Février: semis, greffons, bourgeons

Février: semis, greffons, bourgeons

 

Invités: Suzanne Cambau-BoyerIsmaël Puigceddu, semeurs du Lodévois-Larzac

Diffusion: 3 février 2025 à 9h15

Rediffusion: 3 février 2025 à 18h15

Animateur: Hubert de Bon,

Technique: Pablo

Ce mois-ci, Suzane, productrice de plantes aromatiques et médicinales,  et Ismaël, maraîcher à Octon nous parlent de  travaux à réaliser en février dans le jardin. Les activités sont nombreuses et nous  ne pourrons décrire que quelques-unes d’entre elles.

Sur le marché, on voit la fin des légumes d’hiver: radis noirs, navets, choux, poireaux, betteraves, mâches, épinards, etc…

Plantules de laitues Mouchetée de Salasc

On peut encore semer directement en place : fèves, petit pois, betteraves, etc…Et sous abri, et couches chaudes, on peut commencer les tomates et autres solanacées à la mi-février.  Dehors la mise en place de voiles de forçages est recommandé sur les jeunes et très jeunes plantes.

 

Semis d’oignons sortis d’abri sur couche de fumier

      Fèves semées en novembre

Ismaël nous explique que février est pour lui, la période de taille des fruitiers, de prélèvement des greffons… et le dernier traitement de protection des arbres.

Suzanne détaille la taille et le bouturage (verveine), le marcottage par exemple du Rosier de Provins et les dernière cueillette de racines (bardane). Elle ajoute quelques explications sur la  cueillette des bourgeons dans le cadre de ses activités de produits pour la gemmothérapie.

Bourgeons de platane et de cerisiers

Rameau d’amandier

 

Janvier : Bien préparer l’installation des jeunes plants

Janvier : Bien préparer l’installation des jeunes plants

Invitée: Marie Giraud, paysanne, Le Bousquet d’Orb

Diffusion : lundi 6 janvier 2025  à 9h15

Re-diffusion : lundi 6 janvier 2025  à 18h15

Animateur: Hubert de Bon

Technicien: Axel Sauvajon

Nous écoutons Marie Giraud, une des pionnières du Collectif des Semeurs du Lodévois-Larzac pour aborder les travaux de janvier. Des récoltes sont faites: poireaux, carottes, choux, épinards ; mais aussi la laitue Mouchetée de Salasc, si les plants n’ont pas gelé. Les légumes récoltés et stockés se retrouvent sur le marché comme les courges, les oignons…

Il fait froid. Il faut protéger les cultures et les semis du potager, par exemple avec des films non-tissés. C’est aussi la période de semis par exemple, comme le poireau ou  l’oignon de Tarassac à la mi-janvier. La levée peut prendre du temps 2 à 3 semaines, mais la plante grandira naturellement.

Développement de la plantule de l’oignon

Marie Giraud insiste sur les liens entre le sol et la plante, qui commencent dès que la graine commence à germer. La plante fait le sol. Elle recommande les semis en pleine terre, après une bonne préparation du sol avec des apports de matière organique. Différentes origines en sont possibles: engrais verts broyés et enfouis, déchets végétaux, litière forestière fermentée, composts locaux. Ces semis, faits de cette façon, permettent des échanges rapides avec les micro-organismes du sol dès la germination. Les variétés locales, adaptées au sol et au climat, sont les mieux à même de profiter de tous ces échanges.

Endomycorhizes dans racine d’oignon

Il ne faut pas oublier de vérifier par des tests de germination la qualité des semences.

Au total, un mois de janvier axé sur la vérification des semences, la préparation des sols et des pépinières de plants maraîchers.

