Diffusion : lundi 27 novembre à 16h30
Guilhem Dardé commence à travailler dans les années 70 avec son père. C’était une période où tout le monde partait de la vigne. Il s’engage plusieurs années en tant que militant syndicaliste et notamment dans le Mouvement d’intervention viticole occitan (Mivoc). C’était une période de crise sociale au niveau viticole.
“Une fois par mois on allait manifester. Il y avait trop de vin et il fallait tenir les prix du vin. ça faisait partie du métier de viticulteur. Une fois par mois, on allait manifester. On faisait un rapport de force avec l’État et au bout d’un moment, il craquait et il mettait en place une distillation à un certain prix. Le marché remontait à ce niveau de prix.” Guilhem Dardé
Dans les années 80, l’agriculteur s’installe à son compte et participe à la restructuration de la vigne à partir des directives du gouvernement avec des cépages améliorateurs, nobles et aromatiques. “C’est celui qui commande, qui paie. La finalité de ce plan de restructuration, c’était de passer à l’agriculture industrielle et de modifier le paysage viticole.”
Guilhem Dardé a passé le relai à sa fille Maguelone Dardé. Il nous explique son histoire, sa vision de l’agriculture, et sa façon de travailler le Mas des Chimères, ce vin si reconnu d’Octon.