Novembre au potager

Novembre au potager

Invité: Kalima Pusceddu, maraîchère à Octon

Animateur: Hubert de Bon

Diffusion: lundi 4 novembre 2024 à 9h15

Re-diffusion: lundi 4 novembre 2024 à 18h15

Technique: Axel et Pablo

A la Sainte-Catherine tout bois prend racine. Cet adage est connu de tous. Mais pour la maraîchère qui produit et vend ses récoltes sur le marché, le travail au jardin en novembre dépasse le bouturage ou la plantation des arbres et arbustes. Kalima, horticultrice à Octon, en agriculture biologique, nous présente un étalage sur le marché très diversifié. C’est le début des légumes d’hiver  comme le fenouil, les radis, les navets., la roquette, le topinambour, le brocoli, mais aussi les légumes de conservation comme les oignons, les pommes de terre et les nombreuses courges.

Oignon Tropea

Novembre est une période moins chargée pour le maraîcher, c’est le moment de commencer le grand nettoyage : arrachage des cultures terminées comme la tomate, broyage des résidus de récolte..

Mais des cultures sont à mettre en place: plantation, semis en place, semis en pépinières. Par exemple, plantation d’ail blanc pour une production d ‘ail vert au printemps, ou des petits bulbes d’oignon blanc pour une récolte en mars ou avril,.

Des semis sont à réaliser: les petits pois nains, à grains lisses, les petits pois à grains ridés sont à semer plus tard, … mais attention à la levée car les oiseaux apprécient beaucoup les plantules, les radis de 18 jours, la fève dont on aura garder les semences.

Des cultures plantées en septembre, octobre sont à entretenir comme la laitue Mouchetée de Salasc

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Laitue Mouchetée de Salasc

Agenda du jardinier : Octobre au jardin

Agenda du jardinier : Octobre au jardin

Invité : Mariano Puigcedu, maraîcher retraité à Octon

Animateur: Hubert de Bon

Technique: Axel Sauvajon

Diffusion: lundi 7 octobre 2024, 9h15

Re-diffusion: lundi 7 octobre 2024, 18h15

Nous poursuivons notre agenda du jardinier avec les Semeurs du Lodevois-Larzac pour aborder en ce début d‘octobre les travaux au jardin. Sur le marché, c’est la fin des tomates, courgettes, et autres légumes d’été. Mais la laitue est toujours sur les étals. Quelques nouveaux légumes feuilles commencent: roquette, moutard, coriandre. Mariano, producteur « bio » expérimenté de très nombreuses espèces, nous détaille les récoltes à faire avec attention. Il s’agit de récolter et mettre à l’abri avant les premières gelées toutes les courges: Sucrine du Berry, butternut, potimaron, etc… en faisant bien attention à les préserver de l’humidité.

La mise en place des cultures d’hiver se poursuivent avec l’épandage de la fumure organique, la préparation du terrain, les semis et plantation, le désherbage: carottes, variétés précoces d’oignons (Lézignan), choux divers, etc…

Une attention particulière est à apporter au travail du sol: préférer la grelinette, qui ne retourne pas le sol, détruit peu la microflore et la microfaune dans les premiers 10 à 20 cm de sol. En effet, c’est dans cet horizon superficiel que les premières racines vont se développer et viennent trouver les organismes nécessaires à la bonne assimilation des éléments nutritifs du sol. 

Agenda du jardinier – Septembre

Agenda du jardinier – Septembre

Les travaux de septembre dans le jardin

Mariano Pusceddu et Hubert de Bon, animateurs

Axel Sauvajon à la technique

Diffusion 2 septembre à 09h15 et 18h15

Culture de tomates à Octon

Aujourd’hui, la parole est à Mariano, maraîcher à la retraite à Octon, producteur en agriculture biologique. La grande période de travail,  pour les maraîchers du 15 juillet au 15 août vient de se terminer. L’été a été très sec sans orage, mais dans la vallée du Salagou, heureusement, il y a un système d’irrigation, une ASA, association syndicale autorisée qui permet d’irriguer les champs, notamment ceux des maraîchers.

