Diffusion : jeudi 21 novembre à 9h35 – Rediffusion à 12h45

Reportage : Robert Martin

Emmanuel Macron a déclaré vouloir regarder le sujet de l’immigration en face. Quand on voit les dernières mesures anti-migrants annoncées et le comportement des forces de police aux frontières, on voit bien que c’est la face répressive qu’il a privilégiée.

Dans les Alpes maritimes, les habitants de la vallée de la Roya, eux, ont pris le problème à bras le corps.  Avec une fermeture plus que répressive de la frontière italienne par la France, ils ont été de plus en plus nombreux à se mobiliser contre une situation humanitaire insupportable et ont décidé de s’organiser.

Dès mai 2016, suite à l’importante affluence des personnes les plus vulnérables dans la vallée, l’association ROYA citoyenne a pris en charge un grand nombre de réfugiés en aidant, en soignant et en hébergeant des centaines de migrants.

La presse s’en est fait l’écho en particulier à travers les démêlés judiciaires de Cédric Herrou car se sont succédées perquisitions, arrestations, gardes à vues, condamnations qui n’ont pas empêché les habitants de la Roya de poursuivre leur non-délit de solidarité.

La Roya, une vallée solidaire (1)

un reportage  (1ère partie) à écouter ce jeudi 21 novembre à 9h35, rediffusion 12h45

La deuxième partie, diffusée le jeudi 28 novembre sera consacrée à ce qui se passe réellement à la frontière franco-italienne avec le collectif Kesha Niya. Enfin, un entretien avec Cédric Herrou clôturera ces chroniques de résistance consacrées à la vallée de la Roya (jeudi 5 décembre)

Liens utiles :

http://www.roya-citoyenne.fr/

https://www.facebook.com/LesAmi.e.sdelaRoya/

Diffusion : jeudi 14 novembre à 9h35, rediffusion 12h45

Reportage : Robert Martin

Quand un promoteur achète une forêt à prix cassé, projette de la raser et d’y construire une ville artificielle avec en son centre une bulle chauffée à 29° toute l’année, cela implique forcément quelques arrangements avec le droit, un immense lobbying auprès des élu.e.s et la destruction de zones humides.

Pourtant ce Grand Projet Inutile Imposé (GPII) est une caricature de toutes les aberrations possibles : destruction de 110 ha de zones humides précieuses pour l’alimentation en eau potable de la région, mise en péril localement de 37 espèces protégées, impactage de rivières classées en réservoir biologique, privatisation de biens communs publics d’usage libre et collectif, gaspillage d’argent public en faveur de Pierre et Vacances, mensonges et pressions de certains élus, désinformation politique sous couvert de développement durable et de création d’emplois, profits à court terme réalisés au détriment de petits investisseurs, niche fiscale abusive, etc.

Tout ça pour vous dire qu’à l’automne 2014 quand Pierre & Vacances attaqua les travaux du Center Parc de Roybon en Isère sans attendre le délai des recours légaux alors qu’à l’autre bout de la France Rémi Fraisse trouvait la mort et que les opposants de Notre Dame des Landes affirmaient leur présence, des centaines de personnes s’interposèrent devant les engins de chantier et s’installèrent sur la zone pour la protéger.

A ce jour, ces recours ne sont pas toujours épuisés, un vrai feuilleton ……mais les travaux n’ont toujours pas repris !

Roybon, la lutte continue contre le Center Parc

un reportage à écouter ce jeudi 14 novembre à 9h35, rediffusion 12h45

Liens ou adresses utiles :

• http://www.pcscp.org/
• https://zadroybon.wordpress.com
• http://lemondealenvers.lautre.net
• foret.occupee.roybon@riseup.net
• soutienchamba@riseup.net

Diffusion : jeudi 7 novembre à 9h35, rediffusion 12h45

Reportage : Robert Martin

Avec la victoire contre le projet d’aéroport, ils ont sauvé les terres de la ZAD de Notre Dame des Landes du bétonnage annoncé.

Mais il leur faut aujourd’hui encore batailler pour que ces terres, propriétées de l’Etat ou du Conseil Départemental, continue d’abriter des expériences collectives qui bouleversent le rapport au travail, à l’autonomie, à la terre, et qui explorent des manières de vivre, d’habiter et de lutter en commun et ne permettent pas l’agrandissement d’exploitations agricoles productivistes existantes.

C’était ce combat que portait le NON à l’aéroport de Notre Dame Des Landes et à son monde !

