles.
Laissez vous bercer par les flots du bassin méditerranéen et enivrez vous de la richesse de ces langues : grec, français, sicilien, turc, arabe, séfarade, espagnol, corse, provençal, bosniaque et rom.
Accompagnant le récit, bruitages, ambiances sonores et effets électroniques composés en direct dessinent une Odyssée résolument moderne.
Un album de ce duo engagé est en préparation, ils nous en livrent un titre en exclusivité.
« Et si cette fois c’était Pénélope qui partait en voyage autour de la Méditerranée ? Parce que bon, ça fait bientôt 3000 ans qu’on raconte l’histoire d’Ulysse… Et puis on n’est plus en Grèce Antique, on est au XXIème siècle, et les filles ne vont quand même pas rester à la maison à tisser des trucs qui ne servent à rien en attendant Dieu sait quoi. Pénélope aussi elle a bien le droit de partir à l’aventure !
D’ailleurs, il faut absolument qu’elle trouve le « HA», la langue originelle de toutes les langues Méditerranéennes dont lui a parlé Mnémosyne, la déesse de la mémoire et du langage. Alors, c’est décidé : dès demain, elle embarque avec son fidèle Mentor, Elle part en voyage. He hop ! Pénélope, c’est parti !»
Cette création a bénéficié du dispositif Résidence Association de la Région Occitanie Pyrénées-Méditerranée. Il est co-produit par la régie personnalisée de la SMAC Nîmes métropole/Paloma, l’association Stand’Art/Salle Victoire 2 (Montpellier), l’office culturel Vallée de l’Hérault/Le Sonambule, et la ville de Montpellier/Théâtre Jean Vilar. Il a reçu le soutien de Scènes & cinés/ Scène conventionnée Art en territoire (PACA).
Pour le texte d’introduction :
Par un beau matin grec quelques siècles avant JC, Pénélope se confie à son mari qui s’apprête à partir en guerre :
« Écoute Ulysse, je la sens pas franchement ton histoire de Troyens. Ils sont bien gentils Mélasse et Agamemon de jouer les justiciers, mais il aurait pu réfléchir avant d’épouser la plus belle femme du monde, après Aphrodite bien sur, qui je le rappelle l’avait promise à Pâris. Ces histoires de gueguerre entre rois pour savoir qui possède la plus belle ça commence à bien faire. Les frérots ils arrivent comme un fil d’ariane sur la soupe pour nous présenter leur super plan de bataille contre les troyens qui soi disant sera pliée en quelques semaines !… mais je les connais vos histoires, et vas y que je brandis mon épée, que je blesse le fils d’un dieu, que les dieux sont en colère contre moi, que je dois fuir à l’autre bout de la planète pour récupérer une toison… Mais comment voulez vous qu’on sorte de cette galère ! Écoute Ulysse, j’ai pas abandonné mon père pour être abandonné par mon mari. Et puis après quoi ? Etre abandonné par mon propre fils ? Tu veux que je lui dise quoi à Télémaque, que t’es parti en tournée avec une troupe de saltimbanques sur les routes de Méditerranée pour jouer Hélène et les garçon de Zeus ? Et moi pendant ce temps là je fais quoi ? Je reste collé aux sandales de ton fils, toute la journée assise devant un métier à tisser, à attendre que mes prétendants arrêtent de lécher les vitres de notre maison ? Autant se mettre une aiguille dans l’œil! Alors écoute, avec Athéna on a discuté longuement, et elle d’accord pour m’emmener à Troie dès demain. Je peux te dire qu’avec moi les troyens vont se plier en quatre ! Toi pendant ce temps tu t’occupes du champs et tu vas emmener ton fils se cultiver, ça lui fera pas de mal. Il y a justement une odyssée musicale et théâtrale qui se joue le dimanche 13 février à 16h30 au Somnambule de Gignac et qu’on retrouvera le mercredi 20 avril à 16h à Victoire 2 de St Jean de Vedas. Sur scène, Emmanuelle Bunel, chanteuse, comédienne, metteuse en scène, va raconter mon futur voyage, je te jure ! Elle est accompagnée par Tonj Acquaviva interprète, compositeur, multi instrumentiste multi arrangeur, qui a plus de cordes à son arc que le tiens mon Ulysse. La pièce s’appelle Hé hop ! Pénélope, un cadeau des dieux! Tiens, je m’en vais leur parler avant de prendre le navire, et tu seras gentil de me passer les pagais ! »
L’homme s’avance avec imprudence au bord de la falaise enneigée, dans son costume noir d’agent immobilier. Mais que vient-il vendre ici, en plein milieu de l’Arctique ? Ils viennent de plus en plus nombreux ces agents immobiliers, toujours plus nombreux à mesure que la neige fond. Ils se postent au bord de la falaise et dévorent l’horizon. Pourvu que la glace s’efface, rêvent-ils, sans sentir le sol fondre sous leurs pieds et lentement les attirer vers le vide. Il pleut des agents immobiliers dans le ciel de l’Arctique.
