Glouglou – Aymeric Amiel

Glouglou – Aymeric Amiel

 

Diffusion : Vendredi 12 mars 10h

Rediffusion : Dimanche 14 mars 19h15

450 ans de travail de la terre à Montblanc, et aujourd’hui deux frères, Aymeric et Jordan, qui président aux destinées de ce domaine familial, le Domaine des Amiel.

Aymeric nous raconte cet héritage, cette histoire qui aurait pu s’interrompre à plusieurs reprises, le rôle important joué par leur père, pourtant prof d’espagnol, et leur installation il y a une dizaine d’années.

D’emblée, ils se dirigent vers une méthode culturale en bio et biodynamie et une vinification naturelle, dans laquelle ils ne s’autorisent qu’un seul intrant, et encore pas toujours, et à très petite dose, les sulfites.

Ils proposent 3 gammes différentes et pas moins de 25 cuvées ! Il fallait bien ça pour rassasier leur appétit de vie et leur créativité débordante. Comme leurs vins, Aymeric et Jordan transmettent de belles énergies.

Glouglou part à leur rencontre, accompagné d’un de leurs clients, Jérôme Abadie, gérant de la Biocoop d’Agde. Une occasion d’évoquer la place des vins, bios et nature, dans ce genre de magasins.

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Aymeric et Jordan Amiel ont 7 et 10 ans et jouent au ballon dans l’impasse, pour tromper l’ennui et la tristesse. Leur grand-père vient de partir, et ils ne savent pas qu’est en train de se jouer une partie de leur histoire. Là-haut, dans l’appartement de leurs grands-parents, leur père tourne en rond, les idées en boucle, le regard posé sur ses fils à travers la fenêtre de la cuisine. Et s’il gardait les vignes pour eux ? Et si un jour ils avaient envie de les reprendre ? En même temps, si c’est pour se foutre la santé en l’air avec tous ces produits ? Et si il les passait en bio ? Et si pour commencer, lui, le prof d’espagnol, il s’en occupait, de ces vignes ?

Les deux garçons poursuivent leurs jeux dans l’ancienne écurie. Jordan bricole avec les outils du grand-père, il est sur le point d’inventer un sécateur-pioche révolutionnaire. Aymeric a pris place au volant du tracteur. Ils ne se doutent pas que dans 20 ans, ils rénoveront entièrement cet endroit, en feront leur caveau et y accueilleront des clients, qui ne viendront pas brader les prix comme les négociants véreux qu’a connus leur grand-père, mais s’extasieront sur la fluidité de leurs jus, la profusion des arômes, la créativité des étiquettes…

A ce moment-là, ils ne savent pas encore qu’ils sont le prolongement d’une histoire vieille de plusieurs siècles, et que tous leurs ancêtres disparus placent secrètement leurs espoirs en eux. Ils jouent, rient, se chamaillent, sans se douter que leur duo se poursuivra bien au-delà de l’enfance. Un jour, ils imprimeront sur leur camion : « Ce véhicule transporte du vin naturel. En cas d’accident, courez acheter du pain et du fromage. » Parce qu’il faudra continuer à prendre la vie comme un jeu. Mais ils écriront aussi sur les bouteilles tous les noms de ceux qui les ont précédé. Parce que ce sera beau de rendre hommage à tous ceux qui ont contribué à cette histoire, le Domaine des Amiel.

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