Le jardinier commence à préparer ses terrains et semis pour l’hiver. Quelques cultures ont déjà été semées précédemment dès juillet, comme  les radis, navets, blettes … , et transplantées (poireaux, choux…). On peut continuer à les mettre en place ainsi que la mâche ou les épinards, sans oublier les plantes aromatiques comme le persil et la coriandre. Les semis peuvent être faits en place, en pépinières ou dans des petits pots. Mariano insiste beaucoup sur les soins à apporter tout au long de la culture: la préparation du sol maraîcher, avec la grelinette pour ne pas détruire les 10 premiers centimètres de terre où se développe très rapidement les premières racines des jeunes plants, et le désherbage astreignant mais impératif. Quelques conseils sont donnés pour lutter contre les fourmis.

 

Plants de poireaux à la transplantation

Elevage sur le Larzac

Elevage sur le Larzac

Invités : Morgane Bara, ingénieure agronome, chevrière, Saint-Pierre-de-la-Fage

Charles-Henri Moulin, enseignant-chercheur en élevage à l’Institut Agro Montpellier

Animations : Alix Audurier-Cros, Hubert de Bon

Diffusion : vendredi 7juin 2024 10h00

Rediffusion : dimanche 8 juin 2023 19h15

Technique: Axel Sauvajon

Morgane Bara, chevrière, hameau de la Roque, à Saint-Pierre-de-la-Fage nous décrit son parcours professionnel, puis son installation récente en reprenant en GAEC (Groupement Agricole d’Exploitation en Commun) avec son frère et sa belle-soeur l’exploitation familiale. Nous accueillons en même temps Charles-Henri Moulin, enseignant-chercheur à l’Institut Agro de Montpellier, après quelques années en Afrique soudano-sahélienne.

L’exploitation de Morgane Bara est en agriculture biologique, 80 chèvres de race Alpine mélangée, des brebis, quelques vaches.. Elle décrit surtout son activité de chevrière. La reproduction est  naturelle, en pâturage dans les prés toute l’année, sauf en cas de gel. Elle commercialise ses fromages lactiques, de type Pélardon, sur les marchés de mars à novembre.

Ce type d‘élevage « bio » avec pâturage apport de nombreux services agrosystémiques à cette région que Charles-Henri Moulin nous décrit: aliment pour l’homme le fromage, maintien d’un milieu ouvert, protection contre les feux de forêt, stockage du carbone, patrimoine culturel, activité économique (emploi).

Ensuite différents problèmes sont abordés:la présence des loups et les moyens de lutte, les soins à apporter aux animaux, le renouvellement de la profession, le soutien de la PAC (Politique agricole commune), l’installation des jeunes agriculteurs, la transmission des exploitations agricoles, .

Charles-Henri Moulin précise qu’il y a encore relativement des installations d’éleveurs. L’atout de la France est de pouvoir accueillir une grande diversité d’élevage :  des grandes fermes de 1000 vaches à ce type de ferme à l’échelle humaine qui respecte les animaux (Morgane Bara donne un nom à chacune de ses chèvres). Au total, ce sont des choix de société qui concernent autant les habitants des villes que ceux de la campagne.

Vous pouvez retrouver Morgane sur le marché de Gignac ainsi que sur des marchés d’été à Saint-Etienne-de-Gourgas et La Couvertoirade.

La réhabilitation des centres anciens des villes et villages

La réhabilitation des centres anciens des villes et villages

 
Invitée: Madame Alix Audurier-Cros, professeur émérite de l’université de Montpellier, HDR, enseignant en écologie du patrimoine

Animateur: H. de Bon

Technicien: Axel Sauvajon

Diffusion: vendredi 31 mai 2024 à 10h00

Rediffusion: dimanche 2 juin 2024 à 19h15

Place de l’église à Claret

L’invitée aujourd’hui est l’animatrice de l’émission, Madame Alix Audurier-Cros, enseignante en écologie du patrimoine. Elle va nous aider à voir plus clair dans les questions suivantes « Faut-il réhabiliter les centres anciens de nos villages? Comment gérer et mettre en valeur les traces du passé, facteurs importants d’identité et de lien social?

Mme Audurier-Cros explique les différentes stratégies possibles pour ces zones dont les bâtiments et les espaces libres se dégradent et dont les usages sont sous les contraintes de nos exigences actuelles: circulation, alimentation en eau, électricité, écoulement des eaux usées, diminution de la consommation énergétique …

Différentes stratégies s’offrent aux communes: Table rase, réhabilitation, rénovation, restauration … Ce sont plusieurs techniques qui permettent d’encadrer les projets adoptés et que Mme Audier-Cros nous détaillent. Si le Maire et son conseil municipal sont les initiateurs de tels projets, ils peuvent recevoir de nombreuses aides de l’Etat, des Départements, des Régions, et des Communautés de communes grâce à plusieurs lois notamment celles de 1913 et 1930. Plus récemment, les programmes Petites Villes de Demain ou Villes et Territoires Durables peuvent apporter des aides à la conception et financières pour dynamiser ces quartiers aux niveaux économique, touristique, historique et habitats.