Attention: ne pas oublier la bourse aux graines et aux plants organisée par les Semeurs du Lodévois-Larzac le 9 février 2025 à Saint-Etienne-de-Gourgas

 

 

 

Plateforme de compostage du SYDEL à Aspiran

Décembre: ne pas oublier les arbres fruitiers

Décembre: ne pas oublier les arbres fruitiers

Invité: Mariano Pusceddu, Collectif des Semeurs du Lodevois-Larzac

Animateur: Hubert de Bon

Diffusion: lundi 2 décembre 2024 à 09h15

Re-diffusion; lundi 2 décembre 2024 à 18h15

Technique: Axel et Pablo

Chou cabus

 

En décembre, le travail au jardin est plus tranquille, la terre entre en repos. Le jardinier continue à nettoyer son potager en enlevant les vieilles cultures avant les gelées. Il entretient aussi ses semis, faits à l’abri et ses cultures d’hiver: les choux -chou vert, chou-fleur, chou de Bruxelles..- les poireaux

Des semis précoces d’oignons de  Tarassac sont possibles, en utilisant des caissettes que l’on déplace, ou un voile de forçage, ou un châssis.

Ombelle d’oignon prête à être battue

C’est aussi le moment de faire les tris de ses semences. Le collectif des Semeurs du Lodevois-Larzac défend les semences paysannes. Alors quand le jardinier observe une belle culture avec une belle récolte, il se doit de récolter les graines pour les réutiliser. Mais il doit faire attention à la durée de conservation de la graine, par exemple 10 ans pour la tomate, mais 2 ans seulement pour l’oignon.

C’est aussi une période pour prendre soin des arbres en place: assainir le tronc en le badigeonnant.. Des semis de noyaux sont à faire, en commençant par une stratification des graines afin de les vernaliser, c’est-à-dire les passer au froid pour qu’ils germent quand le printemps arrivera.

Stratification de noyaux d’amandes

Novembre au potager

Novembre au potager

Invité: Kalima Pusceddu, maraîchère à Octon

Animateur: Hubert de Bon

Diffusion: lundi 4 novembre 2024 à 9h15

Re-diffusion: lundi 4 novembre 2024 à 18h15

Technique: Axel et Pablo

A la Sainte-Catherine tout bois prend racine. Cet adage est connu de tous. Mais pour la maraîchère qui produit et vend ses récoltes sur le marché, le travail au jardin en novembre dépasse le bouturage ou la plantation des arbres et arbustes. Kalima, maraîchère  à Octon, en agriculture biologique, nous présente un étalage sur le marché très diversifié. C’est le début des légumes d’hiver  comme le fenouil, les radis, les navets., la roquette, le topinambour, le brocoli, mais aussi les légumes de conservation comme les oignons, les pommes de terre et les nombreuses courges.

Oignon Tropea

Novembre est une période moins chargée pour le maraîcher, c’est le moment de commencer le grand nettoyage : arrachage des cultures terminées comme la tomate, broyage des résidus de récolte..

Mais des cultures sont à mettre en place: plantation, semis en place, semis en pépinières. Par exemple, plantation d’ail blanc pour une production d ‘ail vert au printemps, ou des petits bulbes d’oignon blanc pour une récolte en mars ou avril,.

Des semis sont à réaliser: les petits pois nains, à grains lisses, les petits pois à grains ridés sont à semer plus tard, … mais attention à la levée car les oiseaux apprécient beaucoup les plantules, les radis de 18 jours, la fève dont on aura garder les semences.

Des cultures plantées en septembre, octobre sont à entretenir comme la laitue Mouchetée de Salasc

,

Laitue Mouchetée de Salasc

Agenda du jardinier : Octobre au jardin

Agenda du jardinier : Octobre au jardin

Invité : Mariano Puigcedu, maraîcher retraité à Octon

Animateur: Hubert de Bon

Technique: Axel Sauvajon

Diffusion: lundi 7 octobre 2024, 9h15

Re-diffusion: lundi 7 octobre 2024, 18h15

Nous poursuivons notre agenda du jardinier avec les Semeurs du Lodevois-Larzac pour aborder en ce début d‘octobre les travaux au jardin. Sur le marché, c’est la fin des tomates, courgettes, et autres légumes d’été. Mais la laitue est toujours sur les étals. Quelques nouveaux légumes feuilles commencent: roquette, moutard, coriandre. Mariano, producteur « bio » expérimenté de très nombreuses espèces, nous détaille les récoltes à faire avec attention. Il s’agit de récolter et mettre à l’abri avant les premières gelées toutes les courges: Sucrine du Berry, butternut, potimaron, etc… en faisant bien attention à les préserver de l’humidité.

