Vendredi 31 janvier, la presse était conviée à la préfecture de l’Hérault pour écouter le « Bilan 2024 de la délinquance dans l’Hérault ». Pour décliner les situations, les chiffres et les dispositifs mis en oeuvre, étaient présent François-Xavier Lauch, préfet de l’Hérault, Fabrice Belargent, procureur de la République près du tribunal judiciaire de Montpellier, son homologue à Béziers, Raphaël Balland, Benoît Desmartin, directeur interdépartemental de la police nationale et le Général Thomas Deprecq, patron des gendarmes de l’Hérault.
Au même moment, dehors, devant les grilles de la préfecture, des agent.es de l’Office français de la biodiversité étaient présent.es pour dénoncer l’inaction et les pressions qu’ils et elles subissent de la part de l’exécutif. Alors que prenaient fin aujourd’hui les élections dans les chambres d’agriculture, cette grève « historique » de la police de l’environnement, chargée de faire respecter la règlementation environnementale, fait également suite aux menaces réitérées de la Coordination rurale à leur encontre et de l’absence de soutien de la part d’une de leur ministre de tutelle, Annie Genevard, chargée de l’agriculture et proche de la FNSEA.