Cette image comme une peinture de l’esprit m’a été inspirée par l’écoute de l’album Nunataq, du nom des pitons rocheux du Groenland, composé par Alexandre Herer, qu’il interprètera avec ses comparses Gaël Petrina à la Basse et Pierre Mangeard à la batterie ce samedi 12 Février à 20H30 au JAM de MONTPELLIER dans le cadre du Koa Jazz Festival, en première partie du pianiste légendaire Enrico Pieranunzi.
Une pépite sonore d’une angoissante plénitude, où la proue d’un Fender Rhodes vient se fracasser contre l’immensité d’un glacier.
Autre concert à noter : celui du groupe Kunzit du Collectif Koa le jeudi 10 février au Jam.
Le projet Nunataq :
Après 10 années d’expérimentations sonores autour de son instrument de prédilection, le Fender Rhodes, Alexandre Herer se lance cette année avec un projet personnel et ouvert se nourrissant de ses multiples expériences, accompagné de Gaël Petrina et de Pierre Mangeard. Au contact de musiciens à l’univers affirmé tels que Magic Malik, Marc Ducret, Stéphane Payen, Julien Pontvianne ou Olivier Laisney, Alexandre Herer s’est familiarisé avec de nombreux concepts musicaux, autant sur l’écriture que sur l’improvisation. Pour le projet Nunataq, Alexandre Herer propose une musique ouverte, aérienne, et volontairement froide, inspirée en partie par les grandes étendues de glace du Groenland, lieu témoin d’un climat passé résolument menacé par l’homme moderne…
L’album Nunataq est paru en mai 2020, il a reçu ffff Télérama et Choc Jazz Magazine.
Invitée : Ewa Sawinska, attachée de presse de la salle de concerts Victoire 2 de St Jean de Vedas
Faisons le point sur la programmation de rentrée à Victoire 2 pour les mois de février et de mars 2022, une rentrée marquée par de nombreux reports et annulations mais qui surprend par son éclectisme éclairé, et son exigence à répondre à des thématiques actuelles telles que la place de la femme dans le monde de la musique.
En ce qui concerne les dates reportées :
03 FÉVRIER > CABADZI + LOMBRE (reporté)
Chanson Hip-hop
05 FÉVRIER > HE-HOP ! PÉNÉLOPE (reporté au 20 avril)
Odyssée musicale
11 FÉVRIER
> CLUB V2 (évènement gratuit reporté le 26 mars) PRINCESS THAILAND + UNSPKBLE
Rock, Post-punk
12 FÉVRIER > KT GORIQUE + EKLOZ (reporté)
Rap français
18 MARS > ALCEST (reporté)
HANGMAN’S CHAIR Shoegaze, Cold Doom
La reprise officielle des concerts debout débuterale 17 février avecYseult au Chaï du Terral.
17 FÉVRIER > YSEULT HORS LES MURS (presque complet!) LE CHAI DU TERRAL
Révélation féminine aux Victoires de la Musique 2021
10 MARS > OSEZ JOSÉPHINE
MAYA KAMATY (en cours de remplacement) + MY JOSÉPHINE
Electro-pop, Gospel, Blues
Le JAM et Victoire 2 se mobilisent pour mettre en lumière les femmes musiciennes et nous faire réfléchir à la place des femmes dans le secteur des Musiques Actuelles toujours teinté d’inégalités persistantes.
Programmation 100 % portée par des femmes avec Maya Kamaty et Moonlight Benjamin.
Expositions, projections, temps de rencontres et de débats sont aussi au programme !
12 MARS > SUPER AU BORD DU GOUFFRE ; LESPOIR Ciné-concert
19h / Grande Salle / Ciné-concert / 5€ SUPER et son backing band LES GARÇONS présentent Au bord du gouffre
Après de multiples aventures vécues sous forme de films d’animation, de peintures, de sculptures, de disques, d’installation multimédias, et de jeux vidéos, SUPER revient avec une histoire à suivre en live dans sa tête et dans ses poings. Un narrateur / chanteur / dessinateur à voix augmentée et un trio d’instrumentistes à la croisée du rock progressif, de la noise et de la pop en quête de mélodies universelles, accompagnent un récit vidéo mêlant images réelles, dessins animés et créations graphiques pour plonger le public dans un univers total. SUPER ET LES GARÇONS se compose de JF Oliver aux claviers, Christophe Blanc à la voix et au theremin, Benjamin Cebrian à la batterie et Fred Conte aux guitares.