La mise en place des cultures d’hiver se poursuivent avec l’épandage de la fumure organique, la préparation du terrain, les semis et plantation, le désherbage: carottes, variétés précoces d’oignons (Lézignan), choux divers, etc…

Une attention particulière est à apporter au travail du sol: préférer la grelinette, qui ne retourne pas le sol, détruit peu la microflore et la microfaune dans les premiers 10 à 20 cm de sol. En effet, c’est dans cet horizon superficiel que les premières racines vont se développer et viennent trouver les organismes nécessaires à la bonne assimilation des éléments nutritifs du sol. 

Agenda du jardinier – Septembre

Agenda du jardinier – Septembre

Les travaux de septembre dans le jardin

Mariano Pusceddu et Hubert de Bon, animateurs

Axel Sauvajon à la technique

Diffusion 2 septembre à 09h15 et 18h15

Culture de tomates à Octon

Aujourd’hui, la parole est à Mariano, maraîcher à la retraite à Octon, producteur en agriculture biologique. La grande période de travail,  pour les maraîchers du 15 juillet au 15 août vient de se terminer. L’été a été très sec sans orage, mais dans la vallée du Salagou, heureusement, il y a un système d’irrigation, une ASA, association syndicale autorisée qui permet d’irriguer les champs, notamment ceux des maraîchers.

Le jardinier commence à préparer ses terrains et semis pour l’hiver. Quelques cultures ont déjà été semées précédemment dès juillet, comme  les radis, navets, blettes … , et transplantées (poireaux, choux…). On peut continuer à les mettre en place ainsi que la mâche ou les épinards, sans oublier les plantes aromatiques comme le persil et la coriandre. Les semis peuvent être faits en place, en pépinières ou dans des petits pots. Mariano insiste beaucoup sur les soins à apporter tout au long de la culture: la préparation du sol maraîcher, avec la grelinette pour ne pas détruire les 10 premiers centimètres de terre où se développe très rapidement les premières racines des jeunes plants, et le désherbage astreignant mais impératif. Quelques conseils sont donnés pour lutter contre les fourmis.

 

Plants de poireaux à la transplantation

Elevage sur le Larzac

Elevage sur le Larzac

Invités : Morgane Bara, ingénieure agronome, chevrière, Saint-Pierre-de-la-Fage

Charles-Henri Moulin, enseignant-chercheur en élevage à l’Institut Agro Montpellier

Animations : Alix Audurier-Cros, Hubert de Bon

Diffusion : vendredi 7juin 2024 10h00

Rediffusion : dimanche 8 juin 2023 19h15

Technique: Axel Sauvajon

Morgane Bara, chevrière, hameau de la Roque, à Saint-Pierre-de-la-Fage nous décrit son parcours professionnel, puis son installation récente en reprenant en GAEC (Groupement Agricole d’Exploitation en Commun) avec son frère et sa belle-soeur l’exploitation familiale. Nous accueillons en même temps Charles-Henri Moulin, enseignant-chercheur à l’Institut Agro de Montpellier, après quelques années en Afrique soudano-sahélienne.

L’exploitation de Morgane Bara est en agriculture biologique, 80 chèvres de race Alpine mélangée, des brebis, quelques vaches.. Elle décrit surtout son activité de chevrière. La reproduction est  naturelle, en pâturage dans les prés toute l’année, sauf en cas de gel. Elle commercialise ses fromages lactiques, de type Pélardon, sur les marchés de mars à novembre.

Ce type d‘élevage « bio » avec pâturage apport de nombreux services agrosystémiques à cette région que Charles-Henri Moulin nous décrit: aliment pour l’homme le fromage, maintien d’un milieu ouvert, protection contre les feux de forêt, stockage du carbone, patrimoine culturel, activité économique (emploi).

Ensuite différents problèmes sont abordés:la présence des loups et les moyens de lutte, les soins à apporter aux animaux, le renouvellement de la profession, le soutien de la PAC (Politique agricole commune), l’installation des jeunes agriculteurs, la transmission des exploitations agricoles, .