Et c’est pour défendre ces terres communes, pour soutenir les installations paysannes, les manières de vivre qui perdurent dans le bocage, pour exiger la signature des derniers baux de fermage sur les installations issus de la lutte qu’une nouvelle mobilisation a eu lieu à la ZAD de Notre Dame des Landes ce samedi 26 octobre

Chroniques des résistances – Pour les terres communes à Notre Dame des Landes,

reportage à écouter ce jeudi 7 novembre à 9h35, rediffusion 12h45

Liens utiles

www.zad nadir

Diffusion : jeudi 31 octobre à 9h35 – rediffusion 12h45

Reportage : Robert Martin

Imaginez un village à 10 km d’un bord de mer où les surfeurs s’en donnent à cœur joie sur les vagues de l’atlantique.

Imaginez que dans ce village, la municipalité modifie son Plan Local d’Urbanisme, sans consultation des administré.e.s, sans réunion publique, pour qu’un projet privé de vague artificielle pour surfeurs, sur huit hectares de terres jusque-là agricoles, puisse voir le jour.

Impossible pensez-vous ! Vous vous trompez  !

Cela se passe à Saint Père en Retz en Loire Atlantique au Sud de Nantes

Encore une fois, on marche sur la tête ! Bétonnisation de terres agricoles, gaspillage d’eau douce, non sens environnemental : les associations Pays de Retz Environnement et Terres Communes entres autres ont aussitôt réagi contre ce projet écocide, utile à qui ? et largement imposé par le maire et son conseil municipal.

Le 20 juillet dernier, un début d’occupation des lieux pour organiser une fête le lendemain a donné lieu à un affrontement, court mais violent, avec une centaine d’agriculteurs et d’agricultrices soutenus par La FNSEA, le tout sous l’œil des gendarmes locaux.

Résultat ? Immédiatement une ZAP (Zone A Protéger) s’est installée à quelques kms sur un terrain prêté par un maraîcher bio.

Ce dimanche 20 octobre les opposants ont organisé un rassemblement devant la mairie, puis manifestation dans les rues de la ville, enfin visite du lieu en question et de la ZAP

NON au Surf Park de Saint Père en Retz

un reportage à écouter ce jeudi 31 octobre à 9h35, rediffusion 12h45

Liens utiles :

http://terres-communes.zici.fr/

https://www.facebook.com/PRE-Pays-de-Retz-Environnement-401171183942641/

Diffusion : jeudi 24 octobre à 9h35, rediffusion 12h45

Reportage de Robert Martin

D’un côté, Brétignolles sur mer en Vendée et ses magnifiques plages, l’une d’entre elles en particulier, celle  la Normandelière. Cette superbe plage de plusieurs centaines de mètres est protégée par une dune naturelle et sauvage.

Et puis de l’autre l’obsession d’un maire : construire un port de plaisance artificiel de plus de 900 places, à l’intérieur des terres auquel on accède depuis la mer par un chenal de 60 mètres de large et de 500 mètres de long qui coupe en deux et la plage et la dune !

 Depuis plus de 15 ans plusieurs associations s’opposent à ce projet destructeur, non sens écologique, derrière le slogan #Balancetonport

Les événements se sont précipités le 30 septembre dernier : les travaux compensatoires ont démarré par le saccage de la végétation sur la dune : des arbres ont en effet été coupés, et une partie de la dune a commencé à être rasée. « Massacre à la tronçonneuse » pour certains riverains !

Dès le lundi 7 octobre, au lendemain d’un grand rassemblement qui a réuni près de 2500 personnes, quelques dizaines d’opposants ont empêché la poursuite des travaux qui ont effectivement cessé et une ZAD (Zone A Défendre) a été installée pour protéger le site.

La situation se complique donc pour la municipalité et la Communauté de Communes !

Le rassemblement du samedi 19 octobre devant la préfecture de La Roche sur Yon a été un véritable succès avec près de 2000 manifestants sur la Place Napoléon. Demande a été faite au préfet au moins de suspendre les travaux dans l’attente des recours judiciaires en co*urs

Brétignolles sur mer, un projet de port de plaisance inutile, imposé et constesté

Reportage à écouter le jeudi 24octobre à 9h35, rediffusion 12h45

Sites utiles :

https://www.la-vigie.org/

Diffusion : jeudi 17 octobre à 9h35 – Rediffusion à 12h45

Reportage de Robert Martin

Il est grand temps de se rebeller, vous ne trouvez pas ?

Telle est la question que pose, à l’ensemble de la population, le mouvement Extinction / Rébellion, mouvement mondial de désobéissance civile en lutte contre l’effondrement écologique et le réchauffement climatique.