25 MARS>NEUE GRAFIK ENSEMBLE
Afro-jazz, Soul-funk
Alors que le jazz européen a entamé sa mue, faisant éclore de nouveaux projets aux racines diversifiées composant à la fois avec l’héritage du jazz et son expression la plus ouverte, le pont entre Londres et Paris est jeté́ par un producteur / instrumentiste français nommé Neue Grafik. Son nouvel ensemble tisse des liens entre sa carrière de producteur house / broken beat et son apprentissage du jazz à la Bill Evans Piano Academy. D’abord adoubé par la communauté qui gravite autour du Total Refreshment Centre (épicentre de la nouvelle scène jazz londonienne), à la faveur de DJ sets et de jams nocturnes, Neue Grafik Ensemble sort un premier EP en 2019 « Foulden Road », qui compte parmi ces rangs Nubya Garcia, Brother Portrait et Allysha Joy. Après ce premier acte, ils préparent Foulden Road Pt. II, un album entièrement dédié à Adama et Assa Traoré, la communauté qu’il représente et plus largement les populations noires du monde entier. Un must see du jazz moderne !
Suivront les artistes :
Maxence – Hang Massiv – General Elekctrics – Kokoroko – Mansfield Tya…
Du côté des ATELIERS en direction des artistes émergents :
JE CRÉÉ UN NOUVEAU RÉPERTOIRE par Clotilde Bernier Consultante en carrière musicale – Mazette !
Que l’on prépare un nouveau spectacle ou un nouvel enregistrement, tout commence
par la création de nouveaux morceaux. Cet atelier a pour but de discuter, d’échanger
et de s’inspirer de méthodes pour produire de nouvelles œuvres musicales, en
prenant les choses dans le bon ordre et en s’entourant des bons interlocuteurs.
Intervenante : Clotilde Bernier, Consultante en carrière musicale – Mazette !
Publics : musiciens, porteurs de projets musicaux, artistes entrepreneurs, curieux . Date : Mardi 15 février 2022 de 18h à 20h Prix : gratuit sur inscription
JE PRÉPARE MON ALBUM Intervenante : Clotilde Bernier,
identité visuelle, bio, distribution, promotion, vidéo, stratégie de diffusion …
L’objectif de cet atelier est de retracer toutes ces étapes pour construire un rétroplanning réaliste, et
affronter sans difficulté ces points incontournables dans l’autoproduction de sa
musique.
Publics : musiciens, porteurs de projets musicaux, managers/développeurs, artistes entrepreneurs… Date : Mardi 8 mars 2022 de 18h à 20h Prix : gratuit sur inscription
DROITS D’AUTEURS ET RÉMUNÉRATION DES LIVESTREAMS
La Sacem est la première société d’auteurs, compositeurs et éditeurs française.
dévoiler son fonctionnement et les aides qu’elle peut apporter tout en expliquant la législation qui encadre les droits d’auteur ainsi que leurs enjeux.
L’atelier se présentera sous deux temps forts :
• didactique : l’ensemble du fonctionnement de la Sacem (rémunération, perception, livestream)
• échange où tout le monde pourra poser ses questions sur les thèmes abordés.
Intervenant : Jean-Louis Chaix, directeur territorial de la SACEM
Public : Artistes, managers, chargé.e.s de production et d’administration, curieux Date : mardi 22 mars de 18h à 20h Prix : gratuit sur inscription
RÉSIDENCES D’ARTISTES
OLLY JENKINS AU THÉÂTRE G. PHILIPE
Olly Jenkins est né au Pays de Galles et a commencé à jouer sur les scènes de Manchester avant d’arriver à Montpellier en 2010. Sur scène, il ouvre une parenthèse folk lunaire où le public est touché tant par l’intelligence des textes que la force des mélodies. Pour les fans de Neil Young, Nick Drake, Gustav Mahler, Mark Hollis.- du 2 au 4 mars
LES MONOLOGUES D’UN CODE-BARRES du 18 au 20 février
Une table vide. Un homme débraillé arrive en chantant son blues. Il a raté son train. Il y a longtemps. Et depuis il attend… en collectionnant des objets qu’il trouve au hasard. Un peigne, un catalogue Aldi, des lunettes, une lampe torche… Voilà que le zigue se met à raconter les anecdotes des gens qui les ont tenus et tout le monde qui les entoure. C’est dans ce canevas que Jérôme Pinel présente une série de textes autour de la folie ordinaire.
LES ACTIONS CULTURELLES
ACTION D’ÉDUCATION ARTISTIQUE ET CULTURELLE
Le Skeleton Band, trio oscillant entre folk, post-rock et musique latine, accompagnera une classe de musique du Collège Gerard Philippe à Montpellier. Ces ateliers d’éducation artistique et culturelle s’articuleront autour de toutes les étapes de la vie d’un artiste, de la production musicale en passant par le live !