Ancienne mairie d’Aniane

De tels projets d’envergure et ambitieux  doivent s’inscrire dans le temps long. Ils demandent des analyses préalables et recherchent l’adéquation entre l’espace, le foncier et le projet envisagé. Ingénieurs, urbanistes, architectes du patrimoine, archéologue, écologues… interviennent pour faire un diagnostic aussi complet que possible.

Tous ces travaux doivent être faits en concertation avec les habitants. Différentes variantes peuvent être proposées aux citoyens dans des réunions publiques comme prévu dans les règlements.

Madame Alix Audurier-Cros insiste sur l’originalité du dessin du bourg de Saint-André-de-Sangonis qui apparaît encore avec ses petites rues, l’emplacement des fossés, les fondations du mur d’enceinte et d’une tour, les jardins, la tour actuelle, bourg dont la fondation remonte au Xè siècle. La copie du cadastre de 1779 de Saint-André-de-Sangonis peut en témoigner.

La réhabilitation des centres anciens répond à une demande de notre époque. Elle doit se faire dans la concertation et s’inscrire dans notre histoire.

Cadastre de Saint-André-de-Sangonis de 1779

Laïcité et société

Laïcité et société


 

Photo avec les lauréats du prix de la laïcité 2023, remis par Sabrina AGRESTI-ROUBACHE, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, chargée de la citoyenneté et de la ville.

Invitée : Madame Baïa ADJI, association OLAÏC 34

Diffusion : vendredi 5 avril 2024 10h00

Rediffusion : dimanche 7 avril 2024 19h15

Animation: Alix Audurier-Cros, Hubert de Bon

Technique: Axel Sauvajon

Aujourd’hui, nous abordons un thème différent des précédentes émissions, un sujet de société : la laïcité. Nous accueillons Madame Baïa ADJI, présidente de l’association OLAÏC 34 (Observatoire de la laïcité en Coeur d’Hérault). qui diffuse avec conviction et, partage avec les acteurs sociaux et les éducateurs, la volonté du respect de la laïcité dans notre région.

Alix Audurier-Cros présente une synthèse sur la laïcité en France, l’origine du mot son origine Laos , son évolution: déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, séparation de l’Eglise et de l’Etat 1905, constitutions 1946, 1958) et la volonté du législateur de garantir les libertés individuelles (de penser, de conscience, se déplacer, voyager…) dans le respect de celles des autres.

Après avoir rappelé son parcours professionnel, Madame ADJI nous explique l’origine de son attachement à la laïcité.  Elle nous présente les différentes actions de l’association (créée en 2011): site internet, contes, conférences, diaporama… Les thèmes en sont divers pour combattre les préjugés: les libertés, l’acceptation des autres, le dialogue interculturel. 

Ainsi, OLAÏC 34 a reçu en 2022, le prix de la laïcité du Ministère de l’intérieur et des Outre-mer pour ses actions et ses projets. En 2024, les actions se poursuivent avec outre les interventions dans les établissements d’enseignement, la marche de la laïcité le 21 mai au pic Saint-Baudille, la présentation de la collection des bustes de Marianne en Hérault et des échanges avec la Confédération syndicale des femmes, etc…

Crédits photos: Ministère de l’intérieur et des Outre-mer

Pour en savoir plus :

www.laicite.fr

AAC. La laïcite

Patrimoine et musique: l’abbaye de Sylvanès

Patrimoine et musique: l’abbaye de Sylvanès


Invité : Michel Wolkowitsky, directeur de l’Abbaye de Sylvanès, Centre culturel de rencontre

Diffusion : vendredi 1 mars 2024 10h00

Re-diffusion : dimanche 3 mars 2024 19h15

Animations : Alix Audurier-Cros et Hubert de Bon

Technique: Axel Sauvajon

Aujourd’hui, nous invitons Michel Wolkowitsky, directeur de l’Abbaye de Sylvanès, Centre culturel de rencontre, maire de Sylvanès. Passionné par la musique depuis sa jeunesse, historien de l’art, formation au Conservatoire à Toulouse et à l’Institut pontifical de musique sacrée à Rome, enseignant (chant), il s’est lancé avec le frère dominicain et compositeur André Gouzes dans la restauration de l’abbaye de Sylvanès, il y 50 ans.