Charles-Henri Moulin précise qu’il y a encore relativement des installations d’éleveurs. L’atout de la France est de pouvoir accueillir une grande diversité d’élevage :  des grandes fermes de 1000 vaches à ce type de ferme à l’échelle humaine qui respecte les animaux (Morgane Bara donne un nom à chacune de ses chèvres). Au total, ce sont des choix de société qui concernent autant les habitants des villes que ceux de la campagne.

Vous pouvez retrouver Morgane sur le marché de Gignac ainsi que sur des marchés d’été à Saint-Etienne-de-Gourgas et La Couvertoirade.

La réhabilitation des centres anciens des villes et villages

La réhabilitation des centres anciens des villes et villages

 
Invitée: Madame Alix Audurier-Cros, professeur émérite de l’université de Montpellier, HDR, enseignant en écologie du patrimoine

Animateur: H. de Bon

Technicien: Axel Sauvajon

Diffusion: vendredi 31 mai 2024 à 10h00

Rediffusion: dimanche 2 juin 2024 à 19h15

Place de l’église à Claret

L’invitée aujourd’hui est l’animatrice de l’émission, Madame Alix Audurier-Cros, enseignante en écologie du patrimoine. Elle va nous aider à voir plus clair dans les questions suivantes « Faut-il réhabiliter les centres anciens de nos villages? Comment gérer et mettre en valeur les traces du passé, facteurs importants d’identité et de lien social?

Mme Audurier-Cros explique les différentes stratégies possibles pour ces zones dont les bâtiments et les espaces libres se dégradent et dont les usages sont sous les contraintes de nos exigences actuelles: circulation, alimentation en eau, électricité, écoulement des eaux usées, diminution de la consommation énergétique …

Différentes stratégies s’offrent aux communes: Table rase, réhabilitation, rénovation, restauration … Ce sont plusieurs techniques qui permettent d’encadrer les projets adoptés et que Mme Audier-Cros nous détaillent. Si le Maire et son conseil municipal sont les initiateurs de tels projets, ils peuvent recevoir de nombreuses aides de l’Etat, des Départements, des Régions, et des Communautés de communes grâce à plusieurs lois notamment celles de 1913 et 1930. Plus récemment, les programmes Petites Villes de Demain ou Villes et Territoires Durables peuvent apporter des aides à la conception et financières pour dynamiser ces quartiers aux niveaux économique, touristique, historique et habitats.

Ancienne mairie d’Aniane

De tels projets d’envergure et ambitieux  doivent s’inscrire dans le temps long. Ils demandent des analyses préalables et recherchent l’adéquation entre l’espace, le foncier et le projet envisagé. Ingénieurs, urbanistes, architectes du patrimoine, archéologue, écologues… interviennent pour faire un diagnostic aussi complet que possible.

Tous ces travaux doivent être faits en concertation avec les habitants. Différentes variantes peuvent être proposées aux citoyens dans des réunions publiques comme prévu dans les règlements.

Madame Alix Audurier-Cros insiste sur l’originalité du dessin du bourg de Saint-André-de-Sangonis qui apparaît encore avec ses petites rues, l’emplacement des fossés, les fondations du mur d’enceinte et d’une tour, les jardins, la tour actuelle, bourg dont la fondation remonte au Xè siècle. La copie du cadastre de 1779 de Saint-André-de-Sangonis peut en témoigner.

La réhabilitation des centres anciens répond à une demande de notre époque. Elle doit se faire dans la concertation et s’inscrire dans notre histoire.

Cadastre de Saint-André-de-Sangonis de 1779

Laïcité et société

Laïcité et société


 

Photo avec les lauréats du prix de la laïcité 2023, remis par Sabrina AGRESTI-ROUBACHE, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, chargée de la citoyenneté et de la ville.

Invitée : Madame Baïa ADJI, association OLAÏC 34

Diffusion : vendredi 5 avril 2024 10h00

Rediffusion : dimanche 7 avril 2024 19h15

Animation: Alix Audurier-Cros, Hubert de Bon

Technique: Axel Sauvajon

Aujourd’hui, nous abordons un thème différent des précédentes émissions, un sujet de société : la laïcité. Nous accueillons Madame Baïa ADJI, présidente de l’association OLAÏC 34 (Observatoire de la laïcité en Coeur d’Hérault). qui diffuse avec conviction et, partage avec les acteurs sociaux et les éducateurs, la volonté du respect de la laïcité dans notre région.