CHU DE MONTPELLIER : UNE PARENTHÈSE HORS DU TEMPS
V2 est de retour au CHU pour des ateliers d’écriture slam et des initiations au
beat-box auprès des adultes du service cœur/poumon avec Bozo et Gerbeck
et des concerts au service pédiatrie pour les enfants avec Laurent Montagne !
Le tout sera immortalisé par la création d’une fresque collaborative réalisée par l’association Line’Up et l’artiste Salamech.
CHANSIGNE : LA MUSIQUE ENTRE MOTS ET SIGNES
Cette année encore Victoire 2 mettra un point d’honneur à rendre la culture
accessible. Nous travaillerons à la création et l’interprétation d’œuvres musicales
avec le CESDA, ainsi qu’avec un joli panel de stagiaires investis dans la construction
du projet. Cette expérience artistique sera accompagnée de Carlos Carreras pour
la traduction et l’interprétation aux côtés de deux artistes locaux, La Pietà et zOB’.
ATELIER D’ÉCRITURE ET BEATBOX AU QUARTIER MINEUR
zOB’ et Gerbeck réitèreront ces ateliers d’écriture et de Beatbox au Quartier Mineu
de la maison d’arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone. Ce projet permet aux artistes
d’accompagner les participants à s’essayer à de nouvelles formes d’expression, du
stylo sur le papier, à l’oral devant un micro.
L’objectif est d’exercer la créativité de ces jeunes et d’aiguiser leur désir de musicalité.
Diffusion : Mercredi 02 février 2022 à 08h30 et 12h30
Animateur : Samuel Heyndrickx
Invités : Fadilha Benammar Koly, Conseillère Régionale,Anne-Marieke Stams, responsable du Programme de Réussite Educative, ainsi que Johan et Sara, collégiens
Le Musée de Lodève présente cette semaine au public un clip de breakdance réalisé par Black Lions films avec Khalil Chabouni et 10 collégiens de Lodève.
Une semaine de tournage, nourrie des sensibilités de chacun, a donné naissance à une évocation artistique inédite du musée et de son lien au territoire.
Inviter un breakdancer au musée, c’est croiser des univers et créer l’opportunité de rencontres. Entre dix jeunes collégiens et un artiste danseur, d’abord, qui ont appris à travailler ensemble et à s’accorder pour offrir au spectateur une impression visuelle du musée entre mouvement et immobilité. Entre les collégiens et l’équipe de tournage, ensuite, qui a investi le musée pour en dévoiler un nouveau regard. Entre les collégiens et le musée, qu’ils ont investi et arpenté pendant la semaine de tournage.
« Comment rapprocher le musée des collégiens ? » se sont interrogées Anne-Marieke Stams (responsable du Programme de Réussite Educative) et Myriam Chollet (responsable du service éducatif au Musée de Lodève). Pour tenter ce rapprochement entre les deux univers, le musée et le CCAS de Lodève ont monté ce projet ambitieux mêlant éducation à l’image, découverte de métiers et accès à la culture et aux loisirs.
Pendant une semaine du mois d’août, elles ont rassemblé 10 collégiens, un breakdancer, deux réalisateurs, une plasticienne et trois éducateurs. « Les collégiens et lycéens sont les publics les plus difficilement touchés par les musées, explique Myriam Chollet. Nous voulions donner aux jeunes une occasion de rencontre approfondie avec le Musée de Lodève. En participant à la réalisation de ce clip avec Khalil Chabouni, les jeunes ont passé une semaine entière au musée. Ils se sont familiarisés avec les lieux, ont passé du temps devant les œuvres. J’espère qu’ils seront fiers de ce qu’ils ont accompli et que cela leur aura permis de se sentir chez eux au musée. »
Anne-Marieke Stams ajoute : « nous voulions créer un moment de divertissement et d’éveil à diverses formes d’expressions culturelles. Les jeunes ont participé activement à la réalisation d’un clip, rencontrant et travaillant auprès de l’ artiste et des réalisateurs. »
Khalil Chabouni : un des meilleurs danseurs de breakdance en France
Tombé dans la danse un dimanche de l’an 2000 en assistant au Battle Of The Year dans sa ville de Montpellier, Khalil Chabouni enchaîne les battles aux côtés de groupes montpelliérains. En 2006, étant encore très jeune, il intègre la compagnie Vagabond où il y perfectionnera son apprentissage de danseur hiphop et s’initiera au travail de création artistique.