Comment ? En sortant de nos zones de confort pour devenir les acteurs du changement

C’est le gazage de ses militants sur le pont de Sully, dans le centre de Paris, début juillet qui a particulièrement a choqué l’opinion publique. Les activistes, assis par terre en tailleur, pacifiquement, sont aspergés de gaz lacrymogène, pulvérisé à moins d’un mètre de leur visage, puis portés ou traînés sur le côté. Les réseaux sociaux ont largement diffusé ces images.

Le mouvement Extinction / Rébellion appelle à entrer en résistance contre un système qui nous détruit. Il est grand temps, d’après eux, de ralentir, face au rythme effréné de nos modes de vie et de consommation,  car nous sommes en excès de vitesse perpétuel sur la route de la surexploitation des ressources, et nous accélérons toujours plus.

La RIO, la Rébellion Internationale d’Octobre est une semaine d’actions organisée par le mouvement Extinction/Rébellion. Elle a débuté le 5 octobre dans plusieurs grandes métropoles du monde et en particulier à Paris : occupation du Centre Commercial Italie 2 les 5 et 6 octobre puis de la place Châtelet du 7 au 11 octobre.

Chronique des résistances, occupation de la Place du Châtelet

un reportage à écouter ce jeudi 17 octobre à 9h35, rediffusion 12h45

Lien utile : https://extinctionrebellion.fr/

Diffusion : jeudi 10 octobre à 9h35, rediffusion 12h45

Reportage : Robert Martin

Le groupe Auchan, associé à l’investisseur chinois Wanda a reçu le soutien de l’état pour construire sur les terres agricoles de Gonesse un méga-centre commercial baptisé Europacity : 500 boutiques de luxe, 2700 chambres d’hôtels, un centre aquatique climatisé, une piste de ski artificielle et la création d’une superficie de bureaux égale à la moitié de celle de la Défense.

Résultat ? 300 hectares de terres fertiles sacrifiés, désastreux pour les besoins en alimentation, la gestion de l’eau, la consommation énergétique et la bio diversité.

Un projet alternatif existe : le projet CARMA qui prévoit le maintien de la vocation agricole du triangle de Gonesse et la création d’emplois dans des filières d’avenir, de l’agriculture durable, de l’alimentation, de l’éco-construction, de la rénovation thermique et de la mobilité durable.

Les 4 et 5 octobre, les opposants ont organisé une marche citoyenne, de Gonesse à Matignon, pour dire NON à ce projet.

Chronique des résistances, NON à Europacity, OUI au projet CARMA

reportage à écouter ce jeudi 10 octobre à 9h35, rediffusion 12h45

Liens utiles :

nonaeuropacity.com

carmapaysdefrance.com

Diffusion Jeudi 3 octobre à 9h35, rediffusion 12h45

Reportage :  Robert Martin

Des scientifiques tirent la sonnette d’alarme : les déchets nucléaires sont un casse tête mondial qui représente un incommensurable fardeau pour les générations futures. Leur toxicité, à la fois radioactive et chimique est de loin supérieure à celle de n’importe quel matériau industriel produit à ce jour.

Le mythe du nucléaire propre, sûr et pas cher a fait son temps.

Alors, depuis près de 25 ans, sur le site de Bure,    qui a été choisi comme laboratoire, la résistance s’organise : manifestations, campagnes d’information indépendante, blocages, boycott du débat public, occupation du bois Lejuc , expertises indépendantes, recours juridiques, actions médiatiques, demandes répétées de consultation citoyenne ont permis de retarder le projet CIGEO qui n’est toujours pas autorisé.

Car ce projet consiste à enfouir 85000 m3 des pires déchets radioactifs dans 300 kms de galeries, à 500 m sous terre, 130 ans de chantier, garanti sans risque pour 100 000 ans ! Derrière ces chiffres abstraits, des risques réels : explosions, incendies, contaminations, rejets massifs.

Pour faire accepter ce projet, État et nucléocrates cherchent à l’imposer en faisant de la population locale leur cobaye et en faisant taire les élu-es à coup de corruption légale d’un milliard d’euros. 

Le week end dernier, la coordination Bure Stop a organisé l’opération Vent de Bure avec pendant 3 jours conférences, ateliers, projection de film, assemblée des luttes avec le samedi 28 septembre un appel à manifester à Nancy.

Chronique des résistances, le projet Cigéo à Bure, la poubelle souterraine de tous les dangers, un reportage à écouter ce jeudi 3 octobre à 9h35, rediffusion 12h45

Sites utiles :

www.bureburebure.info

www.burestop.eu

www.ventdebure.com