Alix Audurier-Cros présente une synthèse sur la laïcité en France, l’origine du mot son origine Laos , son évolution: déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, séparation de l’Eglise et de l’Etat 1905, constitutions 1946, 1958) et la volonté du législateur de garantir les libertés individuelles (de penser, de conscience, se déplacer, voyager…) dans le respect de celles des autres.

Après avoir rappelé son parcours professionnel, Madame ADJI nous explique l’origine de son attachement à la laïcité.  Elle nous présente les différentes actions de l’association (créée en 2011): site internet, contes, conférences, diaporama… Les thèmes en sont divers pour combattre les préjugés: les libertés, l’acceptation des autres, le dialogue interculturel. 

Ainsi, OLAÏC 34 a reçu en 2022, le prix de la laïcité du Ministère de l’intérieur et des Outre-mer pour ses actions et ses projets. En 2024, les actions se poursuivent avec outre les interventions dans les établissements d’enseignement, la marche de la laïcité le 21 mai au pic Saint-Baudille, la présentation de la collection des bustes de Marianne en Hérault et des échanges avec la Confédération syndicale des femmes, etc…

Crédits photos: Ministère de l’intérieur et des Outre-mer

Pour en savoir plus :

www.laicite.fr

AAC. La laïcite

Patrimoine et musique: l’abbaye de Sylvanès

Patrimoine et musique: l’abbaye de Sylvanès


Invité : Michel Wolkowitsky, directeur de l’Abbaye de Sylvanès, Centre culturel de rencontre

Diffusion : vendredi 1 mars 2024 10h00

Re-diffusion : dimanche 3 mars 2024 19h15

Animations : Alix Audurier-Cros et Hubert de Bon

Technique: Axel Sauvajon

Aujourd’hui, nous invitons Michel Wolkowitsky, directeur de l’Abbaye de Sylvanès, Centre culturel de rencontre, maire de Sylvanès. Passionné par la musique depuis sa jeunesse, historien de l’art, formation au Conservatoire à Toulouse et à l’Institut pontifical de musique sacrée à Rome, enseignant (chant), il s’est lancé avec le frère dominicain et compositeur André Gouzes dans la restauration de l’abbaye de Sylvanès, il y 50 ans.

Datant du XIIème siécle, classée monument historique depuis 1862, l’abbaye est maintenant le siège d’un centre de culture, d’art et de spiritualité, proposant des stages de pratique artistique, des colloques et organisant un festival annuel. Labellisé en 2015 Centre culturel de rencontre, le thème du centre est « Musiques et dialogue de cultures« .  Il accueille des artistes et créateurs en résidence, et de nombreux stagiaires, environ 500 par an. Au total, une trentaine de concerts sont donnés pendant le festival en été. M. Wolkowitsky a développé des échanges avec des musiciens de tous les pays du monde notamment de Chine, du Japon, d’Afrique noire, du Moyen-Orient et évidemment de la zone méditerranéenne.

L’acoustique de l’église – qui est encore une église paroissiale – est remarquable du fait de sa nef unique; elle permet une expression exceptionnelle de la musique vocale.

Située en zone rurale, avec une vocation affirmée de formation, une chorale de 200 élèves a été créée avec les écoles de tous les villages de la Communauté de Communes Monts, Rance et Rougier dans le sud de l’Aveyron qui donne un spectacle à la fin de chaque année scolaire.

M. Wolkovitsky décrit ses autres activités en Coeur d’Hérault: direction du programme de musique baroque et vocale de Saint-Guilhem-le-désert ainsi que le festival d’art lyrique de Pézenas avec une « master-class » deux fois par an.

Il nous invite tous et toutes au nombreux concerts de la 47ème édition du Festival de Sylvanès (14 juillet – 1 septembre 2024) qui célébreront cette année la femme: créatrice, interprète, inspiratrice…

Pour en savoir plus:

www.sylvanes.com