Habitué aux compétitions, le jeune danseur a remporté plusieurs titres nationaux et internationaux. En 2016, c’est sur des humeurs de flamenco qu’il entame une reprise de rôle dans « Yatra », une oeuvre chorégraphique d’Andrès Marin et Kader Attou.
Aux cotés de ces deux artistes les plus significatifs de leurs milieux respectifs, commence une aventure et une rencontre artistique majeure de son parcours.
L’année suivante, il confirme ses envies de nouveaux horizons artistiques en intégrant l’équipe chorégraphique de la compagnie Accrorap dirigée par Kader Attou. Dans la même année, il collabore avec Hamid El Kabouss et l’Orchestre National de Montpellier sur l’œuvre planétaire de Vivaldi : Les Quatre Saisons.
Depuis 2017, Khalil Chabouni continue d’acquérir de nouvelles expériences chorégraphiques. Il tourne notamment avec « Allegria » de Kader Attou, « Crossover » de Mickael Le Mer (compagnie S’poart) et « Ballet Bar » de la compagnie Pyramid.
Devenu artiste chorégraphique, il continue de montrer son habileté technique sur les compétitions internationales les plus renommées. En 2019, il est invité à représenter la France à la plus prestigieuse compétition 1vs1 de breakdance le Red Bull Bc One.
L’année d’après, il intègre l’équipe de France de Breaking avec pour objectif les Jeux Olympiques de Paris 2024.
Parallèlement à ses tournées, il transmet régulièrement son art et sa vision de la danse via des ateliers et masterclass destinés à tous types de publics.
Black Lions film : Une impression esthétique du Musée de Lodève
Visiter un musée laisse souvent une impression générale. Ce ressenti ne se limite pas aux œuvres et objets exposés. Il est aussi lié à l’architecture du lieu, l’esthétique de la muséographie, les découvertes qui nous marquent… C’est cette impression qu’ont rendu les réalisateurs du clip, Jason Girard et Romain Escuriola, de Black Lions films.
Interview de Jason Girard
Qu’est-ce qui vous a marqué lorsque vous avez visité le Musée de Lodève ?
Plusieurs choses nous ont marqués lors de notre visite du musée : tout d’abord, la présence de la nature et du territoire est très forte dans les collections, avec les pierres, les fossiles, l’histoire de paysages comme le Salagou. D’autre part, les sculptures de Paul Dardé nous ont
frappés par leur caractère énigmatique.
Vous avez éclairé une partie des scènes du clip au néon, d’où vient cette idée ?
L’équipe de Black Lions vient de la fiction, nous aimons nous immerger dans une atmosphère, un univers. La lumière néon permet d’avoir une autre perception des œuvres, elle met en valeur les portraits sculptés et fait ressortir leur côté énigmatique et étrange.
Comment s’est passé le tournage ?
Le fait de travailler dans un musée avec un danseur et des jeunes c’était à la fois très contraignant et très stimulant. Le résultat en valait la peine. Nous ne voulions surtout pas faire un film institutionnel, mais vraiment un film artistique qui soit en lien étroit avec les collections du musée.
Où voir le clip ?
Au musée : demandez à l’accueil un de nos mp4 et regardez le clip dans les salles où il a été tourné. Facebook : www.facebook.com/MuseedeLodeve Instagram : www. instagram.com/museedelodeve YouTube : www.youtube.com chaîne du Musée de Lodève Site du musée : www.museedelodeve.fr Contact presse Céline Demarcq – 06 25 35 22 78 – cdemarcq@lodevoisetlarzac.fr
Diffusion : Lundi 31 janvier 2022 à 08h30 et 12h30
Animateur : Samuel Heyndrickx
Invité : Marco Gastine, réalisateur franco-grec
Le documentaire grec « Jusqu’à la mer » plonge le spectateur dans le quotidien bouleversant de rescapés d’accidents de la vie, prêts à tout pour recouvrer leur autonomie. Un récit bouleversant en salle le 26 janvier 2022 signé Marco Gastine.
Une mauvaise chute, un plongeon trop risqué… La vie d’Alias, Vassilis, Stavros et de leurs compagnons a basculé du jour au lendemain à la suite d’un accident. Déterminés à accéder de nouveau à l’autonomie, ils reprennent petit à petit possession de leur corps au sein du service de médecine physique et de réadaptation d’un grand hôpital athénien. Entre frustrations et réussites, résignation et espoir, rires et colère, le réalisateur franco-grec Marco Gastine met en lumière les étapes majeures de leur « renaissance » dans Jusqu’à la mer (As far as the sea, en anglais).