Datant du XIIème siécle, classée monument historique depuis 1862, l’abbaye est maintenant le siège d’un centre de culture, d’art et de spiritualité, proposant des stages de pratique artistique, des colloques et organisant un festival annuel. Labellisé en 2015 Centre culturel de rencontre, le thème du centre est « Musiques et dialogue de cultures« .  Il accueille des artistes et créateurs en résidence, et de nombreux stagiaires, environ 500 par an. Au total, une trentaine de concerts sont donnés pendant le festival en été. M. Wolkowitsky a développé des échanges avec des musiciens de tous les pays du monde notamment de Chine, du Japon, d’Afrique noire, du Moyen-Orient et évidemment de la zone méditerranéenne.

L’acoustique de l’église – qui est encore une église paroissiale – est remarquable du fait de sa nef unique; elle permet une expression exceptionnelle de la musique vocale.

Située en zone rurale, avec une vocation affirmée de formation, une chorale de 200 élèves a été créée avec les écoles de tous les villages de la Communauté de Communes Monts, Rance et Rougier dans le sud de l’Aveyron qui donne un spectacle à la fin de chaque année scolaire.

M. Wolkovitsky décrit ses autres activités en Coeur d’Hérault: direction du programme de musique baroque et vocale de Saint-Guilhem-le-désert ainsi que le festival d’art lyrique de Pézenas avec une « master-class » deux fois par an.

Il nous invite tous et toutes au nombreux concerts de la 47ème édition du Festival de Sylvanès (14 juillet – 1 septembre 2024) qui célébreront cette année la femme: créatrice, interprète, inspiratrice…

Pour en savoir plus:

www.sylvanes.com

Les sols des déserts : quelles leçons pour la zone méditerranéenne ?

Les sols des déserts : quelles leçons pour la zone méditerranéenne ?

 

Invité : Marc Ducousso, chercheur, microbiologie des sols, Cirad Montpellier

Diffusion : vendredi 3 mai 2024 10h00

Re-diffusion : dimanche 5 mai 2024 19h15

Animations : Alix Audurier-Cros, Hubert de Bon

Technique : Axel Sauvajon

Relevé et prélèvement de sol à Thurbab

Aujourd’hui, nous allons partir dans les déserts d’Arabie saoudite et du Sud-marocain, avec un chercheur du Cirad, Dr Marc Ducousso, docteur en agronomie, spécialiste de la microbiologie des sols. Il nous raconte  comment les plantes peuvent se développer dans les déserts. Après avoir décrit son parcours professionnel (Afrique, Nouvelle-Calédonie), il explique l’objectif de son travail : l’étude du rôle des micro-organismes du sol pour comprendre les écosystèmes. Deux catégories de micro-organismes sont particulièrement analysées: les champignons du sol (symbiotes et autres) et les bactéries. Les plus techniques de biologie moléculaire sont utilisées. Le choix de ces zones d’étude avec des conditions de climat extrêmes (désert, sols métallifères) lui permet de décrire le fonctionnement des plantes en condition de survie: par exemple, comment des plantes peuvent fleurir alors qu’il n’a pas plu pendant plus de 20 mois?. Il lance ainsi une réflexion sur la notion de fertilité des sols.

Floraison à Sharaan

Ilôt de fertilité formé autour d’un Haloxylon salicornicum

Il montre aussi l’intérêt d’appliquer ces études à d’autres disciplines comme  l’archéologie, dans ce cas : analyses des sols dans et autour des ruines d’un fort romain abandonné il y a 1500 ans. Enfin, il aborde l’utilisation de certaines plantes qui pourraient contribuer plus efficacement au stockage du carbone dans les zones arides.

Ces études visent ainsi à trouver des pistes pour une restauration écologique des zones arides.

Ce travail est conduit par des équipes internationales  de Pologne, Allemagne, Italie, Tchéquie, Finlande, de l’université King Abdullah des Sciences et technologies du Royaume d’Arabie saoudite, de l’université polytechnique Mohamed VI du Maroc.

Pour en savoir plus:

Environmental Microbiology. 2023. Boivin et al. Revealing human impact on natural ecosystems through soil bacterial DNA. 1-13

Trends in Pant Science. 2023. Heribert Hirt, Hassan Boukcim, Marc Ducousso, Maged M. Saad. Engineering carbon sequestration on arid lands? 28, 11.