Dans le Service de médecine physique et de réadaptation d’un grand hôpital athénien, de graves accidentés luttent pour revenir à une vie fonctionnelle et à une existence autonome, épaulés par une équipe médicale pluridisciplinaire, leurs familles et leurs voisins de chambrée. Un combat de plusieurs mois, où il leur faut réapprendre tout ce qui fait un homme, des gestes élémentaires à la vie en société. Un combat souvent contre eux-mêmes, contre le fol espoir de revenir à leur état antérieur, pour la lucide acceptation de leur nouvelle condition. Une véritable renaissance qui, fera d’eux à nouveau, même si beaucoup rentreront à la maison avec un handicap, des êtres humains à part entière.
Durant ce « combat » de plusieurs mois, il leur faudra réapprendre « tout ce qui fait un homme », des gestes élémentaires à la vie en société. Certains rentreront sur leurs deux pieds, d’autres en fauteuil roulant, tous rentreront changés. « J’ai une chance sur 1 000 de remarcher. Mais, souvent, j’ai l’impression qu’on pense que je suis dépressif parce que je me prépare à une vie sans doigts, sans jambes et sans abdominaux », exprime l’un des protagonistes.
« Chacun de nous est une plaie, une douleur cachée qui suinte comme un robinet. En attendant l’instant de se mettre debout et de chanter. Un jour, toi et moi, nous irons jusqu’à la mer. Nous nous liquéfierons ensemble avec la rage de la pluie, dans la mer. Nous serons la mer. » C’est sur ce poème que s’achève ce film poignant que Marco Gastine dédie à sa sœur et « à tous ceux qui jamais ne désespèrent, un jour, d’atteindre la mer ».
Un film puissant, une narration exigeante, un montage exemplaire vu en avant première au Cinéma Alain Resnais de Clermont l’Hérault.
Que sont devenus les anciens militants des comités d’actions viticoles de l’Aude qui luttaient déjà, en leur temps, contre la mondialisation et la viticulture de masse qui conduisirent à la liquidation de la viticulture méridionale et participèrent à une aliénation de la culture occitane, dixit le professeur Rémy Pech ? Marie Coume, chanteuse et musicienne du groupe la Mal Coiffée, et Laurent Cavalié sont allés à leur rencontre et ont monté un spectacle à partir de leur témoignages, « N’ia pro ! », ça suffit !, qui se jouera au Palais des Congrès de Gruissan le samedi 29 janvier 19h et au Foyer municipal de PÉPIEUX le dimanche 30 janvier à 17h, le tout programmé par la Scène Nationale Grand Narbonne.
N’i a pro ! « Ça suffit ! », crièrent en occitan les vignerons languedociens, condamnés à la misère et à l’exil, ceux qui ont mené 15 ans de luttes insurrectionnelles jusqu’à la manifestation tragique de Montredon-des-Corbières en mars 1976. Ils formulèrent en leur temps une volonté farouche, déterminée et solidaire, de vivre et travailler au pays. Les chanteurs Marie Coumes (La Mal Coiffée) et Laurent Cavalié ont recueilli leurs récits et les mêlent à la poésie occitane de l’époque, pour raconter en musique cette histoire de courage collectif. Les morts de Montredon éclipsèrent aux yeux de tous la grandeur et la valeur de cette lutte, qui petit à petit, faute de transmission, était en train de s’effacer des mémoires. Alors, dans les villages, aux cours des veillées les anciens militants retrouvent leur fierté et les langues se délient.
Résonance : Les soirées se poursuivront par un moment de convivialité. Marie Coumes et Laurent Cavalié inviteront les spectateurs qui le souhaitent à témoigner. De leurs propres souvenirs de cette époque. Des souvenirs qui leur ont été transmis aussi. Ils réaliseront ainsi, une série de documentaires radio sur la mémoire des luttes viticoles dans l’Aude.
GRUISSAN – Palais des Congrès samedi 29 janvier 19h
Invité : Jérôme Imard, comédien metteur en scène et co-directeur artistique de la cie Théâtre du Mantois
« La couleur n’est pas ma patrie. Je suis un être humain avant d’être un Américain ; je suis un être humain avant d’être un Noir et si je traite des problèmes raciaux, c’est parce que ces problèmes ont été créés sans mon consentement, sans ma permission. Je suis opposé à toute définition raciale. Si j’écris sur les problèmes raciaux, c’est précisément pour mettre fin aux définitions raciales. Et je ne souhaite pas que qui que ce soit dans le monde où nous vivons se place à un point de vue racial, qu’il soit blanc, noir ou jaune. ».
Voilà ce que répondait l’écrivain afro américain Richard Wright à un journaliste de l’Express en août 1960, quelques mois avant que ses cendres ne soient déposées au cimetière du Père Lachaise. Un écrivain qui aura milité toute sa vie pour la reconnaissance et le respect des gens de couleurs, à l’échelle mondiale, n’en dénote sa participation en 1955 au sommet indonésien du Mouvement des Non Alignés qui participeront à l’émergence des pays du Tiers Monde sur la scène internationale. Un de ses romans les plus intimes reste sans nul doute « Black Boy » où il raconte son enfance dans les ghettos noirs de Mississippi qui sont, je le cite, « une immense prison dans laquelle les Blancs sont les geôliers et les Noirs les détenus ».
Un livre aux propos brûlants qui seront ravivés sur scène par Jérôme Imard dans le spectacle transdisciplinaire « Black Boy » qui se joue ce vendredi 28 janvier à 21h au Sonambule de Gignac et qui risque fort de nous remuer.
Une forme théâtrale originale pour un musicien, un dessinateur et un comédien, en hommage au roman de Richard Wright.
Paru en 1945, Black Boy est le premier roman écrit par un noir sur ses conditions de vie. L’auteur y raconte son enfance et son adolescence dans le sud ségrégationniste américain du début du XXe siècle ; confronté à l’injustice, à la misère, à la violence des rapports entre noirs et blancs, il réussit à sortir du carcan dans lequel on veut l’enfermer grâce à sa découverte de la lecture et de l’écriture…
Le spectacle propose une « vibration » sensible de ce roman aussi mythique que bouleversant.
Parfaite osmose entre écriture, musique et dessin.
« Un ensemble spectaculaire qui donne l’impression d’une scénographie nouvelle. Une création originale du Théâtre du Mantois, une triple performance, qui ne laisse personne de marbre ! » Le Courrier de Mantes
Durée : 1h15
DISTRIBUTION:
Adaptation, conception et jeu Jérôme Imard
Composition musicale, guitare Lapsteel et chant Olivier Gotti
Invitée : Françoise Martin, trésorière et membre active du Secours Populaire de Lodève
Nôtre est l’humanité qui nous entoure, indivisibles, nous sommes liés, nous avons dans nos manches la faculté d’aider autrui, nous avons dans nos yeux le pouvoir de l’estime, nous avons sur nos lèvres la force du réconfort, nous avons dans nos cœurs toutes les formes de l’empathie.
On fait le point sur la situation du Secours Populaire de Lodève et ses actions sur le territoire.
TOUT CE QUI EST HUMAIN EST NOTRE
Association d’entraide, et d’utilité publique qui agit pour et avec les personnes les plus démunis en toute indépendance.
Le SPF’ est un mouvement de lutte contre l’exclusion invitant largement tous les citoyens à agir en acteur solidaire. Il appelle en permanence au bénévolat.
Devenez Bénévole :
• Alimentation Solidaire avec un lieu d’accueil, d’écoute et d’expression.
• Boutique Solidaire ouverte à tous pour que vive la Solidarité.
• Accès aux Droits : Santé, Hygiène, Vacances, Culture . . .
• Aide d’Urgence
Devenez également donateur du Secours Populaire pour que la solidarité continue (don, déductible à 70% de vos impôts).
Venez nous rencontrer : Lundi, Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi de 14 h à 16 h
Diffusion : Mercredi 12 janvier 2022 à 13h et dimanche 16 janvier à 18h
L’association et espace de vie sociale LASER de Montagnac, dirigé par Mauve Lavagne, vous présente leur œuvre collective, le livre en céramique, tout en relief, AZUR, fruit de longs mois d’artisanat et d’écriture à plusieurs mains : celles des animateurs, des enfants, des parents, des services civiques, des stagiaires, des bénévoles et des résidentes de l’EHPAD Résidence Foyer l’Oustalet Montagnac.
Un travail d’orfèvre auquel nous donnons voix pour cette émission spéciale réalisée dans le cadre des ateliers radio Laser animés par Samuel Heyndrickx.
Ce livre a été conçu à l’occasion de la 11ème édition du Concours de livres de création : “Prière de toucher”, organisé par le département de l’Hérault, dont le thème était l’Heure bleue, et qui a obtenu avec unanimité le 1er prix du jury!
Ce prix a été remis officiellement par Virginie Desrois, à la Direction de la Lecture Publique du Département de l’Hérault.
Les livres primés seront exposés dans la plupart des bibliothèques de l’Hérault durant toute l’année 2022.
Fermez les yeux et naviguez sur l’Azur…
Recette pour « l’Azur », lue par Carine Caroule, animatrice en arts plastiques
Temps de préparation trois mois
S’installer confortablement dans des chaleureux locaux de l’association et Espace de Vie Sociale de Laser Faire appel à une équipe de bénévoles et d’animateurs d’élite! Mettre en place des ateliers d’écriture et d’arts plastiques intergénérationnels. Faire bouillir l’imagination de 28 enfants Saupoudrer de souvenir des résidents de l’EHPAD l’Oustalet de Montagnac Modeler la pâte avec des mains de femmes Pour finir enrober le tout d’heure bleue.