Agriculture biologique en Coeur d’Hérault

Agriculture biologique en Coeur d’Hérault

 
Invitées : Melody Hesse d’Alzon, paysanne-boulangère, Le Pouget

Servane Penvern, animatrice du programme Agriculture biologique à l’INRAE, Ingénieure de recherche en agronomie et cheffe de projet du métaprogramme METABIO sur le changement d’échelle de l’AB

Diffusion : vendredi 5 janvier 2024 10h00

Re-diffusion : dimanche 7 janvier 2024 19h15

Animations : Alix Audurier-Cros, Hubert de Bon

Technique: Axel Sauvajon

 

Pour parler de ce sujet, toujours controversé, nous avons invités deux spécialistes oeuvrant pour la promotion de l’agriculture biologique, mais dans des secteurs différents: Madame Servane Penvern, chercheuse dans la recherche institutionnelle française, et Madame Melody Hesse d’Alzon, paysanne – boulangère, agricultrice depuis 2016.

Après avoir rappelé en quelques mots l’histoire du « bio », Servane Penvern décrit les principes de l’agriculture biologique (santé, écologie, préservation de l’environnement, équité) qui sont à l’origine du cahier des charges actuel européen et français. Melody Hesse d’Alzon, explique son choix de faire du pain à l’ancienne en assurant la production de son blé sans irrigation, ni intrant chimique, son stockage, la préparation de la farine, sa cuisson et sa  commercialisation.

Si le programme dont s’occupe Servane Penvern est ambitieux : Quel changement d’échelle pour le « bio »?  (consommation, production, transformation…), les consommateurs sont confrontés à de nouveaux  labels : HVE (haute valeur environnementale), Nutriscore,  entraînant une certaine perplexité et des incompréhensions dans leur choix. Dans la crise actuelle, les systèmes « bio » n’ont pas subi la hausse des coûts des matières premières comme les systèmes conventionnels, ont montré une résilience certaine, qui s’est traduit par un maintien de des prix de vente comme pour Melody Hesse d’Alzon.

Les perspectives pour le bio sont optimistes. Le département de l’Hérault présente 24% de sa superficie agricole en agriculture biologique. Récemment, la région Occitanie a lancé un plan Bio pour développer la consommation des ménages, notamment en créant un réseau de plateformes commerciales Manger Bio.  Pour Melody et Servane, le défi du « bio » est dans les mains des producteurs et des consommateurs.

Pour en savoir plus:

www.coeur-herault.fr

 

Au fil de l’eau – L’atelier de menuiserie ébénisterie à Pézenas

Au fil de l’eau – L’atelier de menuiserie ébénisterie à Pézenas

Invité : Monsieur Serge Ivorra, maître-artisan en métier d’art avec la mission locale Cœur d’Hérault accompagnée par Naïma Sennoune

Diffusion : vendredi 1 décembre 2023 à 10h00

Re-diffusion : dimanche 3 décembre 2023 à 19h15

Technique : Marie Laloum et Axel Sauvajon

Animateurs : Alix Audurier-Cros et Hubert de Bon

La visite de l’atelier de Serge Ivorra, maître compagnon, menuisier et ébéniste, installé à Pézenas depuis 1976 permet de présenter la richesse et la diversité d’un métier manuel à un groupe de  la mission  jeunes. M. Ivorra explique les composantes de son activité : choix des essences de bois (amarante, frêne, orme, robinier faux-acacia..), les différents outils et machines, les travaux  de restauration et de création. Il insiste beaucoup sur la nécessité de dessiner par soi-même ses projets  au-delà des outils modernes de conception assistée par ordinateur.

Ensuite, la visite du musée de la Porte et de la Ferronnerie qu’il a créé, nous entraîne dans  une histoire des portes et fenêtres de notre région, avec notamment, la reconstitution d’une porte d’il y a cinq mille ans. Il détaille les astuces de réparation des pièces de menuiserie, issues souvent des expériences des charpentiers de marine comme l’assemblage en trait de Jupiter. Il n’oublie pas l’évolution de la ferronnerie pour maintenir, ouvrir et fermer portes et fenêtres.

Un artisan d’art au service de la beauté et de l’authenticité qui fait vivre son métier formant de nombreux jeunes à la fois pour ne pas perdre les gestes de son métier et leur faire découvrir toute la richesse du travail du bois.

  

 

Pour en savoir plus :

  • sergeivorra.fr