Commencer par le coucher de soleil des enfants, tourner les pages. Attraper le papillon de nuit des adultes et faîtes le décoller.
Accrocher la lune des anciens à la baguette et montez la vers le ciel.
Recette réalisée pour la 11ème édition du concours de livres de création. « Prière de toucher » organisé par le Département de l’Hérault
Poème de l’AZUR
Lus par Safeddine
En espagne, un soir, il y avait du ciel sans nuages qui était bleu clair qui est devenu tout bleu foncé.
Safwane 7 ans
La veille de mon anniversaire, Je ne trouvais pas le sommeil, J’ai regardé par le ciel Et aperçu des nuances dégradées De plus en plus foncées
Hajar 11 ans
Lus par Elias
Au Maroc, Lors de mes vacances, le ciel bleu turquoise M’a ébloui
Anissa 9 ans
Dans mon lit, j’ai entendu une étoile filante Et j’ai vu un ciel bleu canard J’ai pensé au bleu de la robe de ma maman
Leyana 8 ans
Lus par Isaak
Je suis dans un labyrinthe entouré de mur « couleur azur » qui me cache le ciel, je veux trouver la sortie pour voir l’heure bleue.
Amiela
La couleur de l’océan ressemble à la couleur du ciel que je trouve admirable.
Mohamed
A l’heure bleue, la libellule s’envole vers la lumière.
Fatima
De ma cassette bleue, j’entends toutes les musiques du monde.
Noah
Lus par Hanane
Un matin, j’entends les oiseaux sur les oliviers. Les enfants jouaient autour des oliviers? ils étaient contents. Une vie tranquille, à la nature. Et le soir, on admirait tous le coucher de soleil.
Yamina (42 ans)
J’aime ces deux moments, pareil ou autant L’heure bleue du matin et du soir, c’est calme J’écoute le chant des oiseaux, c’est un instant à moi. LES ENFANTS DORMENT.
Salima (36 ans)
Lu par Clara
En Algérie, Chez mes grands-parents, Les murs bleus et les belles faïences M’ont donné envie De m’enfoncer dedans.
Yousra (9 ans)
Lus par Nadia
C’est une coutume à la campagne d’Afsou. Quand j’étais enfant, chez ma grand mère au Maroc, avec ma cousine Nidal, le matin on déjeunait, du pain grillé avec de l’huile et des olives noires et du thé. Tout était tranquille, on sortait les moutons, les poulets, pour leur donner à manger. On partait toute la journée, loin, avec le troupeau et le chien. Au retour, c’était le même rituel, puis le chien aboyait pour manger aussi. Puis plus un bruit, ensuite, on mangeait le repas que mes tantes avaient préparé, c’était calme. Le soleil venait de se coucher, on était rythmés par l’heure bleue.
Salima (36 ans)
Ca y est ! Nous sommes. Le ciel se pare de ce bleu clair… Plus un bruit. Les animaux, les fleurs, les arbres semblent sentir qu’il est temps de s’apaiser pour une nouvelle nuit. Tandis qu’à l’horizon, le soleil prépare sa couche Pour finir par embraser tout l’environnement d’une Couleur feu après l’heure bleue.
Marie (69 ans)
Lu par Lucille et Elisa
Mon grand père tenait une grange dans la campagne avec son champ d’olivier. Un soir, on y a mangé avec mon père, ma soeur et mes grands parents. Un magnifique coucher de soleil apparût derrière les oliviers, un peu comme sur une image. C’était un magnifique moment qui restera gravé en moi, Ces couleurs qui se mélangeaient, La nuit qui se lève et le jour qui tombe, C’était beau à voir, surtout entouré de personnes qu’on aime.
Elisa (19 ans)
Lus par les résidentes de l’EHPAD Résidence Foyer l’Oustalet Montagnac
Thérèse (89 ans)
La mer bleue, le bateau, les vagues et les nuages dansent et virevoltent dans l’air en s’étirant dans l’horizon vers l’heure bleue. Les fleurs ont besoin de lumière pour fleurir.
Anna (94 ans)
La pluie peut être bienfaisante pour ceux qui ont en besoin Nous sommes tous les enfants de l’univers On a tous besoin de lumière pour éclairer nos zones d’ombre Recevoir directement de la nature à mon être intérieur.
Pauline (95 ans)
J’aime l’été admirer les robes bleues qui voltigent Au loin depuis ma fenêtre, après avoir contemplé l’heure bleue, j’aperçois le ciel qui se couche dans le ciel, de ma vitre, je vois la lune. La lumière est indispensable pour vivre.
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